Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite

4 mai 2010 : Une dégradation remarquable dans le sud

La journée du 4 mai 2010 fut celle de tous les excès autour de la Méditerranée et des Pyrénées au Massif Central. Entre un anticyclone sur l’Atlantique et une profonde dépression méditerranéenne très froide en altitude (situation synoptique), les vents soufflèrent à plus de 100 km/h près des côtes : 134 km/h à Leucate (11), 139 km/h au Cap Béar (66). L’aéroport de Montpellier a été fermé. Une longue houle de sud fit déferler des vagues destructrices de 4 à 5 m, notamment la Côte d’Azur où certaines atteignirent 6 à 8 m avec de lourds dégâts à la clef.

Image d'illustration pour 4 mai 2010 : Une dégradation remarquable dans le sud
 
Sous un ciel bouché, de fortes précipitations affectèrent Midi Pyrénées et le Languedoc Roussillon : 141 mm en 24 heures à Banyuls-sur-Mer (66), 91 mm à Arquettes-en-Val (11), 75 mm à Aulus-les-Bains (09) et 71 mm à Corniou (34).

Image d'illustration pour 4 mai 2010 : Une dégradation remarquable dans le sud
 
La neige tomba jusqu’à basse altitude des Pyrénées au Massif Central, causant de nombreux dégâts sur les vergers et les forêts. On  n’avait jamais vu une telle couche de neige au sol au mois de mai sur ces secteurs : flocons mêlées à la pluie à Narbonne (11), sols blanchis à Carcassonne (11), 6 cm à La Salvetat sur Agoût (34 - 670 m), 8 cm à Combon (34 - 870 m), 12 cm à Aulus les Bains (09 - 750 m), 12 cm à Fraisse sur Agoût (34 - 760 m), 13 cm à Chaudeyrac (48 - 1140 m), 25 cm à Belcaire (11 - 1000 m).

Image d'illustration pour 4 mai 2010 : Une dégradation remarquable dans le sud

En montagne, on relevait souvent 60 / 80 cm vers 1500 m et 1 m 20 vers 2200 m sur les Pyrénées Orientales, l'Andorre et l'Ariège.  Les cols du Puymorens (1920 m) et de la Fageolle (1107 m sur l'A75) ont été fermés et la vigilance orange avalanche était de mise. 

Image d'illustration pour 4 mai 2010 : Une dégradation remarquable dans le sud
 
Les températures maximales n’excédèrent pas 6,9 °C à Toulouse (31), 6,8 °C à Pau (64), 6,4 °C à Carcassonne (11), 5,1 °C à Tarbes (65) ou encore 4,3 °C à St-Girons (09), établissant au passage des records de froid pour un mois de mai.

Pour aller plus loin : 
- la chronique météo de 2010,
- les journaux télévisés de la mi-journée des 4 mai & 5 mai 2010,
- les vigilances météorologiques des 4 mai & 5 mai 2010.
 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.