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Dans quelles mesures la situation météo actuelle est très différente de celles des années précédentes ?

L'été ne veut pas encore s'installer

Les premières véritables chaleurs sont observées à partir du mois de mai sur la France, se montrant de plus en plus récurrentes d'ici le début de l'été météorologique au mois de juin. Cette période marque également le retour de conditions plus régulièrement sèches, même si les orages peuvent se montrer parfois virulents.

Cette année toutefois, les conditions se montrent régulièrement fraîches et l'été ne parvient pas à s'installer sur notre pays, les quelques épisodes de chaleur restant très temporaires et surtout vite remplacés par des épisodes de fraîcheur parfois marquée pour la période.

 

Évolution de l'indicateur thermique national depuis début mai 2024 sur la France – Infoclimat.fr

 

Outre la fraîcheur, le temps reste également particulièrement humide sur notre pays avec une succession de perturbations plus ou moins actives de façon similaire à ce que nous connaissons depuis l'automne 2023. Ainsi, le mois de mai 2024 s'est terminé avec un excédent pluviométrique de +55% sur la France.

Anomalies de précipitations sur la France en mai 2024 – Météo-Villes

 

Ce temps perturbé et régulièrement frais est notamment engendré par la circulation de petites zones dépressionnaires venue de l'Atlantique et s'échouant sur l'Ouest de l'Europe, une situation qui ne cesse de se répéter depuis maintenant plusieurs mois. Les hautes pressions, ayant en général tendance à s'affirmer entre mai et juin restent ainsi cantonnées plus au Sud et à l'Est de l'Europe.

 

Anomalies de pressions sur l'Europe durant le mois de mai 2024 – ClimateReanalyzer

 

Ainsi, l'impression de temps pourri reste d'actualité en cette mi-juin sur la France, celle-ci ayant déjà perduré durant la quasi-totalité du printemps.

 

Une situation qui contraste fortement avec les années précédentes

Un temps plus frais que ces dernières années

Outre ce temps régulièrement perturbé et frais, cette impression de temps pourri est notamment due au contraste très important du ressenti par rapport aux années précédentes. En effet, depuis 2020, la période allant du début du mois de mai à la mi-juin était en général dominée par des températures très régulièrement supérieures aux normales de saison avec même les premiers épisodes de chaleur durable voire les premiers pics caniculaires.

 

Seule l'année 2021 avait observé un temps bien plus régulièrement frais durant cette période et même encore plus frais que ce que nous connaissons cette année, surtout durant le mois de mai. Néanmoins, la chaleur s'était ensuite imposée plus franchement à partir du début du mois de juin contrairement à ce que nous vivons actuellement.

 

Évolution de l'indicateur thermique national entre le 1er mai et le 13 juin depuis 2020 – Infoclimat.fr

 

Ainsi, si on excepte 2021, les périodes allant de début mai à mi-juin ont toutes été bien plus chaudes que ce que nous connaissons ces dernières semaines depuis 2020. Ce fut notamment le cas en 2022 et 2023 où les anomalies de températures par rapport à la moyenne 1981-2010 ont atteint respectivement +2,6 et 1,7°C durant cette période, contrastant donc très fortement avec l'anomalie à peine positive de +0,3°C depuis le début du mois de mai cette année.

 

On se souvient par exemple du premier épisode de chaleur marquée et généralisée sur la France entre le 14 et le 22 mai 2022 avec plusieurs dizaines de records de chaleur battus à travers le pays et une température maximale de 36,6°C à Saint-Come-d'Olt (12). Quelques semaines plus tard, on observait également l'épisode caniculaire intense le plus précoce jamais enregistré en France, ayant débuté le 9 juin et s'étant terminé le 22.

 

Part du territoire concernée par les seuils 30°C / 35°C / 40°C (au 19 juin 2022) – Météo-Villes

 

L'année dernière, c'est à partir de la fin du mois de mai que la chaleur s'était installée durablement sur notre pays. Au final, seule une courte période d'une dizaine de jours avait présenté des températures fraîches pour la période entre le 10 et le 20 mai, ce qui contraste encore une fois fortement avec ces dernières semaines.

 

Évolution de l'indicateur thermique national entre le 1er mai et le 13 juin 2023 – Infoclimat.fr

 

Ainsi, la fraîcheur récurrente que nous observons ces dernières semaines se démarque largement par rapport aux années précédentes où la chaleur s'était montrée au contraire précoce et surtout parfois marquée entre mai et juin.

 

Un temps bien plus humide et moins ensoleillé qu'en 2022 et 2023 sur la France !

En dehors des températures, c'est également la persistance des conditions perturbées qui apporte ce ressenti très maussade cette année. Là encore, ce temps contraste fortement avec les deux dernières années.

En effet, si les basses pressions dominent cette année entre la fin du printemps et le début de l'été météorologique, le constat était bien différent en 2022 et 2023 avec au contraire des hautes pressions bien plus affirmées et récurrentes sur notre pays.

 

Anomalies de pressions sur l'Europe durant la période mai-juin en 2022 et 2023 – ClimateReanalyzer

 

La période mai/juin 2022 avait été marquée par une domination des hautes pressions subtropicales sur notre pays avec un temps très régulièrement sec, excepté quelques dégradations orageuses parfois musclées, notamment à partir de la mi-juin. De ce fait, la sécheresse s'était accentuée sur la quasi-totalité du pays, ces épisodes anticycloniques faisant suite à début d'année déjà particulièrement sec.

 

Anomalies mensuelle de précipitations sur la France en 2022 – Météo-Villes

 

De nombreuses régions observaient donc des sols bien trop secs avant même le début de l'été, une situation qui contraste fortement avec ce que nous vivons cette année.

 

Les sols sont particulièrement secs au début du mois de mai 2022 sur le Nord-Pas-de-Calais et les cultures souffrent – Via BFMTV Lille

 

En 2023, c'est notamment sur le Nord et l'Ouest de la France que les conditions s'étaient montrées très sèches alors que des orages particulièrement récurrents concernaient les régions situées plus au Sud, notamment les abords des reliefs. Ainsi, de nombreuses stations du Nord du pays avaient observé une période exceptionnelle de plus de 3 semaines consécutives sans pluie entre la mi-mai et le début du mois de juin 2023, apportant une sécheresse de nouveau très inquiétante sur ces régions.

 

Nombre de jours consécutifs sans pluie sur la moitié nord de la France au 7 juin 2023 – Météo Villes

 

Encore une fois, une situation radicalement différente de ce que nous pouvons connaître cette année où les pluies et orages se succèdent et concernent surtout la quasi-totalité du pays depuis le début de la saison chaude, entraînant même des inondations parfois catastrophiques autour de la mi-mai sur le Nord-Est du pays.

1 mètre d'eau dans les rues de Bouzonville (57) en milieu de matinée du 17 mai 2024 – Photographie : mairie de Bouzonville

 

La domination des hautes pressions avait également engendré un temps bien plus ensoleillé que celui que nous connaissons ces dernières semaines en 2022 et 2023. Le mois de mai 2022 avait été par exemple très ensoleillé sur la grande majorité de la France alors que le soleil s'était montré bien plus récurrent sous les hautes pressions au Nord et à l'Ouest en mai 2023. 

 

Anomalies d'ensoleillement sur la France en mai 2022 et mai 2023 - Météo-Villes

 

En comparaison, le mois de mai 2024 s'est montré particulièrement timide en terme de soleil sur notre pays avec un bilan négatif de -18%, une situation qui perdure d'ailleurs depuis le début du mois de juin. 

 

Anomalie d'ensoleillement sur la France en mai 2024 - Météo-Villes



Manque de soleil, fraîcheur récurrente, chaleur ne semblant pas vouloir s'installer, temps perturbé, humide et instable, nombreux sont donc les paramètres rendant la situation actuelle radicalement différente de celles que nous avons connu les années précédentes. Une situation qui ne semble d'ailleurs pas vraiment évoluer pour cette seconde quinzaine de juin 2024.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.