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Douceur / Forte chaleur / IncendiesFroid / Fraîcheur / GelExplication des phénomènes

La France, épicentre de la fraîcheur cette semaine !

La France de nouveau sous l'influence de gouttes froides cette semaine

Alors que nous arrivons bientôt au début du mois de juin, le ressenti est loin d'être chaud sur la majorité de la France depuis la mi-mai en raison de l'influence de gouttes froides circulant entre l'Atlantique et l'Ouest de l'Europe, apportant de l'instabilité récurrente et des températures régulièrement sous les normales de saison.

Évolution de l'indicateur thermique national sur la France depuis le 1er mai 2024 – Infoclimat.fr

 

Ces températures trop justes pour la période vont de nouveau persister cette semaine sur notre pays, la situation n'évoluant pas vraiment en altitude. En effet, une nouvelle goutte froide va venir s'isoler sur l'Ouest de l'Europe cette semaine, s'écoulant des îles britanniques vers notre pays d'ici le week-end.

Animation des anomalies de géopotentiels du 27 mai au 2 juin 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

En conséquence, les températures vont de nouveau rester sous les normales de la période sur la majorité du pays sous l'influence de cette nouvelle goutte froide, et ce au mois jusqu'au début du mois de juin.

Animation des anomalies de températures à 2m sur l'Europe du 27 mai au 3 juin 2024 – Via TropicalTidBits

 

Ainsi, le ressenti s'annonce loin d'être digne d'une fin mai sur la France dans les prochains jours dans la continuité des semaines précédentes, bien que ce temps durablement perturbé et frais ne semble finalement pas si insupportable que ça pour bon nombre de français !

 

 

Une fraîcheur cantonnée à la France !

Comme on peut le remarquer sur l'animation précédente, cette fraîcheur restera toutefois cantonnée aux abords de notre pays cette semaine. Une large majorité de l'Europe verra au contraire des températures bien au-dessus des normales de la période dans les prochains jours.

Anomalies de températures sur l'Europe pour la semaine du 27 mai au 2 juin 2024 – ECMWF

 

Les anomalies positives de températures les plus marquées seront observées paradoxalement sur le Nord de l'Europe dans les prochains jours, notamment du côté de la Scandinavie par effet de vases communicants.

Les températures anormalement élevées sont en effet repoussées sur cette région de l'Europe avec la mise en place d'un flux de Sud/Sud-Est soutenu à l'avant des zones dépressionnaires affectant la France et les îles britanniques.

Schéma de la situation atmosphérique sur l'Europe pour la fin de semaine du 27 mai au 2 juin 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Ainsi, le ressenti s'annonce très estival du côté de la Scandinavie dans les prochains jours, notamment entre la Suède et la Finlande où les maximales pourront dépasser les 26-28°C sur les secteurs les plus chauds d'ici le week-end, des valeurs dignes du plein été,

 

 

Températures maximales attendues sur la Scandinavie entre le 29 mai et le 1er juin 2024 – Modèle ECMWF Hres via meteologix

 

Ces températures se situeront parfois au-dessus des records de la période sur ces régions comme c'est d'ailleurs le cas depuis déjà plusieurs jours. En effet, des records de douceur/chaleur ont déjà été battus ces derniers jours sur la Scandinavie. En Norvège par exemple, une cinquantaine de records mensuels ont été battus depuis la semaine dernière et on a pu relever plus de 30°C sur certaines stations ce 26 mai. Par exemple :

  • 31,1°C à Frosta
  • 30,8°C à Hitra-Sandstad
  • 30,2°C à Steinkjer - Søndre Egge
  • 30,1°C à Åfjord
  • 30°C à Værnes

Record mensuel régional de chaleur à Frosta en Norvège ce 26 mai 2024 – Via Twitter @EKmeteo

 

Cette chaleur hors-saison, déjà record, va donc persister au moins jusqu'au début du mois de juin sur ces régions, s'opposant fortement à la fraîcheur quasi-automnale que connaîtra la France cette semaine.

 

Dans le même temps, un épisode de chaleur estivale concernera également l'Espagne, pourtant située bien plus proche de la France. En bordure de l'influence dépressionnaire venue de l'Atlantique, la péninsule ibérique va en effet connaître un net regain de chaleur dans les prochains jours avec des valeurs bien plus élevées que du côté de la Scandinavie.

Un pic de chaleur particulièrement marqué est en effet attendu entre le milieu et la fin de semaine entre le Sud de l'Espagne et le Sud-Est du Portugal avec des maximales pouvant dépasser les 36-38°C sur ces régions, localement plus sur les secteurs les plus chauds. Le contraste sera thermique s'annonce d'ailleurs très important entre le Nord de l'Espagne, influencé par l'air océanique plus humide et frais de façon similaire à la France et le Sud du pays, au contraire sous l'influence d'une masse d'air particulièrement chaude pour une fin mai venue du Nord de l'Afrique.

 

 

Températures maximales attendues entre le 29 mai et le 1er juin 2024 sur la péninsule ibérique - Modèle ECMWF Hres via meteologix

 

Ainsi, la France sera véritablement l'épicentre de la fraîcheur cette semaine en Europe. Sur le reste du continent, les températures s'annoncent au contraire bien plus élevées et même particulièrement chaudes pour la période entre la Scandinavie et la péninsule ibérique où des records de chaleur pourront être battus.

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.