Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite

Pourquoi autant de grêle en France ces derniers jours ?

Des chutes de grêle très récurrentes depuis le début du mois de mai

Les orages ont été nombreux et parfois virulents sur la France durant cette première quinzaine de mai 2025. Outre de fortes précipitations engendrant parfois quelques inondations, des rafales de vent localement fortes et une activité électrique notable, c'est notamment la grêle qui a fait parler d'elle à travers le pays.

On peut par exemple citer la chute de grêle du 3 mai dernier sur Paris et l'Île-de-France avec des grêlons dépassant parfois les 3/4cm de diamètre, engendrant même quelques dégâts, l'une des chutes de grêle les plus importantes de ces dernières années sur la capitale.


Grêlons de plus de 3 à 4cm de diamètre sur Paris et sa région dans l'après-midi du 3 mai 2025 – Via Twitter @NatachaQS et @Leaftss
 

Si d'autres chutes de grêle parfois notables ont été observées durant ce week-end des 3 et 4 mai, surtout sur le Nord et le Sud-Ouest de la France, la dégradation orageuse du week-end suivant a également été marquée par des chutes de grêle parfois notables et dommageables. Citons par exemple le violent orage de grêle de Langon (33) du 10 mai 2025.


Puissant orage de grêle à Langon (33) en fin d'après-midi du 10 mai 2025 – Photos via Twitter @JeremyBschi et @PradinesFr

 

Le lendemain, les orages de grêle ont également engendré des dégâts sur les vignobles et les cultures du Centre de la France, comme dans l'Yonne où les accumulations ont été parfois très importantes.

Chutes de grêle à Fouchères dans l'Yonne en soirée du 11 mai 2025 – Photographie via Facebook – Météo89


 

Les orages de grêle sont donc très nombreux à travers le pays ces derniers jours, qu'ils soient accompagnés de grêlons de dimension imposante ou que ceux-ci engendrent des accumulations très importantes. Mais comment expliquer ce phénomène ?


 

Pourquoi autant de chutes de grêle ?

Il faut d'abord préciser la façon dont se forme la grêle. Celle-ci se forme en effet dans un nuage d'orage, un cumulonimbus, où les courants ascendants sont assez puissants pour maintenir un grêlon en suspension dans l'air.

Les grêlons se forment en présence d’une quantité importante d’eau en surfusion (eau liquide alors que la température est inférieure à 0°C). La cristallisation se fait autour d’une impureté, formant un embryon de grêlon. Ce dernier est ensuite transporté par les courants ascendants vers le haut du nuage, où les gouttelettes d’eau, instantanément congelées par l’air glacé, adhèrent au grêlon. Ainsi, le grêlon grossit au fur et à mesure de ses aller-retour dans le nuage puis finit par tomber lorsque son poids est trop important pour être maintenu dans celui-ci par les courants.


Schéma simplifié de formation de la grêle - Météo Extrême


 

La grêle a donc besoin d'instabilité pour se former, instabilité qui est issue d'un contraste thermique entre le sol et l'altitude, ce qui engendre la formation d'orages lorsque les conditions le permettent. Or, le printemps est l'une des périodes les plus instables de l'année à travers notre pays, la chaleur du Soleil commençant à réchauffer efficacement les basses couches de l'atmosphère alors que de l'air frais/froid circule encore en altitude, ce qui favorise la formation d'orages.

Si les orages deviennent plus réguliers entre la fin de l'hiver et le début du printemps, c'est notamment à partir du mois de mai que ceux-ci se font les plus récurrents à travers le pays. Par exemple, Entre février et mai, le nombre de jours d'orages passe de 0 à 3 à Lille ou encore de 1 à 4 à Bordeaux et Paris.


Évolution du nombre de jours d'orages au fil d'une année sur 6 communes françaises – Météo-Villes


 

L'évolution mensuelle et surtout l'augmentation de l'activité orageuse à partir du printemps et notamment du mois de mai est également bien visible au niveau de la densité mensuelle des éclairs en Europe.


Evolution mensuelle de la densité des éclairs entre janvier et juin en Europe (cliquer sur l'image pour l'agrandir) – Met-Office


 

Néanmoins, chaque orage ne donne pas forcément de la grêle, des conditions particulières devant être réunies dans le nuage d'orage pour engendrer sa formation, un équilibre entre puissance des courants ascendants et air froid en altitude. C'est en mai que ces conditions se retrouvent le plus souvent en France, la fréquence des chutes de grêle étant maximale en cette saison en raison d'un air frais/froid encore bien récurrent en altitude.

À mesure que la masse d'air se réchauffe à l'approche de l'été, les chutes de grêle se font ensuite un peu moins récurrentes mais sont en général de bien plus gros diamètre, l'air froid étant moins présent en altitude mais la puissance des courants ascendants permettant de maintenir des grêlons de bien plus grosse dimension dans le nuage durant la période estivale.

Répartition mensuelle des chutes de grêle en France – Météo Extrême
 

C'est donc pour cela que les chutes de grêle sont si récurrentes durant le mois de mai en France, orages de grêle qui devraient d'ailleurs se manifester de nouveau sur une partie du pays la semaine prochaine.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.