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Goutte froide : fraîcheur et humidité en vue ces prochains jours

Comme nous l'évoquions il y a quelques jours, ce début de mois de juin se montre assez mitigé avec des conditions relativement fraîches et parfois humides (>>). Et cette situation devrait se prolonger... et même se dégrader davantage au cours de la semaine du 8 au 14 juin. 

Les modélisations jusqu'alors assez incertaines semblent désormais se rejoindre sur un fait notable : le glissement et l'isolement d'une "goutte froide" (dépression d'altitude) à partir de mercredi sur le Nord-Ouest de la France, puis dès jeudi sur l'ensemble du pays. Celle-ci pourrait tournicoter sur elle-même et être rejoindre à terme par une seconde dépression en fin de semaine, laissant augurer de longues journées bien maussades !

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Anomalie du géopotentiel à l'altitude 5500m (500hPa) - du 10 au 15 juin 2020 - Modèle GFS via TropicalTidbits

 

Une goutte froide est une dépression d’altitude fermée, c’est-à-dire coupée de la circulation générale d’Ouest en Est marquée par le jet-stream qui sépare l’air polaire de l’air doux. A son passage, le gradient thermique vertical (l'écart de température entre le sol et l'altitude) augmente, crée de l’instabilité (averses, orages), et apporte de l'air frais.

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Schéma d'une goutte froide - Info Météo

 

Les conséquences de cette (ces) goutte(s) froide(s) pour la 2e partie de semaine prochaine se remarqueront sur deux paramètres : au niveau pluviométrique mais également sur les températures.
 

Il faudra en effet s'attendre à des précipitations relativement abondantes sur la majorité des régions à partir du mercredi 10 / jeudi 11 juin, prenant parfois un caractère orageux. Deux zones pourrait subir les pluies les plus importantes : le quart Sud-Ouest et notamment la chaîne Pyrénéenne d'un côté, le Centre-Est et notamment les Alpes de l'autre (cumuls pouvant atteindre les 100mm durant la semaine). Compte tenu de l'humidité actuelle des sols près des Pyrénées, il faudra surveiller les réactions éventuelles des cours d'eau, le risque d'inondations n'étant pas négligeable.
Seuls le Massif-Central et la région des Hauts-de-France pourraient être en retrait des plus fortes précipitations, même si cela reste à confirmer.

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Accumulation des précipitations jusqu'au dimanche 14 juin - Modèle GFS via WxCharts

 

Au niveau des températures, nous allons vivre des journées plutôt fraîches avec une impression quelques peu automnales sous ces pluies. Si les nuits et matinées ne seront pas froides compte tenu de la nébulosité, les températures peineront à grimper durant les après-midi. Sur l'ensemble de la semaine, les modèles tablent sur des températures environ 3°C sous les moyennes de saison à l'échelle nationale (anomalie atteignant 4 voire 5°C dans le Sud du pays). Une si longue séquence fraîche n'avait quasiment pas été observée durant cette année 2020 !

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Anomalie de température du dimanche 7 au samedi 13 juin - Modèle GFS via Karstein Haustein

 

Sous cette goutte froide et sous les pluies, les journées du jeudi 11 et vendredi 12 pourraient être quasi-automnales en direction de l'Ouest et du Sud de la France, à quelques jours seulement de l'été calendaire. Ces températures devraient tourner entre 15 et 17°C au meilleur de la journée sur de nombreuses régions !
Une "douceur" relative pourrait tenter de se maintenir sur le pourtour méditerranéen et le long des frontières du Nord-Est (autour des 20°C), ce qui resterait tout de même bien en deça des valeurs habituelles pour une mi-juin.

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Températures maximales prévues - jeudi 11 et vendredi 12 juin 2020 - Météo-Villes

Le week-end prochain est encore très incertain. Les gouttes froides sont en effet la hantise des prévisionnistes météo : un simple déplacement du centre dépressionnaire de l'ordre de 100 ou 200km peut influencer radicalement le temps dans un sens comme dans l'autre. Si le placement de la première dépression entre jeudi et vendredi semble calée, le déplacement de la seconde dépression pour le week-end est à l'heure actuelle très mal appréhendée. Si une tendance instable (mais un peu plus douce) semble de mise, ceci pourrait évoluer sensiblement.

N'hésitez pas à consultez très régulièrement nos prévisions détaillées et expertisées, mises à jour quotidiennement pour suivre l'évolution de la situation.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.