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Pourquoi la fin d'une vague de chaleur n'est pas toujours accompagnées d'orages ?

La fin de la chaleur rime en général avec le retour des orages

Par Tristan Bergen 

Nous avons l'habitude durant la saison chaude, généralement entre les mois de mai et septembre, que les périodes de chaleur plus ou moins marquées prennent fin avec le passage d'orages parfois virulents et plus ou moins généralisés sur notre pays.

Ces orages marquent en effet un changement de masse d'air, en général le passage d'un air chaud et sec venu du nord de l'Afrique à un air océanique plus humide et rafraîchi venu de l'Atlantique. Ceux-ci sont justement provoqués par ce conflit de masse d'air et de la dynamique d'altitude l'accompagnant.

Schéma d'une situation de fin de vague de chaleur accompagné d'une dégradation orageuse sur la France – Météo-Villes

 

En général, ces orages se produisent entre le sud-ouest et le nord-est du pays, ces régions étant situées entre l'air océanique s'avançant par l'Atlantique et la Manche et l'air chaud persistant plus au sud et à l'est.

Néanmoins, il peut arriver qu'un changement de masse d'air ne s'accompagne pas d'une dégradation orageuse généralisée et plus ou moins marquée, ce qui sera le cas en début de semaine prochaine.

 

Un rafraîchissement sans orage ?

Paradoxalement, commençons par le fait qu'une dégradation orageuse est effectivement attendue sur notre pays ce week-end. Néanmoins, celle-ci ne sera pas engendrée par l'arrivée d'air plus océanique et donc par un changement de masse d'air.

En effet, une goutte froide circule en cette fin de semaine de la péninsule ibérique à l'Italie tout en se comblant progressivement, apportant ainsi une masse d'air plus fraîche en altitude mais également sensiblement dépressionnaire des Pyrénées aux régions Méditerranéennes, une situation favorable au développement d'orages localement actifs.

Situation du week-end des 12 et 13 juillet 2025 sur l'Europe – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Sur ces régions, les orages pourront localement se montrer actifs durant le week-end, notamment entre les Pyrénées et le Languedoc-Roussillon où ils pourront s'accompagner de fortes précipitations, de grêle et de rafales soudaines.  Le reste du pays reste néanmoins à l'écart de cette instabilité, qui se décalera ensuite dimanche vers l'Italie.

Animation du risque de précipitations sur la France entre le 12 et le 13 juillet 2025 - Modèle Arome via WX CHARTS

 

Sur le reste de la France, un changement de temps temporaire est également attendu avec le retour d'une masse d'air plus océanique en début de semaine prochaine, toutefois sans dégradation orageuse.

Évolution des températures à 850 hPa sur l'Europe du 11 au 17 juillet 2025 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Cet air océanique apportera une baisse de températures assez notable en début de semaine prochaine, notamment sur l'ouest et le nord du pays entre lundi 14 et mardi 15 juillet. 

 

Évolution des températures maximales sur la France entre le 13 et le 16 juillet 2025 - Météo-Villes 

 

Néanmoins, on remarque également que, contrairement à la situation décrite en début d'article, ce rafraîchissement n'est pas consécutif à l'arrivée d'une masse d'air plus fraîche et dépressionnaire par l'Atlantique. Celui-ci se produit en effet avec l'arrivée d'air temporairement plus frais en altitude par en marge d'une zone dépressionnaire entre les îles britanniques et l'Islande alors même que les hautes pressions reprennent le dessus par l'Atlantique sur notre pays.

Une situation qui, malgré ce rafraîchissement, n'est pas favorable au déclenchement d'orages généralisés et virulents, la dynamique restant trop faible et la masse d'air trop sèche en raison du retour des hautes pression.

Schéma de la situation atmosphérique du 15 juillet 2025 sur l'Europe – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Celui-ci restera en plus très temporaire puisque la masse d'air va de nouveau se réchauffer rapidement par la suite sur notre pays avec la bascule du flux au sud-ouest en altitude, une situation qu'il conviendra d'affiner d'ici là.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.