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Un mois d'avril hétérogène : le bilan national

Si le mois de mai débute dans des condition très automnales, voire même hivernales, le mois d'avril s'est lui déroulé de manière très hétérogèneà la fois géographiquement et dans le temps. En voici le bilan cartographié à l'échelle nationale.

 

TEMPERATURES :

Une hétérogénéité temporelle parfaitement visible au niveau des températures. La première moitié du mois d'avril s'est résumée par l'installation de conditions un peu fraiches : la neige a fait son retour en abondance en montagne notamment sur les Alpes (>>) et surtout les gelées se sont multipliées principalement les 4/5 avril (>>) et les 13/14 avril (>>), occasionannt des dégâts sur la végétation.

Un retournement de situation s'est ensuite produit à partir du 17 avril, avec le redoux de la douceur. Nous pouvions même parler des premières véritables chaleurs de l'année lors du week-end de Pâques (jusqu'à 27°C à Paris >>).

Un coup de chaud l'instant d'une semaine, avant le retour de la fraicheur et des giboulées en toute fin de mois (>>), annonçant alors le début du mois de mai que nous connaissons ...

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En terme géographique, le bilan est toutefois un peu plus homogène avec des températures légèrement au dessus des normes sur la quasi-totalité du territoire. Si cette anomalie est plus importante en se dirigeant vers la moitié Nord (Bretagne, Normandie, Hauts-de-France avec +1°C), notons néanmoins une légère anomalie négative sur les Pyrénées ainsi que dans le quart Sud-Est.

Au final, l'anomalie nationale mensuelle s'établit à +0.7°C pour ce mois d'avril 2019, avec une température moyenne (matin + après-midi) de 11.7°C.

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PLUVIOMETRIE :

En terme pluviométrique, l'hétérogénéité est, elle, particulièrement importante notamment en terme géographique. Elles ont été supérieures aux normes mensuelles sur l'Aquitaine (principalement du aux orages du 23 avril >>), mais surtout très abondantes dans le quart Sud-Est avec une succession de passages pluvieux et orageux importants en début de mois (le 3 avril >>, orages et même tornades le 6 avril >>). l'excédent atteint les 30 à 50% en région PACA, Aquitaine, sur le Roussillon, les Cévennes, la façade occidentale de la Corse ainsi qu'en Alsace. Les Alpes-Maritimes, département le plus humide lors de ce mois, possède même un excédent de plus de 70%

A l'inverse, les précipitations ont été beaucoup plus rares sur une bande s'étendant des Hauts-de-France jusqu'au Limousin et au nord du Massif-Central, en passant par la Normandie, le bassin Parisien, le Centre-Val-de-Loire et la Champagne-Ardennes. Le déficit a approché voire dépassé localement les 60% en région Parisienne ainsi qu'en région Centre. D'autres secteurs plus localisés ont subit une sécheresse notable lors de ce mois (Aude, Corse orientale, nord des Alpes).

Malgré tous ces contrastes, la pluviométrie mensuelle reportée à l'échelle nationale a été peu ou prou conformes aux normes habituelles d'un mois d'avril.

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ENSOLEILLEMENT :

Comme souvent, l'ensoleillement est en corrélation avec la pluviométrie. C'est alors au nord de la Loire et surtout dans le quart Nord-Ouest où l'on a observé un ensoleillement très nettement excédentaire : c'est la région de Normandie qui possède l'écart le plus important, atteignant +20 à +30% sur ce mois d'avril (écart maximal à Caen avec 223 heures d'ensoleillement).

A l'inverse, le soleil s'est montré plus discret qu'habituellement dans la moitié Sud. C'est près des Pyrénées où ce dernier a été le plus absent, avec un déficit approchant parfois les -20%. Les pluies fréquentes près de la Méditerranée ont également contribué à ce manque d'ensoleillement. Dès lors, l'ensoleillement de Caen s'est avéré supérieur à celui de Nice (211h), et se détache largement de celui de Tarbes (144h). Un léger déficit était aussi à noter dans le Grand-Est, atteignant -10% aux abords des Vosges.

Reporté à l'échelle nationale, ce contraste Nord/Sud se compense et l'ensoleillement mensuel national a été plutôt conforme aux normes d'un mois d'avril.

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Cartes et graphique : Météo-France

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.