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Crue centennale de la Seine : des exercices de simulation à Paris

Du 7 au 18 mars, la préfecture de police de Paris effectue des exercices de simulation grandeur nature afin de tester les dispositifs de gestion de crise et pour sensibiliser la population au risque d'inondation. Les exercices sont basés sur le scénario d'une crue catastrophe équivalente à celle de la Seine en 1910. Baptisé "EU Sequana", cet exercice doit se planifier en 3 étapes :

-> Du 7 au 13 mars 2016 : montée des eaux de la Seine (5.50 mètres relevés à Paris-Austerlitz lundi 7 mars et 7.13m jeudi 10 mars).

->  Le week-end du 12 et 13 mars 2016 : exercice de terrain au pic de crue, accompagné d’actions de communication à destination du grand public en Île-de-France.

->  Du 15 au 18 mars 2016  : décrue de la Seine. Ces quatre derniers jours permettront de jouer les conditions de l’après crise par l’introduction d’un saut temporel (journée de pause le lundi 14 mars). Il est ainsi proposé aux opérateurs-joueurs d’inscrire leurs actions dans le cadre du retour à la normale. Les opérateurs joueront le matin correspondant à J+5 après le pic de crue et l’après-midi un scénario à J+30 après le pic de crue. Durant cette séquence, les partenaires pourront mettre en avant leurs enjeux prioritaires nécessitant un retour à la normale le plus rapide possible.

 

Le scénario d'une crue égale voire supérieure à celle de 1910 est impossible à prévoir. Mais il est aujourd'hui certain qu'une crue équivalente affectera la population de l'Ile-de-France, que cela soit lors des prochains mois, années voire décennies. D'après un rapport diagnostic réalisé par l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) en 2014, une crue de cette ampleur pourrait toucher près de 5 millions d'habitants en Ile-de-France dont près de 500 000 personnes de manière directe (évacuations) en causant jusqu'à 30 milliards d'euros de dommages directs (par conséquent, sans compter les dommages économiques sur le long terme tels que le tourisme, particulièrement important à Paris).  Près de 500 communes sont inondables en région Parisienne, parfois sur la totalité de leur territoire (à Paris, les 1er, 4e, 12e, 13e, 15e et 16e arrondissements sont les plus à risque).

Image d'illustration pour Crue centennale de la Seine : des exercices de simulation à Paris

Zones en risque inondable à Paris - Source : Le Figaro

Pour rappel, lors de cette inondation de 1910, la Seine a atteint un pic de crue de 8,62m au repère du pont d'Austerlitz le 28 janvier avec un débit maximal de 2 400m3/s (contre une moyenne de 2 à 2.5m en temps normal et un débit moyen en Janvier de 984m3/s soit un débit presque triplé). Il faut également indiquer que les voies sur berges sont fermées dès que le niveau atteint 3,20m, soit plus de 5 mètres en dessous du niveau enregistré. À Paris, 20 000 immeubles sont inondés tout comme 50% du réseau métropolitain de l'époque. Il aura fallu plus de 30 jours pour que la Seine retrouve un niveau normal.

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Vous pouvez par ailleurs consulter notre chronique complète sur cette crue exceptionnelle de 1910 (mais également divers évènements recensés depuis 1850, soit l'une des plus importante banque de données disponible en accès libre sur internet !).

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Une émission consacrée à ce risque d'inondations a été diffusée ce jeudi dans "C dans l'air" sur France 5 à partir de 17h45. Un replay est déjà disponible >>>

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.