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L'hiver 2019-2020 devient le plus chaud jamais mesuré en France !

Comme à chaque début de mois, nous établissons un bilan cartographié du mois ou de la saison écoulée. Voici donc les données de l'hiver météorologique 2019-2020 (décembre-janvier-février) en terme de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

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L'hiver météorologique est désormais terminé... et il semble ne pas avoir du tout débuté ! Avec une anomalie nationale de +2.7°C, le constat est implacable : il s'agit de l'hiver le plus chaud jamais mesuré en France métropolitaine ! Cet hiver 2019-2020 devance désormais l'hiver 2015-2016 (+2.6°C) et 1989-1990 (+2.0°C). Sur les 10 hivers les plus chauds depuis 1900, quatre ont été observés au cours des 10 dernières années.

Chacun des trois mois composant cet hiver météorologique a été largement au dessus des moyennes de saison, avec un pic notable en février.
Décembre 2019 : +2.4°C (>>)
Janvier 2020 : +2.2°C (>>)
Février 2020 : +3.6°C

Les journées avec températures inférieures aux moyennes se sont comptées sur les doigts d'une main, et les gelées ont été plutôt rares (en tout début et fin de mois de décembre par exemple avec -7.8°C à Colmar le 5/12 et -5.7°C à Charleville-Mézières le 31/12, ou encore autour du 20 janvier avec -5°C sur Rodez et -4° à Auch >>). Si des chutes de neige ont été observées hâtivement en plaine en vallée du Rhône en novembre, ce n'était pas le cas au cours de l'hiver. Notons, très récemment, un petit épisode classique dans le Nord-Est le 27 février (4cm à Charleville-Mézières et Langres) >>

Pour le reste, ce sont des températures souvent record qui ont été observées, notamment en février avec plusieurs jours de chaleur dans la moitié Sud. Notons le 3 février (27.8°C à Cambo-Les-Bains >>), le 11 février (27.8°C à Alistro), le 16 février (28.3°C à Oloron >>) ou encore le 23 février (25.9°C à Montclus >>).

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En regardant plus en détail, nous constatons que cette douceur remarquable a été relativement homogène et généralisée. Si l'anomalie tourne autour des 2°C du côté de la Bretagne, de la Basse-Normandie et de la Corse (+1.5°C à Brest, +1.7°C à Cherbourg, +2°C à Bastia), elle dépasse souvent les 3°C sur le Centre-Val-de-Loire, l'Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté et le Grand-Est.

Pour les anomalies les plus élevées, notons jusqu'à +3.4°C à Clermont-Ferrand et Colmar ou encore +3.3°C à Besançon, Lyon, Strasbourg, Nevers... Pour Paris-Montsouris, cette anomalie sur l'hiver a atteint +2.7°C.

 

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Au niveau des précipitations, le bilan est un peu plus contrasté avec +8% à l'échelle nationale.

Le mois de décembre a été particulièrement arrosé notamment les deux premières décades du mois se sont averées agitées avec plusieurs coups de vents & tempêtes (Atiyah le 8 >>, les trois tempêtes Toni, Uwe et Veiko le 13 et 14 >>, les deux tempêtes Elsa et Fabien du 20 au 22 >> >> >>) porteuses de précipitations abondantes et d'inondations sur le sud de l'Aquitaine ou bien en Corse. Un nouvel épisode Méditerranéen majeur avait par ailleurs concerné la Côte d'Azur le 1er décembre >>. La fin du mois a été d'un tout autre acabit avec la mise en place d'un temps anticyclonique bien plus calme et sec.


La fin décembre et le mois de janvier ont été au contraire assez secs et anticycloniques. La journée du 20 janvier a marqué un record historique de pression d'après-guerre avec 1049,7hpa à Abbeville. Seule exception : l'aiguat ayant touché le Roussillon du 20 au 23 janvier, et ayant provoqué une crue majeure de l'Aude et de l'Agly (>>).


Pour février, la tendance s'est de nouveau inversée avec le retour des pluies, provoquant quelques inondations dans le Nord-Est en début de mois (>>). De nouvelles tempêtes ont aussi fait l'actualité (Ciara le 7 >>, Inès le 13, Dennis le 15 et 16 >>, Bianca le 27 >>, Jorge le 29 >>).

En terme de bilan mensuel :
Décembre 2019 : +33% (>>)
Janvier 2020 : -31% (>>)
Février 2020 : +21%
 

L'hétérogénéité n'est pas que temporelle puisqu'elle est aussi spatiale. Le sud de l'Aquitaine, les Pyrénées, la Corse, le Languedoc , la Provence, la Côte d'Azur ainsi qu'une grande partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont obtenu moins de pluie que lors d'un hiver "normal" (déficit atteignant -62% à Montpellier, -55% à Hyères, -51% à Bastia, -34% à Saint-Etienne, -30% à Biarritz, -27% à Lyon). A l'inverse, c'est toute la moitié Nord de la France qui a observé un hiver relativement humide avec un excédent compris entre 15 et 40% selon les secteurs, voire même plus de 50% sur les Hauts-de-France (+55% à Abbeville, +54% à Boulogne-sur-Mer).

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Au niveau du cumul total sur l'ensemble de ces trois mois, plusieurs villes d'Auvergne ainsi que d'Alsace n'ont pas franchi la barre les 100mm (60mm à Clermont-Ferrand, 69mm à Saint-Etienne, 95mm à Colmar, 96mm au Puy-en-Velay), habituel en cette saison en flux d'Ouest (relief bloquant les précipitations). C'est également le cas près de la Méditerranée (67mm à Montpellier, 93mm à Hyères).


Sur l'Ouest et surtout sur la moitié Nord, ces pluies ont été bien plus fréquentes, avec souvent plus de 200mm. La barre des 300mm a même été dépassée dans le Nord-Ouest, le long des côtes de la Manche, en Champagne-Ardennes mais aussi sur le relief des Alpes. Très localement, le cumul total a même dépassé les 400mm sur l'ensemble de ces trois mois : jusqu'à 479mm à Brest et 404mm à Bourg-Saint-Maurice.  Pour Paris, ce cumul a atteint 206mm.

 

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En terme d'ensoleillement, le bilan est excédentaire pour chacun des trois mois de cet hiver météorologique. Les périodes de nuages bas et de brouillards plaqués au sol sous les anticyclones ont été relativement peu fréquents cette année, au bénéfice d'un doux soleil. Le bilan a toutefois été un peu plus contrasté en ce mois de février avec des perturbations océaniques plus nombreuses. Sur l'ensemble de l'hiver, le bilan est excédentaire de +14% environ.

Voici le détail mensuel :
Décembre 2019 : +20% (>>)
Janvier 2020 : +16% (>>)
Février 2020 : +9%

Cet ensoleillement a été conforme aux moyennes voire même légèrement déficitaire sur le pourtour méditerranéen (-9% à Millau, -8% à Montpellier, Nîmes et Saint-Auban) ainsi que sur le Finistère (-8% à Brest). C'est sur les Hauts-de-France où ce déficit s'est montré le plus marqué, atteignant -32% à Abbeville et -20% à Beauvais.
Partout ailleurs, le soleil s'est montré plus généreux que d'habitude, parfois dans des proportions notables. L'excédent dépasse alors les +20% sur le Centre et dans l'Est (plus localement sur les Côtes-d'Armor et la Haute-Corse). Pour les excédents les plus importants, notons un bilan de +44% à Colmar, +42% à Nevers ou encore +36% à Langres. Ce bilan atteint +31% à Paris.
 

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En cumulé, c'est bien évidemment, et comme toujours, près de la Méditerranée où ce soleil s'est montré le plus régulièrement avec plus de 400 heures (voire même localement plus de 500h avec un pic de 554 heures de soleil à Bastia).
Ce nombre d'heures chute graduellement en gagnant vers le nord. Hormis Colmar (327h) et Poitiers (300h), aucune ville n'a dépassé la barre des 300h sur cette moitié Nord de la France. Pire encore, nous chutons sous les 200 heures au nord de la Seine et localement sur le Finistère (minimum observé de 140 heures à Abbeville, 155 heures à Beauvais, 168h à Charleville-Mézières, 187h à Brest, 195h à Saint-Quentin). Pour Paris, cet ensoleillement a été de 253 heures.

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* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Récapitulatif :

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.