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Retour du froid et des gelées pour cette mi-décembre

La première décade de décembre a été marquée par l'omniprésence d'un rail océanique dépressionnaire. Outre les précipitations régulières et parfois abondantes (voir notre actualité dédiée), la douceur était également de la partie (certains records ayant même été battus >>).

Avec une anomalie nationale de +4.5°C (température moyenne de 10.7°C), cette décade a été la 3e plus douce depuis l'après-guerre, juste derrière la 1ere décade de décembre 1953 (anomalie de +5.0°C) et décembre 2000 (anomalie de +4.8°C).

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Anomalie de température observée en Europe du 1 au 10 décembre 2018 - Karsten Haustein

Un courant océanique qui lâche du lest en ce début de 2e décade, avec le retour de conditions plus sèches et anticycloniques. Dès lors, c'est un flux plus continental qui se met en place, avec pour conséquence principale la chute des températures. En effet, une masse d'air très froide a envahi une grande partie de l'Europe de l'Est et l'Europe Centrale et vient effleurer le pays, notamment les régions du Nord et de l'Est.

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Température de la masse d'air (1500m d'altitude) - du 11 au 15 décembre 2018 - Modèle GFS / WxCharts

A partir de ce milieu de semaine, nous retrouvons progressivement des températures légèrement inférieures aux normes. Nous resterons très loin des records, mais l'impression de froid sera importante après cette longue période de douceur. Se faisant rares depuis le début de la saison, les gelées vont progresser et finir par se généraliser aux 3/4 de la France, chutant parfois sous les -5°C en plaine à l'approche du week-end dans le Nord-Est.

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Températures minimales modélisées - matinées du 14 et 15 décembre 2018 - Modèle Arpège / WxCharts

L'après-midi, ces températures peineront à grimper et seront faiblement positives tout au mieux. Sur certaines localités, aucun dégel ne pourrait être observé l'après-midi (principalement autour des Ardennes). A la faveur du vent continental, le ressenti pourrait même devenir assez glacial.

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Prévision des températures maximales les 13, 14 et 15 décembre 2018

Le pourtour Méditerranéen ainsi que les régions du Sud-Ouest resteront à l'écart des gelées, et seront à des niveaux proches des normes, à proximité d'une masse d'air plus douce. Une douceur qui pourrait de nouveau s'imposer pour la fin du week-end et la semaine prochaine, tout comme la pluie (voir nos prévisions détaillées >>).

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.