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Froid, neige et pluie en avril 1986... avant Tchernobyl

Printemps 1986. La France expérimente la première cohabitation politique de la cinquième République après les élections législatives du 16 mars. Le Président François Mitterrand nomme Jacques Chirac comme Premier Ministre. Les français découvrent deux nouvelles chaînes de télévision : TV6 et La Cinq où un certain Alain Gillot-Pétré s'improvise animateur de jeux. Outre Highlander et Top Gun, il fait 37,2°C le matin au cinéma. Stéphanie chante comme un ouragan, Jeanne Mas en rouge et noir et Modern Talking récidive avec Brother Louie. La première campagne des Restos du coeur s'achève, initiée par Coluche qui sera renversé par un putain de camion le 19 juin.

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Après la vague de froid de février et la tempête des 24 et 25 mars, nous aspirions à retrouver enfin de belles journées printanières en avril. Il n'en fut rien, bien au contraire. Avril 1986 demeure aujourd'hui encore le plus froid des 50 dernières années, très agité et particulièrement pluvio-neigeux qui plus est. 

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De vastes gouttes froides se renouvelèrent une grande partie du mois, creusant des dépressions à répétition. Les pluies fraîches ou les chutes de neige jusqu'en plaine de la première décade culminèrent le 9 entre les Pyrénées et le Massif Central avec 37 cm de neige fraîche sur la journée au centre météo d'Aurillac (639 m dans le Cantal), soit la plus forte chute en 24 heures mesurée depuis le début des observations en 1945, jamais battue depuis mais toutefois égalée le 28 février 1989. Au cours de cet épisode, on releva aussi jusqu'à 19 cm à Gourdon (260 m, Lot), 11 cm à Limoges-Bellegarde (402 m, Haute Vienne) et 8 cm à Saint Etienne Bouthéon (395 m, Loire). Quatre prêtres suisses furent emportés par une avalanche en descendant à ski du refuge de la Cougourde dans le Mercantour.

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Images de neige illustrant le bulletin météo d'Antenne 2 du 7 avril 1986 - INA

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Bulletins météo de Laurent BOUSSIE des 6, 7 et 8 avril sur Antenne 2 - INA

De nombreux records mensuels de froid tombèrent les jours suivants, surtout du 11 au 13 avril, concernant les minimales et plus encore les maximales, toujours de mise en 2019.

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 Météo-France

Les perturbations s'enchaînèrent ensuite jusqu'en fin de mois, sans véritable répit et par des températures certes moins exceptionnelles mais demeurant le plus souvent très basses pour la saison. Les conditions les plus durablement dégradées s'acharnèrent entre les Pyrénées, le Massif Central et les Alpes. Les 140 mm au Puy, 185 mm à Grenoble St Geoirs et 257 mm à Montélimar cumulés en avril 1986 demeurent encore des records mensuels en 2019. De nombreux cours d'eau finirent par déborder. Après une nuit excessivement pluvieuse faisant plonger la température de 14°C à 2 h vers 0°C à 7 h, Lyon se réveilla même de nouveau sous de gros flocons déposant 2 cm de neige au matin du 22. Un retour d'Est porteur de 80 cm à 1 mètre de neige fraîche sur les Alpes frontalières clôtura ces intempéries en série les 27 et 28.

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Inondations en Aquitaine - Journal d'Antenne 2 du 28 avril 1986 - INA

L'anticyclone dit des Açores poussa enfin vers la France en fin de mois, une aubaine pour retrouver des conditions météo plus printanières et pour, selon les informations de l'époque, nous protéger du panache radioactif libéré par la pire catastrophe nucléaire de notre histoire survenue à Tchernobyl le 26 avril.

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Situation météo décrite par Brigitte Simonetta le 30 avril 1986 - Antenne 2 - INA

Dans les faits, le jour même de la diffusion de ces explications rassurantes, le panache gagnait l'Est de notre pays. La hausse de la radioactivité atmosphérique fut semble-t-il non significative pour la santé publique de nos concitoyens, mais des controverses subsistent néanmoins à ce sujet. 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.