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L'automne est-il arrivé en avance cette année ?

Pour la première fois depuis début 2022, nous venons de vivre un mois plus frais que la normale. Beaucoup trouvent les températures actuelles trop fraîches. L'automne est-il arrivé en avance ?

 

Septembre sous les normales : un petit événement

Le graphique ci-dessous montre l'écart à la normale des températures au cours du mois de septembre 2024. Si les premiers jours avaient encore des airs d'été, la situation a drastiquement évolué dès le 10 septembre avec des températures plongeant nettement sous les normales de saison durant une semaine. Après un petit redoux du 19 au 26, les derniers jours du mois ont de nouveau vu le thermomètre plonger sous les moyennes saisonnières. À l'arrivée, l'anomalie thermique aux normales 1991-2020 est de -0,4°C en France.

Écart à la normale des températures durant le mois de septembre 2024 - Météo France

 

 

Une anomalie de -0,4°C est peu significative et septembre 2024 peut être considéré comme un mois thermiquement "de saison". Cependant, ce chiffre n'est tout de même pas anodin. En effet, il faut remonter au mois de janvier 2022 - soit plus de deux ans et demi en arrière - pour retrouver un mois avec un bilan thermique sous le 0°C dans notre pays ! À l'époque, le déficit avait été de -0,5°C. Ce mois de septembre 2024 a donc mis fin à une série record de 31 mois consécutifs sans anomalie thermique négative !

Écarts thermiques mensuels aux normales 1991-2020 de janvier 2022 à septembre 2024 - via Serge Zaka

 

 

De plus, le chiffre de -0,4°C n'est pas forcément représentatif de notre perception. En effet, ce sont surtout les températures diurnes qui ont été basses alors que les valeurs nocturnes ont enregistré un léger excédent à la normale. Or, notre ressenti se base en grande partie sur les températures du jour, lorsque nous sortons. Si l'on ne prend en compte que les températures maximales, le déficit à la normale 1991-2020 plonge à -1°C à échelle de la France mais il s'enfonce localement vers -3°C dans le sud-ouest ! À Toulouse, il n'y a eu que 4 jours sur 30 atteignant la barre des 25°C, alors que cette valeur correspond à la normale mensuelle de la ville !

Écarts à la normale 1991-2020 des températures maximales en septembre 2024 - Météo France

 

 

Un coup de fraîcheur marqué et précoce

Comme nous l'avons évoqué au début de l'article, la France a vécu un coup de fraîcheur précoce d'ampleur considérable dès le 10 septembre. La deuxième décade du mois de septembre 2024 a vu les températures s'enfoncer 2 à 4°C sous les normales de saison du sud-ouest aux régions de l'est, comme l'illustre la carte ci-dessous. Une telle anomalie sur une période de 10 jours est significative. Arrivant avant la date de l'équinoxe d'automne, elle a largement contribué à l'impression d'automne précoce que beaucoup ont ressenti.

Anomalie thermique en Europe du 11 au 20 septembre 2024 - JMA

 

 

Ce coup de fraîcheur de la deuxième décade de septembre 2024 s'est avéré marqué, surtout dans un climat réchauffé où nous sommes désormais habitués à voir la chaleur se prolonger. Les régions de plaine ont assisté à de véritables giboulées avec des averses de petite grêle tandis que la neige s'est invitée à des altitudes basses pour la saison, blanchissant les sols du Jura dès 1300 mètres le 13 septembre ! De plus, de petites gelées blanches sont apparues avant même la mi-septembre dans certaines campagnes. Un véritable cocktail automnal.

Neige à 1300 mètres dans le massif du Jura le 13 septembre 2024 - Marc Baumgartner

 

 

Trop de pluie et pas assez de soleil

Si les températures ont été souvent fraîches, la température n'est pas le seul paramètre justifiant cet automne précoce. Avec un cumul de pluie moyen de 119 mm à échelle nationale, septembre 2024 fut le mois de septembre le plus humide en France depuis le début du siècle ! De nombreuses régions ont reçu plus de 100 mm et on a recueilli jusqu'à 364 mm à Égletons en Corrèze et 351 mm au Ballon de Servance en Haute-Saône ! Il faut remonter 25 ans en arrière pour retrouver un mois de septembre plus arrosé. Inévitablement, cette humidité excessive nous a plongé rapidement dans l'automne.

Écart à la normale 1991-2020 de la pluviométrie au mois de septembre 2024 - Météo France

 

 

En plus de la fraîcheur et des précipitations abondantes, un autre paramètre est venu accentuer le sentiment d'automne précoce : l'ensoleillement. En effet, aucune région française n'est parvenue à atteindre sa normale d'ensoleillement au cours de ce mois de septembre 2024. Le déficit national est d'environ -20% mais il dépasse parfois les -40% entre le Massif Central et les Alpes ! À Limoges, il n'y a eu que 109 heures de soleil alors que la normale est de 198h (déficit de -45%) ! Ce chiffre est même inférieur à la normale d'octobre (135h)... Pas étonnant que la perception du mois fut très automnale.

Écart à la normale 1991-2020 de l'ensoleillement au mois de septembre 2024 - Météo France

 

 

Un contraste saisissant avec septembre 2023

Enfin, il faut aussi souligner que nous avons perdu nos repères. En effet, les dernières années nous ont habitué à vivre des épisodes de chaleur tardifs à l'automne. L'an dernier, le mois de septembre avait été tout bonnement historique avec une anomalie mensuelle de +3,6°C à échelle nationale ! L'écart à la normale avait même localement atteint les +5°C dans le centre de la France ! Septembre 2023 avait pulvérisé le record de septembre 1949 et les journées des 4 et 9 septembre 2023 furent les plus chaudes jamais observées en France si tard dans l'année !

Écart à la normale des températures en France au mois de septembre 2023 - Météo Villes

 

 

Le 9 septembre 2023, la moyenne des températures maximales en France était de 33°C, un chiffre jamais observé si tard dans l'année ! Comme le montre la carte ci-dessous, on atteignait les 35°C jusque dans les Hauts-de-France et en Bretagne tandis qu'il faisait 37°C en Aquitaine ! Quand 12 mois plus tard les températures de l'après-midi plafonnent près de 20°C en dessous de ces valeurs, il y a de quoi perdre ses repères. Pourtant, les températures de ce début d'automne 2024 sont infiniment plus normales que celles du début d'automne 2023 !

Températures maximales en France le 9 septembre 2023 - infoclimat.fr

 

En résumé : compte tenu de la fraîcheur des après-midi, de la pluviométrie abondante et du déficit d'ensoleillement, on peut raisonnablement évoquer un automne précoce cette année. Cependant, il ne faut pas oublier que certains débuts d'automne par le passé ont été sensiblement plus frais et que les records de chaleur rencontrés ces derniers automnes faussent notre perception d'un automne dit "classique".

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.