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Armistice 39 / 45 : la météo au service de la guerre

Les belligérants de 14 / 18 s’en étaient déjà rendu compte : la maîtrise des observations météorologiques est un atout stratégique de taille en temps de guerre. En effet, si une bonne visibilité s’avère indispensable pour certaines opérations (les reconnaissances photographiques ou les bombardements par exemple), un temps bouché est au contraire favorable aux mouvements secrets des navires ou autres convois. Il prémunit aussi des attaques aériennes de l’ennemi.

Ainsi, durant la seconde guerre mondiale, côté Allemand, chaque armée possédait son service de prévision météo. Les données étaient codées et transmises par onde radio. Les réseaux météo des pays occupés n’étaient jamais détruits, mais, au contraire, réquisitionnés. En France, une partie des équipements les plus pointus put néanmoins être transférée vers les colonies d’Afrique du Nord (essentiellement au Maroc) avant que l’Office National Météorologique ne soit occupée à la mi-juin 1940. Plus au sud, en zone dite « libre », le Centre Départemental de Lyon Bron fut improvisé comme nouvel office national du régime de Vichy. Il n’avait, lui aussi, d’autre choix que de renseigner l’ennemi. 
 
Malgré cette mainmise des Allemands, les Alliés gardèrent un avantage dans le domaine de la météorologie. En effet, l’Europe étant d’abord et avant tout influencer par des perturbations en provenance de l’Atlantique, les réseaux de mesure des britanniques et des américains primaient, d’autant que ces derniers les renforcèrent rapidement en multipliant les navires météorologiques et les vols météo. 

Image d'illustration pour Armistice 39 / 45 : la météo au service de la guerre
 
Les Allemands firent de même sur les territoires occupés les plus stratégiques, notamment la Norvège et le Spitzberg. Ils déployèrent des réseaux de stations météo au sol, des vols et des navires météo. Ces derniers furent néanmoins souvent repérés et coulés par les Alliés (trahis par les messages radio qu’ils émettaient) et, de fait, jamais l’occupant n’eut la maîtrise du ciel (météorologiquement parlant).
 
Les Alliés bénéficièrent d’un autre atout de taille. Ils furent les premiers à maîtriser la technologie du radar, leur permettant de détecter les bombardiers allemands. Les premiers radars n'étaient donc pas voués à la météorologie. Au contraire, leurs utilisateurs se plaignaient des échos parasites par mauvais temps. Néanmoins, sitôt la guerre finie, des chercheurs américains et canadiens adaptèrent l’outil pour lui permettre de détecter au mieux les météores. En France, les premiers radars météorologiques seront installés à Trappes en 1949, puis Lyon-Bron en 1959.

Image d'illustration pour Armistice 39 / 45 : la météo au service de la guerre
 
Ainsi, on pourrait écrire iniquement qu’après avoir favorisé l’émergence de la météorologie aérienne en 14 / 18, la seconde guerre mondiale de 39 / 45 favorisa l’avènement d’un des outils majeurs de la météorologie moderne. 
 
L’armistice du 8 mai 1945 mit fin à 6 ans de guerre après 70 millions de morts (dont 45 millions de civils) et, pour les survivants, un traumatisme éternel. 
 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.