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Chronique des débuts novembre froids et neigeux

L'Europe Occidentale en général et la France en particulier subissent des températures nettement inférieures à la normales depuis quelques jours.

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La neige est tombée en montagne et même à basse altitude près du Massif Central. Après un bref redoux océanique, une nouvelle descente d'air froid et humide d'origine polaire se profile à partir du dimanche 12 novembre (>>). Nonobstant, les conditions actuelles restent des plus classiques pour un début novembre. Déjà l'an dernier, le début du mois avait été assez froid et il avait même neigé jusqu'à Paris (>>).

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Neige à Paris le 7 novembre 2016 - Mooris Paris

Par le passé, la France néanmoins connu des début novembre autrement plus neigeux et plus froids.

1980
Du 2 au 12 novembre, les températures chutent jusque vers -11°C à Rodez, -9°C à Clermont-Ferrand, -8°C à Nevers, -7°C à Cognac et Brest ou -3°C dans la capitale. Aucun dégel n'est observé sur certaines villes de plaine (-1°C à l'Ile d'Yeu, Nantes, Angers, Le Mans et Vichy le 5, à Brest le 6).

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Températures maximales du 5 novembre 1980

Il neige jusque sur le domaine méditerranéen : 3 cm à Carcassonne, 5 cm à Nîmes, 8 cm à Perpignan. Ces chutes demeurent à ce jour les plus précoces observées sur ces secteurs. Par ailleurs, on relève jusqu'à 50 cm en vallée du Rhône, 40 cm à Millau, 30 cm à Clermont-Ferrand, 26 cm à Vichy, 21 cm à Rostrenen (Bretagne), 15 cm à Nantes, 10 cm à Tours, 5 cm à Lorient ou encore 4 cm à Rennes.

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Neige à Perpignan (Pyrénées Orientales) et Bernay (Eure) le 5 novembre 1980

1966
Des chutes de neige concernent la Champagne, l'Ile-de-France, le Centre, les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes dès le début du mois de novembre avec, le 4, jusqu'à 10 cm à Poitiers (fortes gelées sur le Val de Loire), 7 cm à Tours et Grenoble, 6 cm à Orléans et 5 cm à Paris où 70 000 banlieusards sont bloqués sur les quais de la gare du Nord (la neige engendre de multiples problèmes sur les postes d'aiguillage).  Les stations de ski des Pyrénées ouvrent prématurément (La Mongie, St-Lary, Bagnères).

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Neige à Paris et dans le Poitou le 3 novembre 1966

1941
Le froid et la neige apparaissent dès le mois d'octobre et gagnent la majeure partie du pays début novembre (7 cm de neige à Paris le 4).

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Neige à Paris le 4 novembre 1941

1934
Quelques centimètres de neige tombent dès la Toussaint du Nord à l'Ile de France. 

1921
Novembre 1921 est le plus froid depuis la fin du 18ème siècle. De l’air glacial envahit tout le pays entre le 11 et le 14 novembre et les températures affichent des niveaux incroyablement bas pour la saison : -12°C à Bordeaux, -11°C à Toulouse et Montélimar, -10°C à Vannes. Une seconde vague de froid intervient en fin de mois.

1919
Du 1er au 3 novembre 1919, des chutes de neiges sont observées sur de nombreuses régions. Les arbres encore feuillus sont alors recouverts au Parc de Saint-Cloud à Paris. La température ne dépasse pas 0°C à Châteauroux et à peine 1°C à Paris le 2.

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Neige au Parc Saint-Cloud le 2 novembre 1919

Le 14, la neige paralyse le Nord du pays. On relève jusqu'à 25 cm à Besançon et 24 cm à Paris, soit la chute la plus abondante en novembre depuis 1887.

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Neige à Paris le 14 novembre 1919

1887
Il neige abondamment en région parisienne le 14 (plus de 20 cm) et la température s'abaisse jusqu'à -6°C par la suite.

Retrouvez ces évènements et bien d'autres sur notre chronique et notre almanach.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.