Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite

Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

Comme lors de chaque première semaine du mois, voici votre bilan cartographié du mois écoulé (température, pluviométrie, ensoleillement sur un panel de 73 stations *).

 

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

Novembre est le troisième et dernier mois de l'automne météorologique. Cette année, il était donc le théâtre des premières offensives hivernales avec les toutes premières chutes de neige de la saison en plaine (15 novembre en vallée du Rhône, et plus partiellement en Ile-de-France >>).

Si la toute première semaine de novembre a été plutôt douce (influence océanique), la seconde décade s'est averée relativement fraîche. Sans véritables gelées, ce sont les températures maximales (après-midi) qui ont alors été à la peine, avec des niveaux parfois inférieurs à un mois de janvier (>>). Une séquence fraîche qui a de nouveau fait place à un redoux océanique durant la fin du mois.

Ces variations de températures ont toutefois fini par se compenser, au point de finir assez proche de l'équilibre. Au final à l'échelle nationale, l'anomalie de température du mois de novembre 2019 est peu ou prou dans les moyennes, s'élèvant à +0.2°C.

Outre ces variations temporelles, notons également quelques disparités spatiales : les températures ont été sous les moyennes du côté de l'Occitanie (-0.7°C à Millau, Saint-Girons, Tarbes) ou en direction de la Bretagne et des côtes de la Manche (-0.7°C à Cherbourg, -0.5°C à Caen, -0.4°C à Boulogne et Lorient). A l'inverse, ce thermomètre a affiché des niveaux plus élevés qu'à l'accoutumée sur une grande partie Centre et Est de la France (+1.1°C à Lyon et Nevers, +1.0°C à Bourges).

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

 

 

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

Après un été exceptionnellement aride, un chamboulement majeur s'était produit à la mi-octobre avec le retour en force de l'humidité. Et cette tendance humide s'est confirmée et prolongée durant l'intégralité du mois (par ailleurs devenu le mois de novembre le plus dépressionnaire depuis au moins 60 ans).

A tel point que novembre 2019 se place au 4e rang des plus humides depuis 1959 avec un cumul mensuel moyen national de 166mm. Il se place derrière novembre 1996 (188mm), 2000 (176mm) et 2002 (172mm). La sécheresse est désormais officiellement terminée sur le pays.

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

Graphique Météo-France

 

Plusieurs secteurs ont subi des précipitations anormalement élevées : les régions Méditerranéennes (Provence, Côte d'Azur, Corse) concernées par une succession d'épisodes pluvieux parfois meurtriers (15 novembre >>, 22-24 novembre >>), et la façade Atlantique par une multitude de fronts océaniques musclés.

Les cumuls se sont alors avérés localement très conséquents. Des pointes en plaine supérieures à 500mm ont été observées en Provence, mais surtout sur le sud de l'Aquitaine où des cumuls d'une telle ampleur n'avaient jamais été vu jusque là  : 534mm à Saint-Martin-de-Hinx (Landes), 531.5mm à Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques), 503mm à Dax (Landes)...

Seul le quart Nord-Est du pays ainsi que le Roussillon n'ont globalement pas dépassé les 100mm au cours de ce mois. Exception notable : Perpignan n'a recueilli que 14mm !

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

 

Novembre 2019 est devenu le mois le plus pluvieux jamais observé sur de multiples stations entre les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, mais aussi en Corse, et plus localement dans le Finistère. Il s'agit également de records pour un mois de novembre sur les villes d'Agen, Albi, Auch, Limoges ou encore Rouen.

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

 

 

Très rares sont les villes à ne pas avoir atteint leur moyenne habituelle (déficit de 76% à Perpignan, 37% à Strasbourg, 19% à Lille, 5% à Dijon et Colmar). Dans l'Ouest et le Sud, il est même généralement tombé plus de deux fois la norme (excédent de 100% = 2 fois la norme).

En direction de l'Aquitaine et de la région PACA, ces excédents atteignent même des valeurs remarquables : 3.7 fois la moyenne d'un mois de novembre "normal" à Marseille-Marignane (+276%) et à Mont-de-Marsan (+272%), 3.4 fois à Dax (+245%), 3.3 fois à Nice (+231%)...

Après un excédent de +50% pour octobre, notre mois de novembre était donc encore plus humide : l'anomalie nationale pluviométrique mensuelle s'élève à +84% sur notre panel de stations !

 

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

 

 

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

Pluviométrie et ensoleillement étant deux paramètres étroitement liés, il n'y a alors pas besoin de dessin pour comprendre à quel point astre était globalement aux abonnés absents durant le mois dernier.

Excepté sur le pourtour Méditerranéen, aucune station métropolitaine n'a observé plus de 100 heures de soleil au cours du mois de novembre (maximum de 146 heures à Montpellier). Une large diagonale entre la Nouvelle-Aquitaine et le Grand-Est a même eu du mal à dépasser la barre des 50 heures : notons les 39 petites heures d'ensoleillement à Rouen (moins de 2h par jour), 41 heures à Strasbourg et Nancy, 47 heures à Limoges, 48 heures à Dax...

 

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

 

Des records de faible ensoleillement pour un mois de novembre ont d'ailleurs été battus sur trois villes : à Biarritz (49h35), à Pau (56h55) mais aussi à Ajaccio (87h12).

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

La très grande majorité des départements n'ont pas atteint leur seuil d'ensoleillement habituel lors de ce mois de novembre (les zones excédents sont restreintes, avec +10% à Saint-Quentin, +8% à Caen, +2% à Charleville-Mézières, Troyes et Rennes). Le manque de soleil a été particulièrement criant dans le quart Sud-Ouest (souvent de -40%), là où les pluies se sont avérées très abondantes : par endroit, cet ensoleillement a été près de 2 fois inférieur à la normale (-52% à Biarritz, -49% à Dax, -43% à Tarbes, Brive et Limoges).

A l'échelle nationale, nous obtenons alors un déficit d'ensoleillement pour le mois de novembre 2019 de -19%

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

 

* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dax, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

Image d'illustration pour Gris et particulièrement humide : le bilan climatique de novembre 2019

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.