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Froid / Fraîcheur / GelPrévisions météo

Jusqu'à quand la fraîcheur va-t-elle persister ?

Retour d'une fraîcheur généralisée cette semaine

Après une semaine contrastée sur la France avec le retour d'une chaleur plus estivale mais également plus instable au Sud et des températures encore justes au Nord, la fraîcheur envahit de nouveau la totalité du pays en ce début de semaine.

 

Le flux bascule en effet au Nord-Ouest en marge d'une zone dépressionnaire circulant sur la Scandinavie, apportant une masse d'air bien fraîche pour la période en altitude sur la France venue du Nord de l'Atlantique.

Animation des anomalies de températures à 850 hPa sur l'Europe du 10 au 16 juin 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Si la fraîcheur s'annonce marquée en altitude dans les prochains jours, elle se fera également ressentir près du sol avec des valeurs restant largement sous les normales de saison sur la quasi-totalité du pays jusqu'en fin de semaine.

Animation des anomalies de températures à 2m sur la France du 10 au 17 juin 2024 – Via TropicalTidBits

 

Les températures seront ainsi situées en général 4 à 8°C sous les moyennes de la période en milieu de semaine sur la France avec des matinées parfois très fraîches, d'abord sur le Nord du pays dès ce mardi puis sur de plus nombreuses régions pour la suite de la semaine. 

 

Températures minimales attendues sur la France entre le 11 et le 14 juin 2024 - Modèle ECMWF HRES via meteologix

 

Les après-midi resteront également bien frais pour la période sur de nombreuses régions avec un ressenti parfois plus digne de l'automne que d'un début d'été météorologique. Nous resterons toutefois loin des record de fraîcheur de la période.

Températures maximales attendues sur la France du 11 au 14 juin 2024 – Météo-Villes

 

La fraîcheur, très récurrente ces dernières semaines, ne semble donc plus vouloir quitter notre pays, mais jusqu'à quand celle-ci va-t-elle perdurer ?

 

Vers une fin de semaine plus contrastée ?

Si la majorité de la semaine se déroulera sous des températures fraîches sur la quasi-totalité de la France, le week-end pourrait être quant à lui plus contrasté. Une nouvelle zone dépressionnaire devrait en effet venir s'isoler près des îles britanniques en fin de semaine, apportant un nouveau basculement du flux en altitude.

 

Celui-ci devrait en effet basculer au Sud-Ouest, engendrant une remontée des températures sur une partie de l'Est et du Sud de la France tandis que l'Ouest et le Nord resteraient sous une influence plus océanique et donc encore une fois plus fraîche.

Situation atmosphérique attendue pour le week-end des 15 et 16 juin 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Ainsi, les températures pourraient se montrer bien plus contrastées que les jours précédents sur la France avec un ressenti de nouveau plus doux voire assez chaud sur le Sud et l'Est mais encore frais pour une mi-juin sur le reste du pays, de façon similaire à ce que nous avons pu connaître ces derniers jours.

Températures maximales attendues pour le week-end des 15 et 16 juin 2024 – Météo-Villes

 

Qu'en est-il de la suite ?

La semaine suivante pourrait de nouveau être dominée par la fraîcheur hors saison. En effet, la zone dépressionnaire située sur les îles britanniques se décalerait plus à l'Est, apportant de nouveau un temps perturbé, humide et surtout frais sur la majorité de la France sous influence océanique. Un scénario faisant pour le moment l'unanimité sur les principaux modèles de prévision.

 

Situation atmosphérique sur l'Europe pour le milieu de semaine du 17 au 23 juin 2024 – Modèles ECMWF et GFS via WX CHARTS

 

Ainsi, pas de chaleur estivale à attendre durant cette semaine du 17 au 23 juin sur notre pays mais au contraire des températures de nouveau situées sous les normales de la période de façon similaire aux semaines précédentes.

Anomalies de températures à 2m sur l'Europe pour la semaine du 17 au 23 juin 2024 – ECMWF

 

La fin du mois de juin est encore assez indécise. Si les températures pourraient repartir progressivement à la hausse, rien ne dit pour autant que le ressenti ne se montrera pour autant très estival. En effet, les principaux modèles de prévision à long terme ne sont pas véritablement en accord quant aux températures attendues pour cette dernière semaine de juin.

Le modèle européen ECMWF est encore assez frais sur notre pays, toujours sous l'influence d'un flux faiblement océanique et potentiellement encore humide alors que le modèle américain CFS est quant à lui un peu plus chaud avec des températures pouvant repasser au-dessus des normales de la période.

 

Anomalies de températures sur l'Europe pour la semaine du 24 au 30 juin 2024 – ECMWF et CFS

 

Une tendance qu'il conviendra donc de confirmer ou non dans les prochains jours. Dans tous les cas, ce mois de juin pourrait se dérouler sans période de chaleur marquée et durable, ce qui contraste fortement avec ce que nous avons pu connaître ces dernières années.

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.