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Explication des phénomènes

Pourquoi les pluies abondantes n'ont pas eu lieu à Paris ?

 

Placée en vigilance orange pluie-inondation en lien avec la présence d'une goutte froide, l'Île-de-France a subi un traitement très inégal. S'il est tombé jusqu'à un mois de pluie en Seine-et-Marne, il n'a quasiment pas plu au nord-ouest de Paris ! Comment l'expliquer ?

 

Pourquoi ces pluies et de telles disparités ?

Pour comprendre pourquoi les pluies ont été hétérogènes, il faut d'abord comprendre la configuration générale. Nous sommes sous l'influence d'une goutte froide (anomalie dépressionnaire associée à de l'air froid en altitude) qui est actuellement centrée entre le nord de l'Auvergne et le sud de la Champagne. Ainsi, les vents - bien que très mous - s'enroulent autour de celle-ci. Comme souvent dans ces situations, une occlusion se forme au nord de la dépression. Il s'agit d'une zone de pluie tournant autour du centre de la dépression, comme un bras qui revient vers l’arrière : on l'appelle le retour d'occlusion. Comme les gouttes froides sont très peu mobiles, ses occlusions donnent souvent des pluies durables sur les mêmes zones.

Position de la goutte froide et cumuls de pluie le jeudi 24 juillet 2025 de 3h à 9h - keraunos.org

 

 

Comme le cœur de la goutte froide est positionné vers la Bourgogne, c'est au nord immédiat que l'occlusion s'est produite. Les pluies les plus copieuses se sont produites sur un axe allant des Ardennes au Loiret. L’Île-de-France s’est retrouvée en limite avec des pluies très abondantes circulant sur l’est et le sud de la région (69 mm à Changis en Seine-et-Marne) mais quasiment rien au nord-ouest de la capitale (0 mm à Pontoise dans le Val-d’Oise) ! Paris a reçu des cumuls raisonnables avec 17 mm à la station du Parc Montsouris dans le sud de la ville. La carte montre bien qu'en quelques kilomètres, on passait de pluies soutenues à quasiment rien.

Cumuls de pluie du 23 juillet 2025 à 21h au 24 juillet 2025 à 09h - infoclimat.fr

 

 

Pourquoi les prévisions sont-elles si difficiles ?

Lorsqu'une goutte froide approche, les météorologues savent qu'ils vont s'arracher les cheveux. En effet, cette dépression étant totalement détachée de la circulation atmosphérique générale, elle n'est dirigée par aucun flux et son comportement est très aléatoire. En général, les gouttes froides se déplacent très lentement et peuvent évoluer vers n'importe quelle direction, faisant parfois du sur-place durant plusieurs jours. Le problème est que l'enjeu est important car l'air froid en altitude contraste avec la douceur au sol et contribue à déstabiliser fortement la masse d'air, engendrant des pluies et des orages. De plus, le fait que la goutte froide se déplace très lentement rend les précipitations souvent peu mobiles, amplifiant le risque d'inondations.


Schéma du mécanisme de formation d'une goutte froide - via Info Météo

 

 

En raison de ces nombreuses variables, les modèles météo peinent à anticiper les conséquences précises d'une goutte froide, y compris à courte échéance. Hier, la plupart des modèles envisageaient des quantités de pluie considérables sur l'Île-de-France. Toutefois, les scénarios divergeaient. La majorité des modèles misaient sur des cumuls pouvant atteindre 40 à 60 mm voire 80-100 mm sur la région parisienne ! Notons tout de même que le modèle allemand (en bas à droite sur l'image) était plus au sud. S'il était minoritaire, son scénario est plus proche de la réalité sur l'Île-de-France mais il n'est toutefois pas parfait (grosse sous-estimation sur l'Aisne). En résumé, aucun scénario n'était très proche de la réalité, ce qui rend la prévision plus que compliquée.

Cumuls de pluie des mercredi 23 et jeudi 24 juillet 2025 selon les différents modèles - meteologix.com

 

Cette situation est un parfait exemple de la nécessité absolue de consulter des prévisions expertisées avec un suivi en temps réel. Nos prévisionnistes peuvent réagir et adapter les prévisions en direct, en constatant les écarts entre modélisation et réalité, chose que ne font pas les sites et app automatiques (la grande majorité d'entre-eux).

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.