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Tendances météo pour octobre 2024 : la météo agitée va-t-elle se poursuivre ?

Après un mois de septembre particulièrement arrosé, quelles sont les projections pour le mois d'octobre 2024 ? Les conditions dépressionnaires vont-elles conserver l'avantage ? Météo Villes fait le point.

 

Températures : fraîcheur classique ?

Concernant les températures, le modèle européen souffle le frais pour le mois d'octobre 2024. En effet, la première décade du mois serait dominée par des températures quelque peu inférieures aux normales, apportant une fraîcheur très automnale sur la plupart des régions. Ensuite, les températures pourraient retrouver des niveaux proches des normales saisonnières en milieu de mois et durant la deuxième quinzaine. À l'arrivée, le mois d'octobre 2024 serait donc de saison voire légèrement plus frais que la normale.

Anomalies thermiques hebdomadaires en octobre 2024 selon le modèle européen - ECMWF

 

 

Le modèle américain n'est pas tout à fait en accord. S'il modélise un début de mois proche des normales, il envisage des températures plus douces durant la deuxième décade, surtout sur la moitié est. Les valeurs retomberaient dans les normales en troisième décade. En moyenne, octobre 2024 serait donc légèrement plus doux que la normale selon les projections du modèle américain.

Anomalies thermiques hebdomadaires en octobre 2024 selon le modèle américain - tropicaltidbits.com

 

En résumé : avec un modèle européen légèrement plus frais que la normale et un modèle américain légèrement plus doux, il semblerait qu'octobre 2024 soit thermiquement proches des normales de saison. Aucune anomalie franche ne se dessine. C'est donc le scénario d'un mois automnal frais mais sans excès qui ressort de ces projections.

 

 

Précipitations : pas d'accalmie durable ?

En ce qui concerne les précipitations, le modèle européen envisage une première semaine d'octobre 2024 instable. Il projette un excédent pluviométrique sur toutes les régions du nord et de l'ouest. Ensuite, aucune anomalie franche ne se dessine pour les deuxième et troisième décades du mois. De légers excédents pluviométriques sont parfois modélisés sur les régions du nord, le proche-Atlantique ou l'Europe Centrale, ce qui semble exclure la formation d'un anticyclone durable sur nos régions.

Anomalies pluviométriques hebdomadaires en octobre 2024 selon le modèle européen - ECMWF

 

La tendance du modèle américain diffère légèrement. En effet, il envisage un début de mois d'octobre 2024 sec dans le sud de la France mais encore instable sur le nord du territoire. Ensuite, la semaine du 7 et 13 octobre serait instable avec de nombreuses précipitations. Les signaux sont plus neutres pour la deuxième moitié du mois, sauf en Méditerranée où le modèle projette des anomalies humides. Au global, le mois serait donc rythmé par de fréquents passages perturbés et ces modélisations semblent exclure l'installation durable de hautes pressions.

Anomalies pluviométriques hebdomadaires en octobre 2024 selon le modèle américain - tropicaltidbits.com

 

En résumé : les modèles européen comme américain dégagent une tendance plutôt instable, bien que celle-ci ne soit pas particulièrement franche. L'arrosage global serait donc moins important qu'en septembre mais les passages perturbés resteraient assez fréquents durant ce mois d'octobre 2024, pouvant aussi concerner les régions méditerranéennes. Le scénario d'un mois sec et dominé par les hautes pressions semble peu probable.

 

 

Octobre 2024 : un mois assez mal appréhendé

Il est important de rappeler que les tendances évoquées ci-dessus sont des projections à long terme devant être considérées avec un certain recul. De plus, les projections pour ce mois d'octobre 2024 sont soumises à des incertitudes notables. Comme le montre le graphique ci-dessous, les modèles éprouvent de grandes difficultés à anticiper le régime de temps dominant pour les semaines à venir. Ces régimes régissent la circulation générale en Europe : il peut s'agir d'un flux océanique, d'un flux continental, d'un régime ondulant ou d'une situation de blocage. Or, on constate que les probabilités sont véritablement éclatées entre les différents régimes de temps.

Probabilités des différents régimes de temps de fin septembre à début novembre 2024 - ECMWF

 

Lorsqu'aucun régime météo ne se détache de manière franche - comme c'est le cas pour octobre 2024 - la fiabilité des projections à long terme s'en trouve diminuée. À l'inverse, un régime de temps bien établi tend à augmenter la visibilité sur la météo à long terme.

 

Photo de Guillaume SECHETHistory of the Weather Site Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.