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Bilan météo et climatique de l'année 2024 : une année très arrosée et grise, mais une nouvelle fois douce !

Toute l'équipe de Météo-Villes vous souhaite une très bonne année 2025 ! Et pour débuter cette nouvelle année, il est l'heure de faire les comptes de l'année écoulée. Place donc au bilan météorologique et climatique complet de cette ANNÉE 2024 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations, (par rapport à la moyenne climatique de référence 1991-2020)*.

 

De la douceur, encore et toujours... Avec un indicateur thermique national de 13.87°C pour 2024, nous venons de vivre en France la 5e année la plus chaude depuis le début des mesures météorologiques. Nous nous situons exactement à +0.91°C au-dessus de la moyenne de référence de la période 1991-2020.


Les 5 années les plus chaudes en France ont été observées au cours des 7 dernières années (2018, 2020, 2022, 2023, 2024). Le record reste détenu par l'année 2022 (14.51°C, anomalie de +1.55°C), suivie de l'année 2023 (14.40°C, +1.44°C). Le podium est complété par l'année 2020 (14.10°C, +1.14°C).


Anomalies annuelles de températures en France entre 1947 et 2024 - écarts à la moyenne de la période 1991-2020 - Infoclimat

 

Au total, 10 des 12 mois ont été au-dessus des normales, avec en point d'orgue un incroyable mois de février (+3.6°C, 2e mois de février le + doux en un siècle). Si le mois de juin a été parfaitement dans les moyennes, il a fallu attendre septembre (-0.4°C) pour passer en dessous et interrompre une série inédite de 31 mois sans déficit thermique (il fallait remonter à janvier 2022). Au total, ce ne sont pas moins de 237 jours qui ont été plus chaud (65%) contre 129 jours en-dessous des normes (35%).


Anomalies mensuelles de température en France sur l'année 2024 - écarts à la moyenne de la période 1991-2020

 

Après une brève séquence hivernale du 8 au 14 janvier, une longue séquence incroyablement douce a concerné tout le pays du 23 janvier au 22 février, suivi de nouveaux pics de douceurs jusqu'à la mi-avril. Il faudra attendre la seconde moitié d'avril pour trouver une seconde et déjà dernière période froide avec des gelées printanières tardives.

 

A l'approche de l'été, un pic de fraîcheur a été observé autour de la mi-juin. S'en est suivi des températures fluctuantes jusqu'à la fin juillet, date à laquelle deux vagues de chaleur se sont succédé (du 29 juillet au 2 août, puis du 6 au 13 août). L'été s'est bouclé par une ultime bouffée de fortes chaleurs du 28 août au 2 septembre.

 

La première séquence automnale s'est manifestée autour de la mi-septembre avec les toutes premières gelées blanches. Ceci n'a pas empêché l'installation d'une douceur durable durant la quasi-totalité du mois d'octobre. Novembre et décembre ont fait l'objet de variations de températures, tantôt douces, tantôt plus froides en fonction des régions.


Indicateur thermique national (température moyenne) sur l'année 2024 et écarts à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Tout comme les deux précédentes années, 2024 se démarque par un excédent thermique sur la totalité des villes de notre panel. L'excédent se montre encore plus marqué dans tout l'Est de la France, dépassant la barre du +1°C à l'Est d'une ligne allant des Pyrénées centrales aux Hauts-de-France : nous grimpons jusqu'à +1.4°C à Brive, Colmar ou encore Strasbourg, +1.5°C à Charleville-Mézières, et même +1.6°C à Ajaccio.

 

Sur l'Ouest du pays, cette anomalie est un peu moins franche, bien que compris entre +0.7 et +0.9°C dans le Sud-Ouest, en Normandie ou encore sur le bassin Parisien (+0.8°C à Paris-Montsouris). C'est en Bretagne ainsi qu'en Pays-de-la-Loire où l'on observe les écarts les plus faibles, avec +0.5°C à Brest, ou encore +0.4°C pour les stations de Nantes, Rennes et Lorient.

 

 

En termes de pluviométrie, nombreux d'entre vous ont été frappés par les pluies très excessives et les inondations régulièrement observées à travers toute la France. En effet, cette année 2024 a été particulièrement arrosée avec un excédent pluviométrique national à hauteur de +15%. Il s'agit dès lors de la 7e année la plus arrosée en métropole depuis le début de la série homogène en 1959.

 

Si janvier avait été quelques peu sec, la fin d'hiver a été incroyablement humide avec deux mois de février (+62%) et surtout de mars (+98%) abondamment pluvieux. Mars 2024 se classe par ailleurs au 5e rang des mois de mars plus arrosés depuis le début des mesures en 1958. Le printemps n'a pas été en reste avec en point d'orgue un mois de mai (+55%) lui aussi bien trop humide par rapport à la moyenne.

 

Si l'été a permis un répit du côté des précipitations (-7% en juillet, -23% en août), des inondations parfois majeures ont refait surface à l'automne à la faveur de deux nouveaux mois excessifs (+61% en septembre et +39% en octobre). Il faudra attendre la toute fin d'année pour voir enfin cette série pluvieuse infernale s'interrompre plus durablement, avec novembre et décembre se démarquant par des déficits de l'ordre de -30%.


Anomalies mensuelles de pluviométrie en France sur l'année 2024 - écarts à la moyenne de la période 1991-2020

 

Cet excédent pluviométrique est par ailleurs global, concernant la très grande majorité des régions. Sur le bassin Parisien et en Centre-Val-de-Loire, cette année 2024 a même été exceptionnellement humide, avec un excédent allant de +30 à +50% : nous grimpons sur l'Ile-de-France à +42% à Paris-Montsouris, et même +51% à Melun.

 

Quelques rares secteurs font toutefois exception. C'est notamment le cas des plaines de l'ex-région Languedoc-Roussillon avec un déficit de -5 à -10% voire même de -20% sur l'Aude (-28% à Carcassonne). La Corse du Sud a vécue également une année plus sèche que la moyenne (-19% à Ajaccio), tout comme les Côtes-d'Amor (-10% à Saint-Brieuc).

 

Le cumul pluviométrique agrégé au niveau national est d'environ 1070mm, contre une moyenne de 935mm. L'ensemble de l'Arc Atlantique, le Limousin, l'Ouest et le Sud du du Massif-Central, les Pyrénées, la Franche-Comté, les Alpes, les Vosges, le Jura, les Ardennes ou encore la Côte d'Azur représentent une liste non exhaustive des régions avec des cumuls ayant dépassé la barre des 1000mm au cours de cette année.

En Ile-de-France où l'on observe les excédent les plus forts, le cumul atteint 901.1mm à Paris-Montsouris, un nouveau record dépassant les 900.6mm de l'année 2000. Un record également à Melun avec 998mm contre 879mm en 1999.
 

Sur notre panel de stations, les valeurs les plus élevées sont pour les villes de Limoges (1207mm), Aurillac (1282m), Besançon (1299mm), Brest (1437mm) et surtout Biarritz (1819mm) comme souvent la station principale la plus arrosée de métropole. Sur le réseau secondaire, certaines stations des Cévennes Ardéchoises parviennent même à franchir les 3000mm (!) à la faveur de plusieurs épisodes cévenols, dont un remarquable à la mi-octobre ayant apporté jusqu'à 700mm en l'espace de 48 heures.

 

Si l'on se situe autour des 700mm sur le nord et l'Est de la Bretagne (691mm à Rennes, 685mm à Saint-Brieuc), dans le sud de l'Alsace (701mm à Colmar), en plaine de la Limagne (715mm à Clermont-Ferrand) ou encore dans l'Aisne (689mm à Saint-Quentin), c'est comme bien souvent sur les villes du Languedoc-Roussillon, de la Provence ou de la Corse occidentale où les pluies ont été moins abondantes. Plusieurs stations du panel descendent sous le seuil des 600mm annuels : 580mm à Montpellier, 556mm à Marseille-Marignane, 518mm à Perpignan, 516mm à Ajaccio... et même 477mm seulement pour Carcassonne !

 

 

Du côté de l'ensoleillement, cette année 2024 s'est montrée bien triste. A l'échelle nationale, le bilan est déficitaire de l'ordre de -8% sur notre panel de stations, proche des niveaux les plus bas observés en 1987 et durant le trio 1992-1993-1994 (-10 à -12%). Ceci contraste avec les 7 dernières années, plus ensoleillées que la normale (près de +15% en 2022, année la plus ensoleillée depuis au moins 1959).

 

Mais si ce bilan de -8% ne semble pourtant pas aussi pessimiste qu'escompté, l'impression terriblement morose se démarque par la fréquence de ces périodes grises : 10 des 12 mois de cette année 2024 ont été moins ensoleillés que la moyenne, seuls février (+12%) et août (+13%) sortant du lot (ainsi que novembre, dans la moyenne). 4 mois ont vu un déficit d'ensoleillement au-delà des -10%, avec en point d'orgue un mois de septembre (-23%) particulièrement nuageux.


Anomalies mensuelles d'ensoleillement en France sur l'année 2024 - écarts à la moyenne de la période 1991-2020

 

C'est sur l'ensemble de la moitié Nord où cette année 2024 s'est montré la plus grise et maussade au niveau du ciel, avec un déficit d'ensoleillement souvent inférieur à -10%. Des Pays-de-la-Loire à la Picardie en passant par la région Parisienne, ce déficit se creuse même jusqu'à -15% par endroit : -12% à Paris, -15% à Orléans ou encore Tours, -16% à Chartres et du côté du Mans. Le Nord des Alpes, ou encore la Bourgogne-Franche-Comté ne sont pas en reste avec -14% pour Bourg-Saint-Maurice, Dijon et Besançon.

 

Sur les villes les plus méridionales, le bilan est un peu plus proche des moyennes, de l'Occitanie à la Corse en passant par la Provence ou le sud du Massif-Central (entre 0 et -5%). Seulement deux villes de notre panel ont réussi à attendre leur norme d'ensoleillement annuelle : il s'agit de Marseille-Marignane ainsi que d'Ajaccio, terminant l'année avec une note de +2%.

 

Avec un tel déficit, les villes septentrionales n'ont en général pas observé plus de 1700 heures de soleil à quelques exceptions près (Colmar, La Roche-sur-Yon, Lorient). Du Nord de la Bretagne aux Ardennes en passant par la Normandie, les Hauts-de-France et le secteur de la capitale, le soleil ne s'est manifesté que de 1400 à 1500 heures seulement (1509h pour Paris). En queue de peloton, les villes les moins ensoleillées sur panel sont Charleville-Mézières (1392h) et surtout Brest (1363h) qui termine bon dernier.

 

Un ensoleillement un peu plus correct dans le Sud-Ouest ou encore en Auvergne-Rhône-Alpes, fluctuant selon les villes entre 1800 et 1950 heures, parfois même aux alentours de la barre des 2000 heures (1991h à Grenoble-St-Geoirs, 2073h à Aurillac, 2086h à Albi).

Mais c'est bien sur dans le Sud-Est et près de la grande bleue où le soleil a été le plus présent cette année, dépassant même largement les 2500h : 2630h à Nîmes, 2642h à St-Auban, 2732h à Nice, 2855h à Ajaccio... La palme revenant à la station de Marseille-Marignane et ses 2944 heures de soleil (soit près du double qu'à Paris !).

 

Récapitulatif : 

 

Les bilans mensuels :
Janvier (>>)
Février (>>)
Mars (>>)
Avril (>>)
Mai (>>)
Juin (>>)
Juillet (>>)
Août (>>)
Septembre (>>)
Octobre (>>)
Novembre (>>)
Décembre (>>)

 

Les bilans saisonniers :
Hiver (décembre 2023 / janvier 2024 / février 2024) (>>)
Printemps (mars / avril / mai) (>>)
Été (juin / juillet / août) (>>)
Automne (septembre / octobre / novembre) (>>)

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourges, Bourg-Saint-Maurice, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (pas de mesure ou absence d'une série de données complète d’ensoleillement) :
Abbeville, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.