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Bilan de l'hiver 2017/2018 : doux mais très fortement pluvieux

Les dates définissant les saisons météorologiques sont différentes de celles des saison calendaires. En l'occurence, l'hiver météorologique, s'étalant du 1er décembre au 28 février est désormais officiellement terminé ! L'occasion d'effectuer un petit bilan :

 

En terme de température, celui-ci s'est avéré particulièrement contrasté. Fluctuant douceur et froidure en décembre, janvier s'est montré exceptionnel de par sa douceur (devenant le plus chaud depuis 1900 >>). Février a été à l'inverse plus frais, notamment suite à la vague de froid de ces derniers jours (>>). C'est dans la moitié Nord que cette douceur se démarque (plus d'un degré d'anomalie dans le Nord-Est), tandis que la situation se montre plus conforme aux normes dans le Sud (voire plus fraiche que la norme dans les Alpes, Pyrénées et dans l'Ouest du Massif-Central).

Au final à l'échelle nationale, cet hiver se montre plus doux que la moyenne (Janvier ayant fortement pesé dans la balance), avec une anomalie positive de +0.5°C par rapport à la période 1981-2010.

Image d'illustration pour Bilan de l'hiver 2017/2018 : doux mais très fortement pluvieux

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Au niveau des précipitations, il est aisé d'affirmer que cet hiver 2017/2018 est parmi les plus pluvieux des dernières décennies. Il devient le plus humide de ces 60 dernières années en Bourgogne, et se classe au 3e rang pour de multiples régions, dont l'Ile-de-France ayant notamment subi des inondations durables de la Seine et de ses affluents au cours du mois de janvier (>>).

Seul le Roussillon a observé un déficit pluviométrique notable au cours de cet hiver, approchant les 50% de retard autour de Perpignan et de la côte Vermeille. Partout ailleurs, le cumul pluviométrique se montre important, avec des pluies parfois deux fois supérieures à la norme dans les Alpes.

Au final, l'excédent pluviométrique tourne autour de 50% lors de cet hiver 2017/2018.

Image d'illustration pour Bilan de l'hiver 2017/2018 : doux mais très fortement pluvieux

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Et qui dit précipitations abondantes dit ensoleillement déficitaire. Hormis sur le Nord-Pas-de-Calais ainsi qu'en Bretagne, le soleil s'est montré moins présent que d'habitude sur nos régions. Un déficit qui s'avère encore plus marqué sur une bande centrale s'étalant de l'Aquitaine aux frontières de l'Est, en passant par le massif-Central (déficit approchant parfois 40%). Sur ces trois mois, des records de faible ensoleillement ont été battus dans le Sud-Ouest, avec parfois moins de 200 heures cumulées.

Cet hiver 2017/2018 se classe parmi les cinq les moins ensoleillés depuis l'après-guerre.

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Cartes : Météo-France

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.