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L'automne s'installe : fraîcheur et risque de gelées blanches ce 29 septembre

 

Un flux de Nord-Ouest porteur d'une grande fraîcheur

L'automne est décidément bien à l'heure cette année et la chaleur estivale semble loin derrière nous. Alors que ce mois de septembre devrait être le premier mois sous les moyennes depuis janvier 2022 (presque 3 ans !), les températures ont de nouveau radicalement chuté en cette fin de semaine, à l'arrière de la dépression Aitor (cette dernière ayant apporté d'abondantes précipitations sur tout le pays ces derniers jours >>).

Malgré le retour de l'anticyclonique, notre pays se retrouve dès lors face à un flux de Nord-Ouest porteur d'une masse d'air très fraîche en provenance d'Islande et d’Écosse pour ce week-end du 28 et 29 septembre.


Situation générale observée ce 28 septembre 2024 - ECMWF

 

Durant ce week-end, il faudra se situer sur l'extrême Sud du pays et près de la Méditerranée pour observer des températures au-dessus des 20°C. Sur la moitié Nord, le thermomètre peinera même à franchir la barre des 15°C, soit des valeurs 4 à 6°C sous les moyennes habituellement observées pour une fin de mois de septembre. Ces valeurs représentent des niveaux plus classiques d'un début de mois de novembre.

 


Températures maximales prévues les 28 et 29 septembre 2024 - Météo-Villes

 

Le retour ponctuel des gelées blanches

Mais ce n'est pas tout, puisque la fraîcheur voire même le froid sera aussi de la partie le matin. A la faveur du retour de l'anticyclone, du dégagement du ciel et de l'affaiblissement des vents durant la nuit, nous devrions assister à un phénomène de rayonnement nocturne durant la nuit de samedi à dimanche : la faible douceur emmagasinée en journée est rendue vers l'atmosphère, provoquant une baisse des températures près du sol.

 

Résultat : nous devrions assister au retour des gelées blanches en matinée de ce dimanche 29 septembre dans la plupart des campagnes du Nord-Est et de l'Est du pays, mais également sur le Massif-Central et les plateaux Normands. En dehors des zones de relief (Alpes, Jura ou encore Massif-Central), de véritables gelées (températures négatives) pourront aussi être relevés très localement en plaine dans les campagnes habituellement les plus froides de Bourgogne, de la région Centre, ou encore de Champagne-Ardennes.


Risque de gelée blanche en matinée du 29 septembre 2024 - Météo-Villes

 

Lorsqu'il arrive que vous ayez votre jardin blanchi ou votre pare-brise à gratter alors que les températures sont faiblement positives, il s'agit d'une situation de "gelée blanche". Ceci n'est pas dû à un dysfonctionnement mais au fait que les températures sont relevées à "hauteur d'Homme" selon les normes de l'Organisation Mondiale de la Météorologique (1m50 à 1m70). Après une nuit claire et sans vent, le sol s'est refroidi plus vite que l'air, ce qui explique cette différence.

Comme ces gelées ne sont pas mesurées par les stations habituelles, elles peuvent passer au travers des mesures. Afin de contrer ce phénomène, un capteur normalisé est placé à 10 cm au-dessus du sol sur certaines stations afin de mesurer l'ampleur de ces gelées blanches.

Image d'illustration pour Retour des gelées en plaine
Illustration de mesure d'une gelée blanche - Photo : Jérémie GAILLARD

 

Une situation plutôt classique pour une fin septembre

Le risque de véritable gelée (au sens propre du terme avec températures négatives) est en général limité aux abords des reliefs avant la mi-octobre. En effet, en moyenne en France, les gelées apparaissent entre entre le 10 et le 15 du mois d'octobre dans le Nord-Est en campagne, et une quinzaine de jours plus tard en ville. On arrive plutôt sur la fin octobre en allant vers l'Ouest puis novembre voire même décembre en se rapprochant de la côte Atlantique ou de la Méditerranée.

Image d'illustration pour Retour des gelées en plaine
Date moyenne des premières gelées d'automne en France - extrait du livre de Jacques Kessler "le climat de la France"

 

Toutefois, il ne s'agit que de simples moyennes. En effet, certaines gelées ponctuelles peuvent se produire bien plus tôt encore dans la saison, dès le mois de septembre. En France métropolitaine (et en plaine), les gelées apparaissent parfois avant le 15 septembre entre le Nord-Est et le Massif central. C'était d'ailleurs le cas en cette année 2024 il y a seulement deux semaines, avec quelques gelées localisées mesurées en plaine durant la matinée du 15 septembre 2024 :

  • -1.6°C à Saint-Loup-sur-Aujon (Haute-Marne)
  • -0.9°C à Chambonchard (Creuse)
  • -0.8°C à Mourmelon-le-Grand (Marne)
  • -0.7°C à Epinac (Saône-et-Loire)
  • -0.2°C à Dornes (Nièvre)
  • -0.2°C à Montluçon (Allier)
  • -0.1°C à Saint-Ouen-les-Parey (Vosges)

 

Ces possibles gelées attendues ce dimanche ne sont donc pas exceptionnelles dans les régions citées, mais en avance d'environ 2 semaines, ce qui est peu au cours d'une saison aussi variable que l'automne. Quant aux gelées blanches, celles-ci sont même monnaie courantes en septembre, et peuvent se produire localement dans les secteurs les plus froids du Nord-Est ou encore du Massif-Central dès la fin du mois d'août.

Date des gele?es les pluies pre?coces - Y'a plus de saison ! Guillaume Se?chet
Dates des gelées les plus précoces et chronique des principales gelées précoces en France - Extrait du livre Y'a plus de saison ! 2008 - Guillaume Sechet

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.