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Muguet mouillé pour le pont du 1er mai

Emblème incontournable du 1er Mai, le muguet est censé annoncer le retour des beaux jours et s’offre comme un porte-bonheur. La tradition raconte que l’on peut entendre la douce musique de ces blancs grelots dans nos forêts et nos sous-bois. Ce muguet est plus court cette année car février et mars ont été particulièrement frais, humide et gris. La période chaude et ensoleillée d'avril a néanmoins rassuré les producteurs qui proviennent à 85% de Loire Atlantique (>>, >>).

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Vous profiterez davantage de cette bonne odeur à l'abri, chez vous, plutôt qu'en plein air. Le pont du 1er mai s'annonce en effet contrasté selon les régions mais globalement très perturbé. Un vaste talweg frais et humide favorable à la genèse de dépressions entre Atlantique et Manche entrera en conflit avec un flux de Sud chaud à l'Est. Des pluies orageuses parfois abondantes évolueront en flux de Sud-Ouest samedi 28 et dimanche 29. La journée du 30 pourrait être particulièrement fraîche et pluvieuse au voisinage d'une dépression sur le Nord de la France. La tendance semble à l'apaisement pour le 1er mai mais de fraîches averses se déclencheraient encore.

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Situation générale du 28 avril au 1er mai 2018 - ECMWF

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Notre bulletin national

Par le passé, les 1er mai furent également le théâtre de contrastes, parfois estivaux comme en 2005 mais parfois hivernaux. Même si les préoccupations de nos concitoyens étaient toutes autres le 1er mai 1945, le retour soudain de la neige après un mois d'avril remarquablement doux marqua les esprits. Elle fut observée sur une grande partie de la France, jusqu'en Aquitaine ou en Rhône-Alpes, tenant parfois au sol. A Paris, elle tomba lourdement en cours de nuit du 30 avril au 1er mai (9 mm et 0,2°C au plus bas au Parc Montsouris avec 6 cm au sol). Les éclaircies diurnes permirent néanmoins de faire fondre rapidement cette couche éphémère et, de fait, le défilé se déroula au sec comme en témoignent les actualités de l’époque (sols secs et ombres portées).

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Ce retour de la neige précéda plusieurs jours de gel qui se révélèrent catastrophiques pour les cultures dans bon nombre de régions (article d'époque concernant le Dauphiné).


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Sans forcément parler de neige, certains 1er mai débutèrent dans la froidure. En 1960, après une nuit souvent claire, il gelait en de nombreuses régions de France au lever du jour avec des valeurs particulièrement basses du Massif Central au Jura  : 0.0°C à Marseille Marignane (13), -0.8°C à Toulouse (31), -1.1°C à St Girons (09), -1.6°C à Agen (47), -1.8°C à Tarbes (65), -2.6°C au Mans (72), -2.6°C à Nancy (54), -3.3°C à Ambérieu (01), -3.4°C à Vichy (03), -4.0°C à Châtillon sur Seine (21) et même -9.8°C à Mouthe (25 - 939 m). Cette dernière valeur demeure depuis la plus basse relevée en France au cours du mois de mai (en-dessous de 1000 m) et c’est pourquoi nous retînmes cette année 1960 dans cette actualité, parmi moult autres 1er mai frisquets. 

Retrouvez ces évènements et bien d'autres sur notre chronique (>>) et notre almanach (>>).

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.