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Harvey, Irma, Maria : Dévier ou affaiblir les ouragans ?

En collaboration avec Caroline Muller, chargée de recherche au CNRS, Fabrice Pouliquen revient sur plusieurs pistes envisagées depuis l'après-guerre pour contrôler la trajectoire et l’intensité des ouragans, en vain, via cet article pour 20 Minutes.

Dès 1947, dans le cadre du programme Cirrus financé par l’armée américaine et la firme General Electric (>>), un avion ira jusqu’à larguer 36 kg de gaz carbonique au-dessus d’un cyclone dans l’Atlantique pour en modifier l’enveloppe nuageuse. Dans la foulée, le projet Stormfury, financé par le gouvernement américain de 1963 à 1982 et testé sur quatre cyclones différents, visait à ensemencer l’extérieur de l’œil du cyclone avec de l’iodure d’argent afin de former un œil plus grand et de ce fait moins puissant.

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Wikipédia

Dans un autre genre, Hugh Willoughby, professeur à l’université de Miami, proposait en 1990 d’envoyer une bombe nucléaire au cœur des ouragans, tandis qu’Arkady Leonov, professeur en physique mathématique à l’université d’Akron (Ohio) proposait de faire voler des avions supersoniques autour de l’œil de l’ouragan, l’énergie déployée lors du passage du mur du son pouvant, selon lui, refroidir l’air et affaiblir la structure de l’ouragan. Deux mauvaises idées, douche le Huffington Post (>>). La première étant dangereuse pour la planète, la deuxième dangereuse pour les pilotes et, l’une comme l’autre ne pouvant rivaliser avec l’énergie produite par un cyclone. D’autres projets ont travaillé à des techniques pour dévier la trajectoire des ouragans et les amener vers des courants d’eau froide. C’était notamment l’idée du procédé « Salter Sink » imaginé par l’entreprise Intellectual Ventures et rendu public en 2009. L’idée était de placer des entonnoirs géants dans les couloirs empruntés par les ouragans pour y capter l’eau de surface et l’expédier dans les profondeurs où elle serait mélangée à des eaux plus froides. Même la NASA s’en est mêlée. En 2004, le chercheur Ross Hoffman a reçu 500000 euros de fonds de l’agence spatiale américaine pour son projet qui consisterait à envoyer des micro-ondes depuis l’espace sur les cyclones afin d’en dévier la trajectoire.



Le bilan est implacable. Ces idées sont soit onéreuses, soit farfelues, soit même dangereuses pour la planète. Les ouragans nous mettent face à des échelles sur lesquelles l’homme n’a pas d’impact conclut Caroline Muller. Il faut bien avoir conscience de l’énergie déployée par un ouragan et de l’ampleur de ces phénomènes : Irma, l’un des ouragans les plus puissants jamais enregistré dans l’Atlantique, laissait voir aux images satellites une masse nuageuse compacte d’environ 700 km de diamètre.

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Ouragan Irma - 4 septembre 2017 à 17 h 24 TU - NASA

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.