Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite

Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

Le temps estival tant annoncé pour cette semaine de la rentrée 2018 devrait avoir du plomb dans l'aile sur les régions du Nord du pays. En effet, ce prolongement de l'été qui semblait promis par l'ensemble des modèles se verrait chahuté. Ce retournement de situation radical et soudain n'était alors aucunement anticipable il y a encore 48 heures de cela.

Alors qu'une dorsale anticyclonique devait se positionner initialement près des Iles Britanniques au fil de la semaine, c'est tout son contraire qui se profile désormais avec la modélisation d'une dépression sur ces mêmes régions.

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

Prévision pour le jeudi 6 septembre - différences entre la modélisation du 31 août et du 2 septembre (modèle CEP)

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

Prévision pour le samedi 8 septembre - différences entre la modélisation du 31 août et du 2 septembre (modèle CEP)

La conséquence est très importante pour la plupart des régions de la moitié Nord, et surtout au nord de la Seine. Au lieu d'un flux de Sud apportant une chaleur généralisée en provenance de péninsule Ibérique, c'est un flux septentrional bien plus frais et nuageux qui devrait débouler sur ces régions, principalement à partir du milieu de semaine (19/23°C en moyenne l'après-midi). La chaleur ne résisterait que sur la moitié Sud (26/30°C).

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu ! Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

Température de la masse d'air le vendredi 7 septembre - différence entre la modélisation du 31 août et du 1er septembre (modèle GFS)

Mais pour ceux qui veulent profiter de l'été jusqu'au bout, les signaux restent encourageants à plus long terme. En effet, même si la tendance est plus lointaine et peut radicalement évoluer (nous en avons la preuve aujourd'hui), la chaleur généralisée n'est que retardée. Celle-ci pourrait faire son retour passé le 10 septembre, et nous pourrions même évoquer la possibilité d'une ultime vague de chaleur sur les régions du Sud.

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

Anomalie de température de la masse d'air (1500m d'altitude) - prévision du 5 au 12 septembre (modèle GFS / WxCharts)

L'historique des mois de septembre rappele d'ailleurs les possibilités importantes de vague de chaleur. Par le passé, les 5 mois de septembre les plus chauds en France depuis le début du XXème siècle furent observés en 1947 (+3,0°C par rapport à la moyenne 1981 / 2010), 1961 (+2,6°C), 2016 (+2,4°C), 2006 (+2,3°C) et 1987 (+2,0°C).

En 1947, l'été le plus chaud du XXème siècle s'est prolongé en septembre par une nouvelle vague de chaleur du 10 au 19.

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !
Météo et climat

En 1961, la vague de chaleur de la fin août se prolongea début septembre et n'épargna pas les côtes de la Manche avec 33,6°C au Cap de la Hève le 2. Une nouvelle bouffée de chaleur s'est ensuite produite en milieu de mois à l'avant du cyclone Debbie affectant l'Irlande.

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

En 1987, la période du 12 au 21 fut exceptionnellement chaude également. Certaines valeurs demeurent encore aujourd'hui des records mensuels, par exemple 38,0°C à Auch (32) le 13 ou 37,0°C à Bordeaux (33) le 17.

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu ! Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !
Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu ! Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !
Bulletin météo de Sophie Davant sur Antenne 2 le 17 septembre 1987 - INA Actu

En 2006, après la canicule de juillet et un mois d'août plus frais, les températures sont reparties à la hausse en septembre, sans record mémorable à la clef mais se révélant élevées pour la saison durant la majeure partie du mois, de jour (35,4°C à Nîmes le 3, 32,9°C à Caen le 11, 28,1°C au Touquet le 21) comme de nuit (20,5°C à Tours le 4, 21,8°C à Orange le 7, 16,7°C à Luxeuil le 24).

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu ! Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

En 2016, la première quinzaine s'est révélée la plus chaude depuis le début des mesures avec 22,0°C en moyenne (versus 21,2°C en 2006 et 1949).  La journée du 13 fut la plus chaude à l’échelle nationale avec 24,7 °C en moyenne, soit 7°C de plus que la normale et le record ex-aequo pour un mois de septembre avec la journée du 4 septembre 1949. De nombreux records mensuels ont été battus : 36,2°C à Nîmes le 4, 38,7°C à Biarritz le 7, 38,0°C à Dax et St Jean de Luz le 12, 33,0°C à Rouen, 31,9°C à Charleville Mézière, 31,5°C à Boulogne sur Mer et 31,0°C à Nancy le 13... Le Pic du Midi (2880 m dans les Pyrénées) a établi sa première décade de septembre la plus douce de son histoire climatologique remontant en 1878.

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

Au-delà de ces mois de septembre les plus chauds sur la longueur, de nombreux pics de chaleur ont également été observés, par exemple sous le sirocco en Corse le 17 septembre 1975 avec deux records mensuels toujours en cours : 23,9°C pour la minimale et 40,0°C pour la maximale qui s'avère en outre les "40°C" les plus tardifs relevés en France métropolitaine. Par ailleurs, il y a maintenant plus d'un siècle, d'autres vagues de chaleur parfois sévères ont été recensés en septembre : du 1er au 13 en 1911 prolongeant ainsi un été caniculaire et meurtrier, jusqu'au 5 en 1906, du 5 au 11 en 1898 et durant la majeure partie du mois en 1895.

Bref, les probabilités de fortes chaleurs ne sont pas nulles en septembre. A suivre pour la mi-septembre 2018 (>>, >>)...

Image d'illustration pour Rentrée des classes : un temps plus contrasté que prévu !

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.