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Gel en dernière décade de mars : quelles conséquences ?

La dernière décade du mois de mars a été marquée par des températures matinales bien hivernales. Les gelées ont concerné de nombreuses régions avec des valeurs parfois assez nettement sous le zéro. Quels sont les dégâts causés par ces températures négatives ?

 

Une succession de gelées depuis 8 jours

 

Les températures sont descendues sous le zéro dans le nord-est de la France dès la matinée du lundi 23 mars. Le gel s'est étendu à une grande partie du territoire au cours des jours suivants avec des valeurs localement très froides, notamment des régions centrales jusqu'au nord-est.

 

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Températures minimales les mardi 24 et mercredi 25 mars 2020 - cartes Météo Villes

 

Déjà présentes au nord-est lundi 23 mars au matin, les gelées s'y sont accentuées le mardi 24 mars avec des pointes à -5°C à Luxeuil, Nevers ou encore Mulhouse. En Corse, une gelée exceptionnellement tardive a été enregistrée à Bastia avec une température minimale de -0,3°C (gel le plus tardif depuis 1978).

Le mercredi 25 mars, les gelées ont gagné près des trois quarts de la France. Le thermomètre est descendu jusqu'à -5,4°C à Luxeuil, -5,2°C à Guéret, -5°C à Vichy, -4,8°C à Mulhouse, -4,6°C à Reims ou encore -4,3°C à Clermont-Ferrand. Le gel s'est étendu au sud-est avec pas moins de -3,4°C à Avignon, -2,6°C au Luc dans le Var ou encore -1,0°C à Salon-de-Provence.

 

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Températures minimales les jeudi 26 et vendredi 27 mars 2020 - cartes Météo Villes

 

La journée du jeudi 26 mars a sans doute été la plus dommageable pour le sud-est du pays où les températures sont descendues à des niveaux très bas pour la saison. La Provence a été fortement impactée avec -4,6°C au Luc dans le Var (localement -6°C dans le département). On a relevé -1,2°C à Cannes sur la côte d'Azur et -1,8°C à Figari dans le sud de la Corse. Dans le centre du pays, il a fait -5,3°C à Guéret et -4°C en pointes au nord-est.

Le vendredi 27 mars, le gel a concerné une grande partie de la France tout en se montrant plus faible. Les régions du sud-ouest, jusqu'alors épargnées, ont été touchées à leur tour avec des minimales de -2,8°C à Bergerac en Dordogne et -1,7°C à Mont-de-Marsan dans les Landes.

 

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Températures minimales les lundi 30 et mardi 31 mars 2020 - cartes Météo Villes

 

Après une pause durant le week-end des 28 & 29 mars, le gel matinal est revenu sur le nord et le nord-est de la France le lundi 30 mars. On a relevé jusqu'à -2,5°C à Charleville-Mézières dans les Ardennes, -1,9°C à Reims (Marne) et Saint-Quentin (Aisne). La journée a aussi été marquée par de petites chutes de neige jusqu'en plaine sur le nord de l'Aquitaine et les Charentes.

Ce mardi 31 mars, les gelées matinales se sont accentuées et étendues avec des valeurs localement très froides du Massif Central au nord-est. On a relevé jusqu'à -5,8°C à Vichy, -5,6°C à Luxeuil, -5,5°C à Épinal, -5,3°C à Mulhouse ou encore -4,7°C à Saint-Étienne, un gel potentiellement dommageable pour la végétation.

 

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Températures minimales le mercredi 1er avril 2020 - carte Météo Villes

 

Ce mercredi 1er avril a été marqué par des gelées importantes entre le Massif Central et le nord-est. Le thermomètre est descendu jusqu'à -7°C à Saint-Yan/Paray-le-Monial en Saône-et-Loire, -6,2°C à Vichy ou encore -5,5°C à Charleville-Mézières. Dans les campagnes, il a fait jusqu'à -8,2°C à Mourmelon-le-Grand (Marne), -7,6°C à Auberive (Haute-Marne) et -7,2°C à Ommeray (Moselle) !

 

 

Des conséquences plus nettes au sud-est

 

Si les valeurs les plus basses ont été relevées des régions centrales au nord-est, c'est dans le sud-est que les anomalies à la normale ont été les plus prononcées. Moins habituée au froid tardif, la végétation de ces régions a subi des dégâts parfois importants.

 

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Bourgeons de vigne détruits par le gel à Moussac dans le Gard - photos Freddy Paulet

 

La semaine dernière, le gel tardif a fait des dégâts sur les régions méditerranéennes. Les vignobles du Languedoc et de Provence ont parfois été soumis à des températures comprises entre -3 et -5 degrés. En pleine période de montée de sève, les bourgeons sont très sensibles et ont été détruits par le gel.

Dans le Gard, plusieurs parcelles ont été fortement impactées. À Moussac, un viticulteur témoigne de la perte quasi-totale de sa récolte. Dans ses vignes, seuls 10 à 20% des bourgeons ont survécu aux températures hivernales, une véritable catastrophe qui condamne la saison. Plusieurs producteurs sont dans la même situation du Languedoc à la Provence avec des dégâts plus ou moins importants sur les vignes ou autres arbres fruitiers.

 

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Dégâts liés au gel dans les vignes de Blanzat dans le Puy-de-Dôme en milieu de semaine dernière - via La Montagne

 

Les régions du centre et du nord-est de la France n'ont pas été épargnées, bien que les dégâts soient très hétérogènes selon les départements et les parcelles. Par endroits, le thermomètre est descendu entre -4 et -6 degrés durant les fins de nuits les plus froides, causant le gel partiel de certaines parcelles de vignes.

L'Auvergne est une région fortement touchée. Les vignes du Puy-de-Dôme ont subi des dégâts importants la semaine dernière avec des gelées proches de -5 degrés dans certaines localités, comme du côté de Blanzat (photos ci-dessus). Si les pertes sont moins importantes que dans le Languedoc ou en Provence, elles ne sont pas négligeables, d'autant que de nouvelles gelées de la même intensité s'observent ces jours-ci.

Plusieurs viticulteurs du Grand-Est et de Bourgogne-Franche-Comté déplorent aussi des pertes, même si ces dernières sont moindres que durant les épisodes de gel connus au cours des mois d'avril 2017 et 2019. Les températures étaient alors descendues encore un cran plus bas, 2 à 3 semaines plus tard dans la saison.

Les producteurs pourront se réjouir des prévisions plus douces à compter de la fin de la semaine avec la disparition du risque de gel ce week-end et le retour de températures printanières l'après-midi.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.