Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite

Ces gouttes froides à venir qui rendent les prévisions compliquées

Une situation favorable à l'isolement de gouttes froides sur l'Ouest de l'Europe

L'instabilité fait son retour sur notre pays en cette fin août 2024 avec des hautes pressions faiblissant sur l'Ouest de l'Europe, laissant la place à un air plus humide et moins chaud sur une large partie Ouest et Nord du pays tandis que la chaleur et le temps plus calme persistent encore ce week-end plus à l'Est.

Cette instabilité devrait persister et même s'étendre sur notre pays dans les prochains jours, la faiblesse des hautes pressions s'affirmant. Toutefois, l'ampleur de cette instabilité devient très incertaine dès le début de la semaine prochaine. En effet, notre pays devrait se situer entre deux blocages anticycloniques, l'un situé sur l'Atlantique et l'autre du côté de la Russie, une situation qui sera favorable à l'isolement de gouttes froides sur l'Ouest de l'Europe.

 

Situation atmosphérique envisagée pour le mercredi 4 septembre 2024 sur l'Europe – Modèle ECMWF HRES via WX CHARTS

 

Une goutte froide est une petite zone dépressionnaire, généralement large de quelques centaines de kilomètres s'isolant de la circulation atmosphérique principale au beau milieu de pressions plus anticycloniques. Celle-ci apporte généralement un temps instable et plus frais sur les régions qu'elle concerne avec le développement de nombreuses averses et orages.

Schéma du mécanisme de formation d'une goutte froide - via Info Météo

 

Vu que ce type de zone dépressionnaire se retrouve complètement détachée de la circulation atmosphérique générale, celle-ci n'est dirigée par aucun flux et son comportement devient de ce fait très aléatoire, affectant de ce fait la fiabilité des prévisions à seulement quelques jours d'échéance. En général, les gouttes froides de déplacent très lentement et peuvent évoluer vers n'importe quelle direction, pouvant de ce fait faire du sur-place durant plusieurs jours.

 

La semaine du 2 au 8 septembre devrait être dominée par l'influence d'une goutte froide sur l'Ouest de l'Europe, celle-ci adoptant, comme expliqué précédemment, un comportement très aléatoire durant plusieurs jours quelque part entre la péninsule ibérique, la France et les îles britanniques.

Animation des anomalies de géopotentiels à 500 hPa sur l'Europe du 2 au 8 septembre 2024 – Modèle ECMWF HRES via WX CHARTS

 

Ainsi, la fiabilité des prévisions devient bien plus faible à partir du début de semaine prochaine sur notre pays, d'autant que les principaux modèles de prévisions sont loin d'être en accord sur l'importance, la position et surtout l'évolution de cette goutte froide sur l'Ouest de l'Europe.

 

Un véritable casse-tête pour la prévision

Comme évoqué précédemment, les principaux modèles de prévisions ne sont pas en accord sur l'évolution de cette goutte froide la semaine prochaine, induisant de ce fait de grands écarts au niveau des prévisions en fonction des jours et des régions.

 

Par exemple, les modèles américains (GFS) et européens (ECMWF) diffèrent dans leur prévision quant à cette goutte froide dès le début de semaine prochaine. L'européen entrevoit une goutte froide assez marquée s'isolant près de la Bretagne d'ici le milieu de semaine, alors que le modèle américain GFS voit ce vendredi matin cette goutte froide s'isoler plutôt du côté du Portugal d'ici le milieu de semaine prochaine tout en se montrant moins marquée que sur le modèle européen.

Différences de modélisations de la goutte froide en milieu de semaine prochaine – Modèles GFS et ECMWF HRES via WX CHARTS

 

Cette différence de localisation et d'intensité de cette goutte froide induit de grandes différences en terme de temps ressenti sur le pays, le modèle européen voyant par exemple une instabilité (averses et orages) concernant de nombreuses régions pour le mercredi 4 septembre alors que cette instabilité serait plut timorée et cantonnée au Sud du pays pour le modèle américain GFS.

 

Différences de modélisation de l'instabilité sur la France pour le milieu de semaine prochaine - Modèles ECMWF HRES et GFS via WX CHARTS

 

Cette incertitude sur l'ampleur de l'instabilité en fonction du positionnement de la goutte froide est d'ailleurs présente dès le début de semaine sur notre pays, mais celle-ci s'accentue toutefois grandement au fil des jours.

 

En effet, si l'isolement (intensité, localisation) de cette goutte froide n'est pas encore bien cerné par les principaux modèles de prévision, son évolution au fil de la semaine l'est encore moins. Le modèle européen voit par exemple cette goutte froide s'isoler sur le proche Atlantique avant de se propager vers le bassin méditerranéen d'ici le week-end.

Évolution des géopotentiels à 500 hPa sur l'Europe du 2 au 8 septembre 2024 – Modèle ECMWF HRES via WX CHARTS

 

Pour le modèle américain, la goutte froide, moins marqué, s'isolerait plutôt sur la péninsule ibérique, s'éloignant même vers l'Atlantique d'ici le week-end.

Évolution des géopotentiels à 500 hPa sur l'Europe du 2 au 8 septembre 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Ces différences au niveau de l'évolution de cette goutte froide induisent de ce fait un temps sensible bien différent en fonction des régions pour la semaine du 2 au 8 septembre. Pour le modèle européen, rares seraient les secteurs français épargnés par les orages et le temps rafraîchi d'ici le prochain week-end alors que pour le modèle américain l'instabilité serait moins marquée et un regain de chaleur serait même observé en fin de semaine, surtout sur le Sud.

 

  

Comparaison des cumuls de précipitations du 30 août au 8 septembre 2024 – Modèles ECMWF HRES et GFS via WX CHARTS

 

Cette différence en terme de prévision est également visible sur le diagramme d'évolution des températures à Paris pour les prochains jours avec des écarts parfois notables entre les modèles dès le début de semaine prochaine, encore plus importants d'ici le week-end.



Évolution des températures à Paris du 30 août au 8 septembre 2024 en fonction des modèles de prévision – via Meteologix

 

Ainsi, il est pour le moment très difficile d'établir une prévision fiable pour la semaine prochaine en raison des incertitudes concernant le placement, l'intensité et l'évolution de cette goutte froide. Dans tous les cas, l'instabilité devrait être présente durant une bonne partie de la semaine, notamment sur l'Ouest du pays mais l'extension géographique et l'intensité de cette instabilité reste encore bien incertaine à ce jour.


Les prévisions s'affineront vraisemblablement d'ici le début de semaine, prévisions que vous pourrez suivre grâce à notre bulletin météo quotidien >>

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.