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Bilan météo et climatique du printemps 2025 : au 3e rang des plus chauds depuis 1900, très ensoleillé et sec sur la moitié Nord

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié du PRINTEMPS MÉTÉOROLOGIQUE 2025 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Pour rappel, l'hiver météorologique comprend les mois de mars, avril et mai. Les anomalies présentées sont calculées à partir des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020 sur l'ensemble des stations du panel.

 

Doux, voire même très doux, tel est le constat de ce printemps météorologique cette année. Car avec une anomalie nationale d'environ +1.1°C, ce printemps se situe sur le podium des plus doux mesurés depuis plus d'un siècle en France ! En effet, 2025 se positionne au 3e rang ex-æquo (avec 2007 et 2022), tout juste derrière le printemps 2020 (+1.3°C) et le record du printemps 2011 (+1.6°C). 


Indicateur thermique national pour le printemps météorologique depuis 1930 - Infoclimat

 

Au total, 67 jours ont vu des températures au-dessus des moyennes au niveau national, contre 25 jours sous les moyennes, soit 3 jours sur 4 ! Entre la dernière décade de mars et la mi-avril, aucun jour n'a été sous les normes, soit durant plus de trois semaines. La toute première séquence estivale de l'année s'était même produite de manière hâtive à la fin du mois d'avril (les 30°C ayant même été approchés en région Parisienne et Rouennaise le 30 avril, proche des records >>). Durant le pont de l'Ascension à la fin mai, les valeurs étaient même dignes du plein été, avec plus d'une centaine de records de chaleur pour un mois de mai (>>).


Bien rares ont donc été les journées fraîches. La principale période sous les moyennes s'est déroulée du 12 au 18 mars, avec l'apparition de quelques chutes de neige jusqu'en plaine (jusqu'à 19 cm à Château-Chinon, dans la Nièvre >>). Les 23 et 24 mai, de faibles gelées tardives ont toutefois été observées Nord-Est malgré les Saints de Glace déjà passés (jusqu'à -1.9°C à Mourmelon-le-Grand (Marne) et -0.9°C à Reims >>)

 

Voici le récapitulatif thermique des trois mois du printemps météorologique 2025 sur notre panel de 73 stations :

MARS 2025 : +0.7°C (>>)
AVRIL 2025 : +1.8°C (>>)

MAI 2025 : +0.9°C (>>)


Évolution des températures quotidiennes en France durant le printemps météorologique 2025 et écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Aucune station de notre panel n'a obtenu un printemps avec un déficit thermique. Les stations du quart Sud-Est, ainsi qu'en vallée du Rhône sont celles possédant l'écart à la moyenne la plus basse, légèrement inférieure à +1°C (+0.7°C à Grenoble-St-Geoirs et Bastia, +0.6°C à Hyères, +0.5°C à Lyon). Seule la station de Saint-Étienne est restée assez proche des moyennes avec une anomalie de +0.2°C

 

Sur la moitié Nord, l'excédent dépasse presque partout cette barre de +1°C (et même parfois les +2°C pour les températures maximales de l'après-midi). Pour les extremums, nous grimpons sur notre panel jusqu'à +1.5°C à Brest ou encore Lille, +1.6°C à Paris et Langres, ou encore +1.7°C au Mans et à Ajaccio.  

 

Du côté de la pluviométrie, nous pouvons considéré ce printemps météorologique comme relativement sec au niveau national, avec un déficit sur notre panel de stations ayant atteint -20%. Toutefois, ce bilan est très contrasté entre la moitié Nord et les villes du Sud.

 

Sur les régions septentrionales, les hautes pressions ont très largement dominé au cours de ce printemps avec très peu de perturbations océaniques et de précipitations. Mars était notamment sur le podium des moins arrosés depuis 1959 (début des mesures) dans le Nord, le Pas-de-Calais, les Ardennes ou encore la Meuse. En avril, certaines villes des Hauts-de-France ou de Normandie n'ont récolté que quelques millimètres de pluie. Une situation identique en mai avec des cumuls inférieurs à 20mm en Centre-Val-de-Loire ou Poitou. Conséquence, il est en général tombé deux fois moins de pluie que d'habitude dans la moitié Nord durant ce printemps ! Le déficit atteint même de -50 à -70% au nord de la Seine (-53% à Paris, -65% à Calais, jusqu'à -69% à Saint-Dizier et Charleville-Mézières). 

 

Au Sud, le constat est tout autre. Les précipitations ont été par endroit au-dessus des moyennes comme en vallée du Rhône, en Cévennes ou encore en Corse. Mais c'est surtout en Provence et Côte d'Azur où l'humidité a été la plus omniprésente avec de +50 à +90% (+55%  à Nice, +79% à Marseille-Marignane, +87% à Hyères). Une humidité s'expliquant par la présence de gouttes froides Ibériques provoquant une série d'épisodes pluvieux et orageux Méditerranéens, tel l'épisode meurtrier du 20 mai dans le Var (>>). Des précipitations également excédentaires dans le nord de l'ex-région Midi-Pyrénées (+39% à Albi, +55% à Agen), en raison de plusieurs épisodes orageux et grêligènes très actifs, ou encore à la suite d'un épisode pluvieux notable autour du week-end de Pâques (18-21 avril), provoquant des inondations remarquables (>>).

 

 

Voici le récapitulatif pluviométrique des trois mois du printemps météorologique 2025 sur notre panel de 73 stations :

MARS 2025 : -9% (>>)
AVRIL 2025 : -11% (>>)

MAI 2025 : -34% (>>)

 

Traduit en termes de cumul, le dégradé Nord/Sud est encore plus saisissant. Au total de ces trois mois, l'accumulation totale des précipitations n'a pas franchi la barre des 100mm du nord de la Bretagne aux Ardennes, en passant par le Bassin Parisien, la Normande ou encore les Hauts-de-France. On relève seulement 75mm à Paris, 60mm à Lille, 56mm à St-Dizier, 55mm à Saint-Quentin et un bien faible cumul de 45mm à Calais

 

Au Sud de la Loire, les précipitations ont globalement dépassé les 150mm sur la quasi-totalité des villes du panel. Dans le Sud-Ouest, mais également en région PACA, le cumul atteint même fréquemment de 200 à 300mm (248mm à Nice, 259mm à Hyères, 298mm à Albi, 299mm à Agen). La ville la plus arrosée de notre panel est un classique : il s'agit de Biarritz avec une accumulation totale de 339mm de précipitations (seule station du panel au-delà de 300). 

 

Terminons ce bilan sur le paramètre de l'ensoleillement. Un printemps météorologique qui au niveau national donne un ensoleillement généreux (+14% sur notre panel de station), mais qui tout comme pour la pluviométrie, cache un dégradé entre le Nord et le Sud. 

 

Car à la faveur des conditions anticycloniques bien sèches, le soleil a été très régulièrement de la partie sur les départements du nord de la France. Preuve en est : les villes de Calais puis du Touquet ont été respectivement les villes les plus ensoleillées de France aux mois de mars et d'avril, devançant les villes du pourtour Méditerranéen ! Au nord de la Loire, l'excédent d'ensoleillement dépasse en moyenne les +20%, avec parfois entre +30 et +40% sur plusieurs villes de Normandie ou du Grand-Est (jusqu'à +40% à Charleville-Mézières et même +45% à Rouen). 

 

Si en Nouvelle-Aquitaine et en Auvergne-Rhône-Alpes, cet ensoleillement a été là aussi excédentaire, l'anomalie s'avère bien moindre (compris ente +5 et +15%). Pour passer sous les moyennes, il fallait se situer ce printemps sur l'Est de l'Occitanie, et sur l'ensemble du quart Sud-Est. En effet, les proches dépressions ont provoqué de fréquentes remontées nuageuses humides sur le pourtour Méditerranéen, aboutissant à un déficit de -5 à -10% selon les villes (-6% à Nîmes et Saint-Auban, -7% à Marseille). 

 

Voici le récapitulatif d'ensoleillement des trois mois du printemps météorologique 2025 sur notre panel de stations :

MARS 2025 : +11% (>>)
AVRIL 2025 : +15% (>>)

MAI 2025 : +15% (>>)

 

Anomalie positive au Nord et négative dans le Sud-Est... le nombre d'heures d'ensoleillement au cours du printemps est alors davantage homogène qu'à l'accoutumée. Car si la barre des 700 heures a été franchie par endroit près de la Méditerranée (729h à Marseille-Marignane, 734h à Nice, 766h à Ajaccio), c'est aussi le cas dans les villes les plus au Nord avec 700h au Touquet, 701h à Charleville-Mézières et même 724h à Calais

 

Pour les sites où le soleil s'est montré le plus discret au cours des trois derniers mois avec moins de 600 heures, il fallait cette fois-ci se rendre dans le nord de la Bretagne (573h à Saint-Brieuc), au pied des Pyrénées (555h à Tarbes, 537h à Saint-Girons), aux abords du Massif-Central (556h à Millau, 548h au Puy-en-Velay) ou encore dans le Nord des Alpes (561h à Bourg-Saint-Maurice).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourges, Bourg-Saint-Maurice, Brest, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Brive, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistory of the Weather Site Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.