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Sarennes - l'agonie d'un glacier de référence

Un peu d'histoire

Autrefois un mastodonte de glace épais de plus de 130m, le glacier se réduit à une infime portion de ce qu'il était autrefois. Actuellement composé de glace "morte" (pas de mouvement propre, ni d'accumulation de neige), le glacier pourrait perdre son titre et rejoindre la longue liste des glaciers disparus dans les Alpes et dans le monde.

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Illustration de la fonte du glacier de Sarennes en 110 ans - forum Skipass

 

Le cas du glacier de Sarennes est tout de même particulier, il a fait durant près de 45 ans l'objet d'une exploitation de ski d'été. D'autre part, sa facilité d'accès depuis Grenoble suivie de l'installation précoce de remontées mécaniques a fait qu'il est devenu l'un des glaciers de référence d'étude glaciologique, ce depuis maintenant 71 ans (1948-2019). Ce glacier possède donc l'une des plus longues périodes de relevés glaciologiques au monde.

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Carte du glacier de Sarennes de 1905-1906 extraite de "Revue de Géographie Alpine - 1993" .

 

Evolution du glacier selon la glaciologie moderne

 

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L'ouvrage, reposant sur des données de 1948 à 1992 pose déjà les fondements de la compréhension de la dynamique glaciaire dans les Alpes. Le recul du glacier y apparaît nettement et en accélération.

 

A la publication de cet ouvrage, le glacier couvrait encore 70ha contre moins de 1ha aujourd'hui. Des 130m d'épaisseur originels, il ne restait plus que 70m d'épaisseur en 1993. Le bilan de masse moderne du glacier montre maintenant une évolution menant à sa perte. Sa situation en face sud, et dans les Alpes méridionales (à l'échelle de la chaîne toute entière) relativement à l'abri des précipitations lui ont fait perdre l'équilibre avec un dernier palier de décrochage en 2000.

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L'évolution du glacier de Sarennes (en rouge), le plus au sud des glaciers alpins de référence sur ce graphique, nous montre l'effet impitoyable du Réchauffement climatique portant jusqu'en 2014. Aucune stabilité de la masse de glace totale n'a été observée depuis les années 70, aucun ralentissement de la perte de masse n'a été observé depuis 2000. Données issues de l' "Analyse des vitesses d’émergence et des bilans de massede surface en zone d’ablation du glacier d’Argentière" de Diego Cusicanqui.

 

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L'environnement d'un glacier est très instable. Sa surface varie en permanence et les pans rocheux bougent également à sa périphérie. Pour mesurer sa variation, un trou est creusé jusqu'au substrat rocheux à la fin de l'hiver. Du bois est enfilé, ce qui ressort progressivement résulte d'une variation d'épaisseur du glacier due à la fonte. Photographie supérieure © Radio France - Lionel Cariou

 

En 2019, le glacier n'est plus que le fantôme de lui-même

La station de l'Alpe d'Huez misait un potentiel énorme sur le glacier durant les années 60 à 70 en y investissant des moyens financiers colossaux notamment pour l'époque. La station fut la première en France à proposer du ski d'été sur le glacier en 1970.

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Images d'archives du plan des pistes d'été durant la saison de lancement (1970) et l'extension du domaine (1973) issues du forum remontées.mécaniques

 

Sur ce même sujet, nous pouvons également retrouver des photographies des remontées du glacier de Sarennes en fonctionnement datant des années 70.

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Scène de ski d'été au glacier de Sarennes - années 70

 

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Evolution du glacier de Sarennes en image, de la carte d'Etat-Major (IXXème siècle) à nos jours (images aériennes).

 

Actuellement, le glacier est en voie de disparition. Déjà composé de "glace morte", le rythme actuel de perte de masse le conduit vers une fonte totale sous 10 ans (plus probablement sous 5 ans), il s'agirrait du premier glacier de réféérence à disparaître sous les effets du Réchauffement Climatique. Interrogé par France 2, Xavier Ravanat, glaciologue de l’IRSTEA, montre dans un reportage du 2 septembre 2019 que le glacier a perdu 180cm de glace sur le seul mois d'août 2019.

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Xavier Ravanat, en route pour ce qu'il reste du glacier de Sarennes pour le reportage de France 2

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.