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Crues : les craintes d'une nouvelle hausse la semaine prochaine ?

Les abondantes précipitations de ce début d'année 2018 ont eu pour conséquence de provoquer des crues quasi-généralisées, principalement sur les cours d'eau du Nord-Est, et sur le bassin versant de la Seine. Du côté de Paris, la cote atteint en cette fin de semaine 5m80 (pont d'Austerlitz), soit une trentaine de centimètres en dessous de la crue remarquable de juin 2016 (>>).

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Evolution du niveau de la Seine à Paris (pont d'Austerlitz) du 28 décembre 2017 au 28 janvier 2018 - Vigicrues

Une accalmie en terme de pluie se précise pour ce début de semaine, avec l'installation d'un puissant anticyclone sur le pays (plus de 1040hPa sur le Sud-Ouest ce dimanche). De quoi amorcer une décrue sur la majeure partie des cours d'eau. Mais sur la Seine, cette décrue va se montrer particulièrement lente !

En effet, en plein cœur de l'hiver, le couvert végétal est absent. Les plantes et l'ensemble de la végétation, qui ont besoin d'une forte quantité d'eau pour se développer en période estivale, n'en absorbent alors qu'une quantité très limitée lors de l'hiver. En outre, les températures relativement basses et l'absence d'ensoleillement en cette période de l'année limitent fortement l'évaporation de l'eau présente à la surface du sol. Autrement dit, les sols particulièrement saturés en eau ne pourront retrouver un état normal qu'après plusieurs semaines de temps sec.

Autre problème notable, la saturation complète des grands lacs-réservoirs. Ces lacs, au nombre de quatre sur le bassin versant de la Seine, permettent en cette période hivernale de stocker un maximum d'eau, afin de limiter le débit des rivières en aval et de réduire le risque de crue.

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Un stockage qui a atteint ses limites en cette fin Janvier. Suite à l'accumulation de fortes pluies et à l'absence d'évaporation hivernale, tous ces lacs-réservoirs sont proche voire dépassent leur stade de saturation. Au 28 janvier, le taux de remplissage de ces lacs atteint :

106% pour le lac-réservoir Aube

103% pour le lac-réservoir Seine

94% pour le lac-réservoir Marne

86% pour le lac-réservoir de Pannecière

Les lacs-réservoir Aube et Seine étant sursaturés, ces derniers ne peuvent plus garantir leur rôle de compensation. Un retour à la normale qui pourrait s'effectuer de façon très graduelle et particulièrement lente, ne permettant pas d’accélérer la décrue.

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Source : Seine-Grand-Lacs

 

D'autant plus que la situation à venir n'est guère réjouissante. Malgré ce petit intermède plus calme et sec, une nouvelle période plus agitée et surtout très humide est entrevue à partir de la seconde partie de semaine à venir. Des pluies encore régulières et abondantes qui interviendront sur ces mêmes régions de l'Est. Face à ces lacs-réservoirs et ces sols saturés, la décrue pourrait alors être stoppée net dès les premières pluies. Pire encore, la crainte de crues atteignant des niveaux équivalents voire légèrement supérieurs est loin d'être inexistante !

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Précipitations modélisées du lundi 29 janvier au lundi 5 février 2018 - WxCharts/Modèle GFS

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.