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Sevère et tardif coup de froid, vent glacial et neige

Une masse d'air particulièrement froide pour la saison venue de Scandinavie et de Russie a glissé sur la France du 17 au 22 mars. Les températures diurnes ont été particulièrement basses sous un vent glacial sur le Nord de la France du 17 au 20, des chutes de neige irrégulières renforçant par ailleurs le ressenti hivernal. La neige a également affecté la Nouvelle Aquitaine et l'Occitanie le 19 et la nuit suivante puis le Sud-Est les 20 et 21.

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Image d'illustration pour Sevère et tardif coup de froid, vent glacial et neige  Températures mini observées du 17 au 22 mars - Weather Online

Il est tombé 8 cm à Strasbourg Entzheim, soit la plus haute valeur observée après le 15 mars depuis le début des mesures (battant les 6 cm du 18 mars 1985). Les 4 cm observés à Paris-Montsouris ont pu surprendre si tard dans la saison dans le contexte souvent très doux de ces dernières années, bien que demeurant modestes par rapport aux archives (12 cm les 20 mars 1975 et 4 mars 1970, 14 cm le 15 mars 1909, 16 cm le 2 mars 1916, 20 cm le 27 mars 1901 et 40 cm le 2 mars 1946). Non loin de Paris, il est localement tombé 20 cm et plus sur le Val d'Oise.

Plus généralement, la neige a créé des perturbations sur :
- les Hauts de France (>>, >>),
- le Grand Est (>>, >>, >>, >>, >>),
- l'Ile de France (>>, >>),
- la Normandie (>>, >>, >>, >>, >>, >>),
- la Bretagne (>>, >>, >>, >>),
- la Nouvelle Aquitaine (>>, >>, >>, >>),
- l'Occitanie (>>, >>),
- la PACA (>>, >>, >>),
- la Corse (>>).

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Neige au Pont du Juvenzé dans l'Aube - 18 mars 2018 - Est Eclair

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Neige à Caen (Calvados) - 19 mars 2018 - PM Puaud pour France 3

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Neige sur la plage des Minimes à La Rochelle (Charente-Maritime) - 19 mars 2018 - Tanguy Scoazec pour France 3

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Neige à Signes (Var) - 21 mars 2018 - MP Marillion pour France 3

Les températures diurnes se sont révélées remarquablement basses les 18 et 19 mars au Nord, le 20 mars dans le Sud-Ouest. Celles observées à Paris-Montsouris (1,8 et 1,7°C) constituent la séquence la plus froide après le 10 mars depuis les -2,7, -0,2 et 1,3°C des 19 / 21 mars 1888. La valeur de Brest du 18 mars (1,3°C) égale le record mensuel de la station (1,3°C également le 10 mars 1958). Il n'a pas dégelé sur le Nord-Est ce même 18 mars. De nombreux records de froid pour une seconde quinzaine de mars ont été battus :
- lundi 19 au Nord avec 0,1°C à Trappes (78), 0,3°C à Creil (60), 0,3°C à Evreux (27), 0,7°C à Rouen (76) et Deauville (14), 0,8°C à Beauvais (60), 1,3°C à Cherbourg (50), 1,4°C à Caen (14), 1,6°C au Havre (76), 1,9°C à Orléans (45), 2,1°C à Niort (79), 2,3°C à St Brieuc (22), 2,8°C à La Rochelle (17). Avec pas plus de 2,5°C mardi 20, la station météo de Tarbes (65) a établi la 2ème valeur diurne la plus basse après un 15 mars (le record demeure de 1.0°C le 23 mars 1963). Celle de Bastia (2B) n'a pas affiché plus de 8,4°C mercredi 21, la plus basse valeur observée si tard dans la saison (contre 8,3°C le 27 mars 1990).

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Les gelées nocturnes ont été plus fortes en fin de période sous un ciel plus dégagé.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.