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Bilan météo et climatique de l'été 2024 : un départ poussif avant l'installation de la chaleur et des orages

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié de l'ÉTÉ MÉTÉOROLOGIQUE 2024 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Pour rappel, l'été météorologique comprend les mois de juin, juillet et août. Les anomalies présentées sont calculées à partir des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020 sur l'ensemble des stations du panel.

 

Un été une nouvelle fois sous le signe de la chaleur... si cette saison estivale a été moins chaude que les trois précédentes, nous avons bouclé l'été 2024 au-dessus des moyennes avec un excédent thermique de l'ordre de +0.7°C à l'échelle nationale.

 

Avec un indicateur thermique national proche de 21.1°C, nous sommes dans le top 10 des étés les plus chauds observés depuis l'après-guerre. Toutefois à bonne distance du podium composé de l'été 2018 (21.9°C, anomalie de +1.5°), de l'été 2022 (22.7°C, +2.3°C) et bien évidemment de l'été 2003 hors-norme (23.1°C, +2.7°C).


Indicateur thermique national pour l'été météorologique 2024 depuis l'après-guerre (1946) - Infoclimat

 

Pourtant, cet été météorologique avait été dans un premier temps particulièrement poussif. En effet, les conditions observées au cours du mois de juin ont été particulièrement maussades, et plus de la moitié des journées sous les moyennes de saison de cet été ont été constatées au cours de ce mois. Juin avait terminé tout juste dans les normes, à la faveur d'une dernière semaine plus estivale (premiers 35°C dans la moitié Sud >>). La première moitié de juillet avait elle aussi été bien morose et fraîche en raison d'un flux océanique dominant (anomalie nationale de -0.6°C du 1er au 15 juillet >>).

 

A partir de la mi-juillet, changement radical de conditions. L'été s'est enfin installé dans la durée, s'accompagnant même de nouveaux excès. Deux vagues de chaleur se sont dès lors produites : la première entre le 29 juillet et le 2 août avec plusieurs jours au-delà des 40°C dans le Sud (41.2°C aux Arcs (Var) le 1er août >>). Puis une seconde, plus brève mais intense autour des 11 et 12 août dans le Sud-Ouest (41.7°C au Cap Ferret le 11 août >>). La toute fin août a vu des températures un peu plus fluctuantes, sans réellement parler de retour de la fraîcheur.

 

Voici le récapitulatif thermique des trois mois de l'été météorologique 2024 :

JUIN 2024 : 0.0°C (>>)
JUILLET 2024 : +0.6°C (>>)

AOÛT 2024 :  +1.5°C (>>)


Évolution des températures quotidiennes en France durant l'été météorologique 2024 et écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Malgré tout, tout le monde n'a pas été logé à la même enseigne. Au plus près de l'influence océanique, les régions du quart Nord-Ouest n'ont pas réellement pu profiter d'une chaleur durable contrairement au reste du pays. De ce fait, les températures ont été tout juste conformes aux moyennes de saison en Bretagne, Normandie, Pays-de-la-Loire et Ouest Parisien (+0.2°C à Paris). Localement, certaines villes sont même en léger déficit thermique : -0.1°C à Angers, -0.2°C à Nantes, Rennes et Brest, et jusqu'à -0.3°C à Lorient.

 

Plus l'on se dirige vers l'Est, plus cet été météorologique a été chaud par rapport à la norme. De l'Occitanie à l'Alsace, en passant par le Massif-Central, Rhône-Alpes et la Franche-Comté, l'anomalie atteint voire dépasse +1°C. Mais c'est dans le Sud-Est où cette chaleur a été la plus constante voire caniculaire, et il n'est pas rare de dépasser les +1.5°C : c'est le cas des villes de Bourg-Saint-Maurice, du Puy-en-Velay, de Nice et de Saint-Auban. Nous grimpons même sur notre panel à +1.9°C pour la ville d'Ajaccio.

 

 

Du côté des précipitations, le bilan national est assez proche de la moyenne, avec un très léger déficit de l'ordre de -5% sur notre panel de stations. Toutefois, cette statistique ne permet pas de mettre en avant l'importante hétérogénéité à la fois selon les régions, mais également selon les mois.

 

Car comme pour les températures, l'été a débuté de manière maussade, sous l'humidité. L'instabilité était souvent présente en juin, avec de nombreux orages les week-end-du 8-9 (>>), entre le 17 et le 21 (>>), ainsi que le 29 (>>). Le 21 juin, les Alpes ont par ailleurs subi des crues, dont l'une a été destructrice en Isère, en ravageant le bourg de la Bérarde (>>). Des orages qui se sont poursuivis durant tout le reste de l'été avec près d'une dizaine de dégradations plus ou moins actives apportant grêle, fortes rafales de vent, et provoquant quelques inondations : les 5 et 6 juillet (>>), le 9 juillet (>>), les 11 et 12 juillet (>>), les 20 et 21 juillet (>>), le 30 juillet (>>), le 1er août (>>), du 13 au 15 août (>>), le 24 août (>>), et enfin durant la journée puis la nuit du 31 août au 1er septembre (>>).

 

Voici le récapitulatif pluviométrique des trois mois de l'été météorologique 2024 :

JUIN 2024 :  +13% (>>)
JUILLET 2024 : -7% (>>)

AOÛT 2024 : -23% (>>)

 

Ces vagues orageuses ont touché aléatoirement nos régions, qui n'ont donc pas toutes été servies en précipitations. Une ligne allant du pied des Pyrénées au Grand-Est, en passant par l'Auvergne, la Bourgogne et l'Est Parisien a toutefois été balayé par plusieurs de ces dégradations orageuses, permettant d'obtenir un excédent pluviométrique. C'est par ailleurs sur un grand quart Nord-Est où l'on note les excédents les plus notables, ainsi que dans les régions centrales avec de +20 à +50% (+41% à Troyes et Nevers, +50% à Luxeuil et Romorantin). Le Sud de la Bretagne ainsi que les Pays-de-la-Loire ont aussi été concernées avec de +10 à +30% (jusqu'à +29% à Lorient). Malgré tout, l'anomalie la plus marquée du panel est pour Marseille-Marignane (+52%) en raison d'un violent orage ayant apporté la majorité des pluies de l'été sur la seule journée du 15 août.

 

La Nouvelle-Aquitaine, le Languedoc-Roussillon, la région Rhône-Alpes, la Provence, la Corse occidentale, mais aussi la Picardie, la Normandie et le nord de la Bretagne ont quant à eux récolté des précipitations bien moindres, de quoi rester sur un déficit de l'ordre de -20 à -40%, voire encore moins sur certaines stations (-48% à Montpellier, -50% à Caen, -64% à Ajaccio, et -66% à Nice).

 

Traduit en accumulation de précipitations, c'est bel et bien ce quart Nord-Est qui a été le plus arrosé durant ces trois mois de l'été, avec un cumul dépassant largement les 200mm en Bourgogne-Franche-Comté et Grand-Est. Les maximums du panel dépassent même les 300 avec 300mm pour Langres, et même 362mm à Luxeuil. L'Auvergne, le Finistère, les Pyrénées centrales et occidentales, les Alpes ainsi que le Centre ont aussi été parmi les secteurs les plus humides de cet été avec là aussi plus de 200mm.

 

 

Du côté des régions plus sèches, le nord de l'Aquitaine, le Poitou, le Limousin, la basse Normandie et le nord de la Bretagne ont faiblement dépassé les 100mm durant ces trois mois (voire en deçà avec 85mm à Caen). Mais ce sont les régions méditerranéennes qui comme à l’accoutumée ont reçu le moins de pluie. En Languedoc, Roussillon, Provence et Corse, plusieurs villes n'ont pas atteint la barre des 50mm : 46mm à Hyères, 45mm à Montpellier, 39mm à Perpignan, 22mm à Nice, et seulement 18mm à Ajaccio.

 

 

Terminons ce bilan détaillé par l'ensoleillement. Et si l'hétérogénéité a été constaté du côté des pluies, c'est également le cas pour ce paramètre puisque cet été météorologique a été au quasi-équilibre sur notre panel national (+1%).

 

Un été qui avait mal débuté avec ce mois de juin morose puisque hormis dans le Nord-Est, le reste du pays avait été soumis à une grisaille anormale (-20 à -35% d'anomalie sur la moité Sud). En juillet, la tendance s'était soudainement inversée avec une nébulosité importante au Nord et Nord-Ouest (-15 à -25% en Bretagne et Normandie) alors que nous retrouvions un excédent au Sud.

Mais le mois d'août a mis tout le monde d'accord avec des conditions ensoleillées sur la totalité de la France (exception faite des Pyrénées), et même de 20 à 40% d'excédent dans l'Est et le Nord-Est. Bref, un temps très variable !

 

Voici le récapitulatif d'ensoleillement des trois mois de l'été météorologique 2024 :

JUIN 2024 :  -8% (>>)
JUILLET 2024 : -3%(>>)

AOÛT 2024 : +13% (>>)

 

Ces variations permettent tout de même de dégager diverses zone en léger déficit d'ensoleillement sur les Pyrénées (jusqu'à -10% à St-Girons), en Aquitaine (-5% à Bordeaux), de la Bretagne au bassin Parisien (-3% à Melun, -5% à Angers), mais aussi dans le Sud-Est et Rhône-Alpes (-3% à Bastia, -5% à St-Etienne, -7% à Embrun).

Du côté des excédents, nous les retrouvons essentiellement sur une partie de l'Occitanie (+6% à Albi, +7% à Perpignan), du Centre à l'Alsace (+8% à Châteauroux, +9% à Strasbourg, +13% à Colmar, ainsi que plus globalement au nord de la Seine (+4% à Rouen et Charleville-Mézières, +5% au Touquet). 

 

 

Ceci se traduit par une durée totale d'ensoleillement inférieure à 700 heures sur les villes à l'Ouest d'une ligne allant des Pays-de-la-Loire aux Ardennes (642 heures à Paris), voire même sous les 600 heures en Bretagne (588h à St-Brieuc, 518h à Brest). L'Ouest de la chaîne des Pyrénées a aussi été moins ensoleillée avec 593h pour Saint-Girons et 552 heures à Tarbes.

 

Si nous fluctuons entre 700 et 750h de l'Aquitaine aux frontières de l'Est, c'est bien évidemment dans le Sud-Est où le soleil a davantage brillé avec plus de 800 heures, voire même au-delà des 900 heures sur les bords de la Méditerranée (962h à Nice, 974h à Nîmes). Deux stations du panel sont parvenues à atteindre le seuil fatidique des 1000h : 1054 heures à Ajaccio, et jusqu'à 1061 heures pour Marseille-Marignane.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourges, Bourg-Saint-Maurice, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.