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1er semestre 2020 : le plus chaud jamais mesuré en France !

La première moitié de l'année 2020 est désormais derrière nous. L'heure d'effectuer un bilan de ce premier semestre au niveau température, pluviométrie et ensoleillement (sur un panel représentatif de 73 stations du réseau principal de Météo-France *).

Image d'illustration pour 1er semestre 2020 : le plus chaud jamais mesuré en France !

Le fait le plus notable de ces 6 premiers mois de l'année se trouve au niveau des températures : le premier semestre 2020 a été le plus chaud en France depuis le début des mesures météorologiques ! Avec une moyenne nationale de 12.5°C, l'anomalie a atteint +1.8°C, détronant le premier semestre 2007 (+1.7°C) et 2014 (+1.3°C). Il faut remonter à 2013 pour trouver trace d'un premier semestre plus frais que la moyenne 1981-2010 (-1.2°C).

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Aucun des six premiers mois de l'année a été plus frais que les moyennes (nous en sommes alors à 13 mois consécutifs plus chauds que la normale, un record !). Seul le récent mois de juin s'en est rapproché, avec une anomalie nationale de "seulement" +0.2°C (même si les régions de l'Ouest ont observé une anomalie négative). Les mois d'avril et surtout de février ont été remarquablement doux, avec une anomalie supérieure à +3°C. Février avait même été par endroit plus doux que mars dans certaines régions du Nord-Est de la France.

Retrouvez chaque bilan mensuel détaillé >
Janvier 2020 : +2.2°C (>>)
Février 2020 : +3.6°C (>>)
Mars 2020 : +0.7°C (>>)
Avril 2020 : +3.0°C (>>)
Mai 2020 : +1.5°C (>>)
Juin 2020 : +0.2°C (>>)

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Les anomalies chaudes les plus notables ont été observées dans les régions centrales ainsi que dans le Nord-Est, dépassant les +2°C : notons jusqu'à +2.4°C à Langres et Bourges, +2.3°C à Lyon ou Tours, +2.2°C à Bourg-Saint-Maurice et Paris-Montsouris.
A contrario, les anomalies les plus faibles se situent près de la Grande Bleue, en Bretagne et en Basse-Normandie, tout de même entre +1 et +1.5°C. Sur notre panel, seule la station de Bastia est légèrement en deça : +0.9°C.

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Les précipitations quant à elles ont été très contrastées selon les régions et selon les mois. Une hétérogénéité qui abouti à un bilan parfaitement à l'équilibre ! En effet, aucune anomalie ne semble ressortir à l'échelle nationale sur notre panel pour ces 6 premiers mois de l'année, avec des précipitations parfaitement dans les normes.

Si les mois de janvier, avril et mai ont été déficitaires, ceci a été parfaitement compensé par des pluies plus fréquentes qu'à l'accoutumée en février, mars et juin. 
Janvier 2020 : -31% (>>)
Février 2020 : +21% (>>)
Mars 2020 : +12% (>>)
Avril 2020 : -24% (>>)
Mai 2020 : -11% (>>)
Juin 2020 : +35% (>>)

Au niveau spatial, certaines anomalies semblent tout de même ressortir : un excédent était à noter sur l'arc Atlantique, le Roussillon, les Alpes ou encore en Corse (+73% à Perpignan, +31% à Bourg-Saint-Maurice, +29% à Nantes et La Roche-sur-Yon, +26% à Bordeaux). Un déficit est toutefois présent sur les Hauts-de-France, en Bourgogne-France-Comté, le long de la vallée du Rhône, ainsi qu'entre Languedoc et Provence (-53% à Hyères, -36% à Nîmes, -33% à Montélimar, -28% à Mâcon, -24% à Grenoble et Dijon).

Sur la plupart des autres villes, le bilan est relativement conforme aux moyennes (déficit ou excédent inférieur à 10%, exemple à Paris avec +2%).

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Les cumuls les plus élevés ont été globalement récoltés sur les bords de l'Atlantique ainsi qu'au pied des Pyrénées, dépassant parfois les 500 voire même les 600mm (667mm à Biarritz, 623mm à Brest). Les Alpes ont également reçu de bonnes précipitations, atteignant jusqu'à 640mm du côté de Bourg-Saint-Maurice.
Sur une large bande s'étendant du Languedoc jusqu'aux Hauts-de-France, en passant par la vallée du Rhône, l'Auvergne, le Val de Loire et l'Ile-de-France, ces cumuls se sont montrés plus faibles, ne dépassant pas les 350mm. Comme souvent, le climat Méditerranéen est le plus sec avec seulement 146mm à Hyères, 204mm à Nîmes, ou encore 207mm à Montpellier et Marignane. Notons un tout petit 234mm à Chartres.
 

Pour Paris-Montsouris, le cumul de ces 6 premiers mois de l'année était de 309mm.

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Le soleil s'est montré en cette premiere partie de l'année très généreux sur la moitié Nord. Le printemps s'est d'ailleurs montré exceptionnellement ensoleillé sur ces régions septentionales, battant localement des records. Ceci pèse énormément dans la balance, avec un ensoleillement excédentaire à l'échelle nationale de +15% sur notre panel de stations. Sur ces six premiers mois, seul juin a été déficitaire (-7%).

Janvier 2020 : +16% (>>)
Février 2020 : +9% (>>)
Mars 2020 : +12% (>>)
Avril 2020 : +27% (>>)
Mai 2020 : +37% (>>)
Juin 2020 : -7% (>>)

Ce contraste Nord/Sud est saisissant. En effet, l'excédent dépasse rarement les +10% en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Corse. En Provence mais aussi du côté du Languedoc-Roussillon, un "très léger" déficit est même à noter : -7% à Perpignan, -2% à Nîmes, Montpellier et Saint-Auban. A l'inverse, l'anomalie est remarquable au nord de la Loire, dépassant les +20% de façon généralisée, voire même plus localement les +30%. Sur notre panel, notons par exemple jusqu'à +36% à Charleville-Mézières, +35% à Colmar ainsi qu'à Paris...

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Si les régions du Nord ont observé bien plus de soleil qu'habituellement, la carte suivante va paraître trompeuse. Car en effet, les régions Méditerranéennes gardent nettement la tête pour ce qui est des villes les plus ensolléillées : Languedoc, Provence et Corse sont les seuls secteurs à avoir atteint les 1300 et même les 1400 heures cumulés (maxi sur notre panel de 1445h à Ajaccio, 1442h à Marseille-Marignane, 1433h à Bastia).

En dehors du Sud-Est, exception faite de Colmar (1246h), toutes les autres villes du pays n'ont pas dépassé la barre des 1200h. D'une manière générale, la durée totalement d'ensoleillement y est comprise entre 1050 et 1150 heures, ce qui reste souvent très au delà des moyennes pour un premier semestre (1120h pour Paris).
Rares sont les villes à ne pas avoir atteint le seul fatidique des 1000 heures entre janvier et juin : en Bretagne (953h à Brest, 991h à Saint-Brieuc), ou encore pied des Pyrénées (965h à Saint-Girons). Beauvais fini également sur un total inférieur à 1000h (971h).

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* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Récapitulatif :

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.