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Garance à la Réunion : encore un cyclone majeur après Mayotte

Outre le vent, ce sont également les inondations qui ont engendré de nombreux dégâts à la Réunion au passage de Garance, ici à Saint-Denis - Via Outre-mer la 1ère

 

Un cyclone majeur touche la Réunion ce 28 février

Formé en milieu de semaine au Nord-Est immédiat de l'île de Madagascar, Garance s'est rapidement renforcé en se dirigeant vers l'île de la Réunion, qu'il a abordé en fin de nuit de jeudi 27 à vendredi 28 février 2022.

Si sa trajectoire exacte était encore assez incertaine à seulement quelques heures de l’événement, c'est malheureusement l'un des pires scénarios qui s'est produit avec un cyclone de catégorie 3 sur une échelle de 5 traversant l'île du Nord au Sud en matinée du 28 février.


Animation radar du passage du cyclone Garance sur la Réunion ce 28 février 2025 – Météo-France
 

Ainsi, c'est la totalité de l'île de la Réunion, alors placée en alerte cyclonique violette par Météo-France, qui fut concernée par ce cyclone. C'est notamment sur le Nord et l'Est de l'île que les rafales de vent furent les plus violentes, se montrant pour certaines records. On a pu relever jusqu'à :

  • 234 km/h à Gros Piton Sainte-Rose : record du 11 février 1994 (cyclone Hollanda) égalé 
  • 217 km/h à Piton Doret
  • 214 km/h à Gillot Saint-Denis - Rafale la plus forte depuis les 223 km/h relevés lors du passage du cyclone Jenny le 28 février 1962.
  • 199 km/h à Saint-Benoît - Nouveau record
  • 174 km/h au Piton-Maido
  • 169 km/h à Bras Panon Bellevue - Nouveau record
  • 160 km/h à la Plaine des Cafres
  • 159 km/h à Pierrefonts


Rafales de vent maximales relevées sur la Réunion au passage de Garance – Météo-Villes
 

Ces violentes rafales de vent ont engendré des dégâts parfois importants sur les régions les plus touchées. Selon EDF, 182 000 foyers étaient privés d'électricité en fin de matinée à travers l'île, soit 42% des clients et plus de 80 000 personnes étaient également privées d'eau potable. Malheureusement, les autorités locales font pour le moment état de 3 victimes. 

Toiture d'une habitation arrachée à Saint-Benoit suite au passage de Garance ce 28 février 2025 - Photo via Twitter @ClickActu

 


Même si le cyclone s'est éloigné de l'île en fin de matinée, tout comme les plus violentes rafales, ce sont ensuite les intenses précipitations qui ont engendré des dégâts sur la partie Nord de l'île ainsi qu'aux abords des reliefs. Ces secteurs ont en effet subit des précipitations diluviennes avec des intensités horaires parfois remarquables.

On a par exemple pu relever 190,1mm en seulement une heure à la station de Commerson, 146,1mm à la station de Colorado dans le Nord de l'île ou encore 131mm durant le même laps de temps à Grande-Chaloupe et Saint-François. 


Cumuls horaires remarquables sur le Nord de la Réunion à la mi-journée du 28 février 2025 – via meteociel.fr

 

On relève ainsi depuis la veille : 

  • 540,1mm à la Plaine des Chicots (974)
  • 533mm à Commerson (974)
  • 495,8mm à Aurere (974)
  • 468,3mm à Dos d'Ane (974)
  • 451,9mm à la Plaine des Fougeres (974)
  • 433,4mm à Piton-Maido (974)
  • 430,1mm à Ilet A Vidot (974)

Ces précipitations véritablement diluviennes ont engendré de très importantes inondations, notamment dans le secteur de Saint-Denis qui fut l'un des plus durement touché en raison de la crue historique de la rivière du même nom.


Inondations à Saint-Denis ce 28 février 2025 suite au passage de Garance – Via Twitter @tibougreunion
 

Un nouveau cyclone majeur touchant un territoire français

Cette saison cyclonique 2024/2025 est décidément destructrice pour les territoires français de l'océan indien. En effet, le cyclone Garance est le deuxième cyclone majeur à toucher une île française de cette région du monde après que Chido ait dévasté l'île de Mayotte.

Élément encore plus troublant, ces deux systèmes ont entièrement traversé ces deux îles, un événement d'autant plus rare quand quand on prend en compte la faible superficie de l'île de Mayotte et de l'île de la Réunion.


Comparaison des trajectoires des cyclones Chido et Garance entre Mayotte et la Réunion – Météo-Villes

 

En terme d'intensité des rafales de vent, ces deux systèmes furent également très similaires. On avait en effet pu relever jusqu'à 226km/h à l'aéroport de Dzaoudzi - Pamandzi (Mayotte) le 14 décembre dernier alors que les rafales ont atteint jusqu'à 234km/h à Gros Piton Sainte-Rose (La Réunion) ce 28 février.

Au niveau des précipitations, c'est le cyclone Garance qui a engendré les cumuls les plus importants, la géographie de l'île de la Réunion avec ses hauts reliefs intérieurs étant plus favorable à d'importants cumuls que pour l'île de Mayotte, et ce malgré des vitesses assez similaires entre Chido et Mayotte.


Cumuls de précipitations sur l'île de la Réunion au passage de Garance – via meteociel.fr
 

Également, ces deux cyclones furent les plus violents à toucher ces îles depuis de nombreuses années. Si Chido fut le pire cyclone à toucher Mayotte depuis un siècle, Garance fut également l'un des cyclones les plus violents à toucher la Réunion depuis le début des relevés météorologiques sur le secteur.

Par exemple, les 214km/h relevés à l'aéroport de Saint-Denis et les 234km/h de Gros Piton Sainte-Rose représentent des records depuis 1962. Néanmoins, le record absolu de vitesse de vent relevé au passage d'un cyclone sur l'île de la Réunion demeure les 277km/h relevés au Piton Maïdo lors du passage de Dina entre le 22 et le 23 janvier 2002. Avant Dina, il fallait remonter au 19 janvier 1993 pour observer un cyclone dont l’œil avait circulé directement sur l'île.


Image satellite du cyclone Dina approchant de la Réunion à la fin janvier 2002 – Météo-France

 

Ainsi, les cyclones Chido et Garance ont présenté des intensités très similaires entre Mayotte et la Réunion. Néanmoins, la différence en terme de dégâts s'explique par le fait que l'île de Mayotte est beaucoup plus pauvre que l'île de la Réunion et que ses infrastructures sont bien moins susceptibles de résister à de telles rafales de vent, notamment en prenant en compte le fait que les rafales de vent les plus violentes avaient touché les secteurs les plus défavorisés de Mayotte au passage de Chido.


Rafales de vent maximales lors du passage de Chido et différences entre quartiers à Mayotte – Météo-Villes et INSEE

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.