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Retour sur la tempête exceptionnelle du 16 octobre 1987

Le 16 octobre est une date phare de la climatologie française. En effet, il y a tout juste 29 ans, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1987, une tempête historique frappa le Nord-Ouest de la France, impactant plus principalement la Bretagne et le Cotentin.

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Analyse générale le 16 octobre 1987 à 00hTU (02h heure française)

Cette tempête sera la plus forte observée en France depuis plus de deux siècles (année 1703), et atteindra une intensité quasi-inégalée à ce jour, malgré les plus récentes tempêtes de décembre 1999. La dépression se situera à minuit le 16 octobre au niveau de la pointe Bretonne, avec une pression record de 948hPa relevée à Brest. Ce creusement exceptionnel ne sera pas sans conséquence, puisque des rafales hallucinantes, et digne d'un ouragan seront observées à son passage.

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A la Pointe du Roc, sur la commune de Granville (Manche), une rafale de 220km/h sera mesurée, avant que l'anémomètre ne soit pulvérisé par la force du vent (d'où des rafales possiblement supérieures). D'autres valeurs témoingnent de la puissance de cette tempête, qui surpassait alors toutes les estimations de l'époque :

  • 200km/h à la Pointe de Penmarch (Finistère) et Ouessant (Finistère)

    191km/h à Barneville (Manche)

    187km/h à Lanveoc (Finistère)

    186km/h à Quimper (Finistère)

    180km/h au Cap de la Hève (Seine-Maritime)

    176km/h à Saint-Brieuc (Cotes d'Armor)

    166km/h à Lorient (Morbihan)

    165km/h à Cherbourg (Manche)

    162km/h à Belle-ile-en-Mer (Morbihan)

    151km/h à Dinard (Ille et Vilaine)

    148km/h à Brest-Guipavas (Finistère)

    140km/h à Caen (Calvados)

    137km/h à Rennes (Ille et Vilaine)

La région Parisienne n'a été de son côté que "frôlée", où des rafales ayant atteint les 120km/h ont tout de même été mesurées. Une violence remarquable, mais sans commune mesure avec les déchainements observés sur les côtes de la Manche.

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Cette virulente tempête provoquera la mort de 15 personnes sur l'ensemble du pays (34 personnes au total en comptant les 19 déces recensés en Grande-bretagne). Le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd, si ces évènements ne s'étaient pas produit au milieu de la nuit. Les dégâts ont eux été très importants, estimés à 23 milliards de francs de l'époque (soit l'équivalent d'1.5 milliard d'euro), et la forêt Bretonne est en partie rasée. Plus d'1,25 millions de personnes ont été privés d'électricité au plus fort de l'évènement en France.

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Nombreux dégâts observés sur les Côtes d'Armor - Ouest-France

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Le Finistère défiguré après le passage de l'ouragan (Quimper et Plogastel-Saint-Germain)

 

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Certaines habitations fortement endommagées par les violentes rafales en Bretagne - France 3 Bretagne

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.