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Point complet sur le risque de sécheresse pour la suite de l'été

En cette première décade du mois de juillet, l'indice d'humidité des sols est hétérogène en France. Avec des projections anticycloniques pour la suite du mois, faut-il craindre la sécheresse ?

 

Des sols déjà secs dans le nord et l'est

 

Après un mois de juin plutôt arrosé, l'état des sols est très variable en France en ce début du mois de juillet. Ces derniers sont trop secs dans le nord et l'est du territoire.

 

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Rapport à la normale des cumuls de pluie au mois de juin 2020 - via Météo France

 

Le mois de juin 2020 a été dominé par des conditions instables sur la France avec de fréquentes précipitations tombant parfois sous forme d'orages. À échelle nationale, l'excédent pluviométrique a atteint +35%. De nombreuses régions ont reçu des cumuls mensuels compris entre 50 et 100 mm, mais régulièrement 150 à 200 mm sur le Finistère et les régions montagneuses et même jusqu'à 411 mm à Villefort en Lozère !

 

Toutefois, certaines régions ont été moins touchées par cette instabilité et ont reçu des quantités d'eau limitées. C'est notamment le cas sur les Hauts-de-France, l'Île-de-France, la Haute-Normandie et le nord de la région Centre où les cumuls mensuels étaient souvent inférieurs à la norme (déficits nets en Picardie). La plaine du Languedoc a également été oubliée par les pluies et les orages.

 

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Écart à la normale de l'indice d'humidité des sols au 1er juillet 2020 - via Météo France

 

Au 1er juillet 2020, l'indice d'humidité des sols reste assez nettement inférieur à la normale sur les régions du nord et de l'est de la France, particulièrement du Lyonnais jusqu'aux régions frontalières du nord. Les Hauts-de-France sont les plus touchés avec une terre souvent très sèche en surface.

 

En revanche, les sols sont plutôt humides sur le sud et l'ouest de la France avec des excédents d'humidité importants sur les départements bordant l'océan, de la Bretagne jusqu'à la Gironde. Les Alpes-Maritimes se démarquent aussi par des sols nettement plus humides que la normale.

 

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Indicateur de l'humidité des sols sur le trimestre avril-mai-juin 2020 - via Météo France

 

Cette sécheresse des sols en surface tire ses origines d'un printemps beaucoup trop sec sur le nord et l'est de la France, que le mois de juin 2020 un peu plus humide n'a pas su rattraper. Comme le montre la carte ci-dessus, l'indicateur de sécheresse des sols vire à l'orange ou au rouge sur le nord et l'est de la France sur le trimestre avril-mai-juin. Sur 3 mois, la sécheresse des sols fut prononcée sur un large quart nord-est de l'hexagone.

 

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Carte des arrêtés de restriction d'eau en vigueur au jeudi 9 juillet 2020 - via propluvia

 

Au jeudi 9 juillet 2020, 21 départements français ont pris des mesures de restriction d'eau. Les restrictions les plus nombreuses sont observées dans l'est de la France, entre la vallée du Rhône et la Bourgogne. Ces régions sont notamment les seules de France à subir une sécheresse hydrique (niveaux & débits des cours d'eau inférieurs à la normale depuis le printemps), liée à des précipitations sous la normale entre l'automne 2019 et le printemps 2020. 18 autres départements français sont en niveau de "vigilance".

 

 

Quelle menace de sécheresse cet été ?

 

Avec des projections (très) sèches pour les deuxième et troisième décades du mois de juillet, la question du risque de sécheresse se pose pour plusieurs régions françaises.

 

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Anomalies de précipitations en juillet 2020 - modèle GFS via NOAA

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Anomalies de précipitations en juillet 2020 - modèle CEP via met.hu

 

Les modèles américain comme européen s'accordent sur un scénario sec voire très sec sur la quasi-totalité de la France d'ici à la fin du mois de juillet. Des conditions sèches, généreusement ensoleillées et chaudes durant deux décades pourraient accentuer assez nettement la sécheresse de surface et la rendre problématique dans les régions où elle est déjà présente (nord et l'est du pays).

 

Plus inquiétant encore, les projections de ces modèles tablent également sur le prolongement de ces anomalies sèches au cours du mois d'août. Si cette situation venait à se vérifier, le risque de sécheresse pourrait s'accentuer et s'étendre durant les prochaines semaines.

 

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Niveaux des nappes phréatiques au début du mois de juin 2020 - via BRGM

 

Si le risque de sécheresse de surface (ou "agricole") est - au moins dans un premier temps - surtout présent sur le nord et l'est de la France, la menace de sécheresse en profondeur concerne également les mêmes régions. Le dernier rapport du BRGM concernant le niveau des nappes phréatiques au début du mois de juin 2020 mettait en évidence des niveaux inférieurs à la normale dans l'est de la France, de Rhône-Alpes jusqu'à l'Alsace. La situation est donc à surveiller de près dans ces régions où un temps durablement sec pourrait avoir des conséquences notables.

 

À l'inverse, le niveau des nappes phréatiques au mois de juin était très satisfaisant sur les autres parties du pays avec des niveaux parfois nettement supérieurs à la normale dans le sud-ouest et près de la Méditerranée. Dans ces régions où les sols sont encore assez humides en surface et les nappes phréatiques bien rechargées, le risque d'une sécheresse notable est sensiblement plus faible.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.