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Mars : un mois souvent plus sec qu'on ne le pense

Si mars est réputé pour ses giboulées, la pluviométrie y est moins importante qu'on ne le pense. Dans certaines régions, mars figure parmi les mois les moins arrosés de l'année.

 

Mars : un mois moins arrosé qu'on ne le pense

Mars a beau être le mois des giboulées, ce dernier est souvent moins arrosé qu'on ne le pense. En terme de quantités moyennes de précipitations, mars figure même parmi les mois les moins arrosés de l'année. Comme le montrent les cartes ci-dessous, les couleurs de la carte de mars figurent parmi les plus claires, témoignant de cumuls moyens relativement modestes.

Quantités moyennes de pluie durant les 12 mois de l'année - via Météo France

 

 

Plus concrètement, les cumuls moyens de pluie au cours d'un mois de mars normal sont parfois inférieurs à 50 mm. C'est le cas à Orléans (44 mm), à Paris & Toulouse (45 mm), à Châlons-en-Champagne (47 mm), à Dijon (48 mm) ou encore à Lyon & Rennes (49 mm). Strasbourg est même sous la barre des 40 mm avec un cumul moyen de 39 mm en mars. Clermont-Ferrand a la moyenne la plus basse avec seulement 26 mm.

Pluviométrie moyenne en mars (normales 1991-2020) - Météo Villes

 

 

Mars : un mois parfois anticyclonique et très sec

Il n'y a pas besoin de remonter très loin pour retrouver la trace de mois de mars très secs. Durant les années 2021 et 2022, le début du printemps avait été anormalement sec en France. En mars 2022, le déficit pluviométrique national fut de -38%. Il n'était tombé que 9 mm à Lille (déficit de -85%) ! Mars 2021 fut pire avec un déficit national de -53%. Il était alors tombé moins de 30 mm sur les 3/4 de la France et parfois moins de 5 mm en Méditerranée.

 

Écart à la normale de la pluviométrie en mars 2021 et mars 2022 - Météo Villes

 

 

Malgré sa réputation de mois instable du fait de l'association avec les giboulées, le mois de mars peut se montrer très anticyclonique. Mars 2021 avait été presque intégralement dominé par les hautes pressions. En moyenne sur les 31 jours du mois, la pression moyenne était comprise entre 1020 et 1025 hPa sur la totalité de la France, conduisant à de nombreuses journées ensoleillées et un déficit pluviométrique remarquable.

Pression moyenne au cours du mois de mars 2021 - Météo France

 

 

Mars : un mois très différent selon les années

Cependant, on note une importante variabilité selon les années. Certains mois de mars s'avèrent très agité. Récemment, ce fut notamment le cas du mois de mars 2024. L'an dernier, le début du printemps avait été particulièrement agité. À échelle de la France, la pluviométrie était quasiment le double de la normale (+98%) ! Il était tombé 211 mm à Montélimar, 241 mm à Nice ou encore 250 mm à Nîmes !

Écart à la normale de la pluviométrie en mars 2024 - Météo Villes

 

En résumé : mars peut réserver bien des surprises. Comme les autres mois de l'année, il n'échappe pas à une forte variabilité entre les années. En moyenne, il est toutefois moins arrosé qu'on ne le pense et sa pluviométrie figure parmi les moins importantes des mois de l'année.

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.