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Ouragan majeur Irma : le bilan

L'ouragan Irma a monopolisé l'actualité lors de ces derniers jours. Après une course effrénée et dévastatrice, cet ouragan perd désormais de sa puissance après avoir touché terre pour la toute dernière fois, au niveau de l'Ouest Floride ce dimanche.

Irma a pris naissance au large du Cap-Vert lors de la journée du 29 août. Avec des conditions favorables à son développement, cette simple onde tropicale prendra en vigueur de façon brutale pour se transformer en cyclone de catégorie 3 seulement 48 heures après son apparition. Sa trajectoire l'emportant vers l'Ouest, une menace sérieuse pour l'arc Antillais est émise. D'autant plus que les chaudes eaux de cette partie de l'Atlantique ne cessent d'amplifier la force de l'ouragan, qui atteint la catégorie maximale de 5, dès le 5 septembre.

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Irma à l'approche de l'arc Antillais le 5 septembre 2017 - NOAA

Classé comme ouragan majeur, Irma finit par frapper de plein fouet le 6 septembre le Nord des Antilles, d'abord Barbuda, Anguilla, les îles françaises de Saint-Barthélemy et Saint-Martin puis les Iles Vierges et les îles Turk-et-Caïcos pour ne citer que les secteurs principaux directement visés.

C'est justement sur Saint-Barthélémy où est enregistrée une pression minimale remarquable de 916hPa au passage direct de l'oeil du cyclone. Une rafale de 244km/h est mesurée quelques instants avant l'arrivée du mur principal de l'oeil à l'aéroport de Saint-Barthélémy avant la perte des instruments. Malgré tout, la chute exceptionnelle de pression atmosphérique ayant suivi (-47hPa en seulement 30mn) laisse suggérer d'après Météo-France que les rafales ont pu dépasser les 300km/h sur cette petite collectivité d'outre-mer !

Le bilan humain sur ces îles Nord-Antillaises est important avec près de 25 morts et disparus, dont 10 sur les seules iles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Les dégâts matériels sont quant à eux catastrophiques, ces îles étant en quasi-totalité rasées, dans les terres par les rafales tempétueuses, tout comme sur les côtes par la houle atteignant 10 mètres. Près de 90% des habitations de St-Martin sont touchées voire détruites et la population est entièrement sinistrée, sans eau potable ni électricité. Sur les deux îles françaises, les dégâts estimés atteignent 1,2 milliard d'euro (>>,>>).

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Saint-Martin dévastée après le passage d'Irma - Le Parisien

Irma a continué sa route en frôlant Porto-Rico, la République Dominicaine ainsi que Haïti par le Nord les 7 et 8 septembre, sans perdre en intensité. Pluies diluviennes, inondations et vents tempétueux occasionneront également d'importantes coupures d'électricité, mais laissant aussi la population sans eau potable. Trois décès ont été reportés à Porto-Rico.

Après avoir touché partiellement le sud des Bahamas, Irma retrouve temporairement les terres en effleurant le Nord de Cuba dans la nuit du 8 au 9 septembre au niveau de Cayo Romano (catégorie 5) avec des vents dépassant encore très localement les 250km/h (256km/h mesurés à Ciego de Ávila). Il devient le premier ouragan d’une telle force touchant directement l’île depuis 1932. Durant plus de 24 heures, cet ouragan longera les côtes, en perdant très légèrement en intensité (rétrgradation en catégorie 3), en créant là aussi d'importants dégâts matériels. Le bilan humain est assez lourd puisque 10 morts ont été reportés.

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Dégâts à Caibarien (Cuba) le 9 septembre 2017 - Le Monde

Enfin, après une bifurcation vers le Nord-Ouest, Irma fini par se diriger vers la Floride, qu'il atteindra dès le 10 septembre au matin. L'archipel des Keys sera le premier impacté, alors que l'ouragan a repris des forces dans les chaudes eaux du détroit de Floride (reclassé catégorie 4). Il touchera terre pour la toute dernière fois près de la ville de Lakeland, sur la côte Ouest de la Floride quelques heures après. A Naples, une rafale de 229km/h est mesurée au passage du mur de l'oeil.

Du côté de Miami, désertée par la plupart de ses habitants après une demande d'évacuation massive de tout l'Etat, le phénomène de surcote provoque de nombreuses inondations, le tout sous des vents atteignant les 150km/h. Près de trois millions de foyers sont alors privés d'électricité le 11 septembre et 6 décès sont à déplorer dans tout l'Etat.

 

Tout en remontant vers le Nord, Irma perd indéniablement en intensité, n'étant plus alimenté par les eaux chaudes de l'Atlantique. Rétrogradé en simple tempête tropicale ce lundi 11, elle devrait progressivement être reprise dans ces prochains jours par la circulation atmosphérique globale, deux semaines après son apparition.

 

Irma aura lors de son parcours de 12 jours, provoqué des dégâts inconsidérables, mais également rpovoqué la mort de plus de 40 personnes (bilan provisoire). Il aura également battu de nombreux records :

-> Trois jours consécutifs en catégorie 5, ce qui n'était jamais arrivé dans l'Atlantique.

-> 8,5 jours consécutifs en tant qu'ouragan de catégorie ≥ 3, soit le 2e ouragan majeur le plus durable dans l’Atlantique depuis 1966, (record de 10 jours par l'ouragan Ivan en 2004).

-> 37 heures consécutives avec des vents soutenus supérieurs à 290km/h, un nouveau record mondial depuis le début des observations satellites en 1966 (ancien record de 24 heures par le typhon Haiyan en 2013).

-> Devenu l'ouragan le plus puissant de l'histoire à frapper les îles de Saint-Barthélémy, de Saint-Martin, de Barbuda et des îles Turks-et-Caïcos.

-> Devenu le 2e ouragan le plus intense sur le bassin Atlantique de par ses vents soutenus (298km/h), derrière l'ouragan Allen en 1980 (306km/h).

-> En terme de vents soutenus, il est devenu le 5e ouragan le plus puissant de l'histoire à toucher terre, tous bassins confondus (derrière notamment le super typhon Haiyan ayant touché les Philippines en 2013).

-> Devenu le 2e ouragan à toucher terre aux États-Unis en catégorie 4/5 lors de la même année après Harvey (Texas), une première sur le continent Nord-Américain.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.