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Fortes chaleurs et tempête de sable sur l'Est de la Méditerranée

Alors que la France et la majeure partie du continent Européen font face aux derniers assauts de l'hiver, les premières advections chaudes parviennent à se manifester sur les pays les plus méridionaux, symbole de l'arrivée du printemps. Mais en cette seconde partie de semaine, la situation s'est avérée assez remarquable sur les rivages de l'Est de la Méditerranée.

Une dépression s'est creusée autour de la mer Adriatique : celle-ci est en partie responsable de la coulée froide de ces derniers jours sur l'ensemble de l'Europe continentale. Mais a contrario, elle a permis la remontée d'une masse d'air particulièrement chaude pour la saison sur l'ensemble des pays bordant la partie Est du bassin Méditerranéen.

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Anomalie de température à 1500m d'altitude - jeudi 22 mars 2018 - Tropical Tidbits

Dès lors, les températures se sont envolées à des niveaux remarquables, parfois 15 à 20°C au dessus des normales habituelles pour une fin mars. De quoi passer de l'hiver à l'été en quelques jours, sans intermédiaire printanier ! A la faveur de ce virulent flux de Sud et d'un effet de foehn, le thermomètre affichait parfois près de 25°C dès les premières heures de la matinée de ce jeudi 22 mars sur certaines localités de l'île de Crète (Grèce). Au cours de l'après-midi, on relevait alors jusqu'à 26.6°C à Castelli ou encore 26.8°C à Heraklion, mais certaines mesures plus officieuses faisaient état de températures atteignant voire dépassant localement les 30°C.

Le lendemain, vendredi 23 mars, cette chaleur s'est intensifiée tout en se décalant plus à l'Est. C'est au tour de la Turquie mais aussi de Chypre de subir des températures tout simplement hors-normes pour cette époque de l'année. La station de la ville de Morphou, dans le nord de Chypre, a relevé jusqu'à 34.6°C au plus chaud de la journée (pour une moyenne mensuelle proche de 20°C).

Mais c'est l'ensemble du Proche-Orient qui a été touché par ces températures exceptionnellement élevées. Ce vendredi, on a également pu relever jusqu'à 38.6°C au Caire (Egypte), 37.2°C à Tel Aviv (Israel) ou encore 35.6°C à Beyrouth (Liban), proches de leurs records mensuels. Un thermomètre qui affichait jusqu'à 43.6°C à Abou Simbel (sud de l'Egypte), soit la température la plus élevée observée sur l'ensemble de la planète lors de ce 23 mars.

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Températures maximales sur l'Est du bassin Méditerranéen - vendredi 23 mars 2018 - Ogimet

Outre cette envolée des températures, le flux de Sud a permis également une advection spectaculaire de sable en provenance du Sahara. Une tempête de sable peu commune dans ces régions qui a réduit fortement la visibilité sur l'ile de Crète (souvent inférieur à 1km).

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Remontée de sable Saharien sur l'Est du bassin Méditerranéen - jeudi 22 mars 2018 - Satellite Aqua (NASA)

 

Du sable qui a fini par atteindre les rives de la mer Noire. Une fine pellicule qui a même pu recouvrir les neiges du Caucase, notamment près des stations de ski de Sotchi (Russie) !

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Neige recouverte de sable à Krasnaïa Poliana (Caucase - Russie) - vendredi 23 mars 2018 - Instagram Maria Prikhodina

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.