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Une banquise Arctique en fonte accélérée en ce printemps

Nous sommes désormais à un mois de l'été astrnomique. Les températures s'élèvent sur l'Hémisphère Nord, et les glaces de l'Arctique ont entammé leur fonte annuelle habituelle.

La glaciation maximale pour la saison hivernale 2019-2010 a été atteinte le 5 mars dernier. Avec une superficie totale des glaces de l'Arctique ayant atteint 15.05 millions de km2, il s'agissait alors du 11e maximum le plus bas observé en 42 ans de mesures satellitaires (soit depuis 1979). Si cette valeur est encore mauvaise comparée à la moyenne mesurée durant la période de référence 1981-2010 (15.64 millions de km2, soit un déficit de 640 000km2), il s'agit toutefois d'un léger répit par rapport à l'accélération de la fonte de ces dernières années.


En effet, il faut remonter à 2013 pour trouver une banquise aussi étendue en Arctique. Le record historique d'un maximum annuel bas remonte à l'année 2017, avec une banquise qui n'avait atteint que 14.41 millions de km2 au maximum de la reconstitution hivernale.

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Etendue maximale annuelle de la banquise Arctique depuis 2003 (en millions de km2) - Zachary Labe

 

Mais après cette très légère note "positive", la situation s'est de nouveau dégradée depuis le début du printemps, début de période habituelle de fonte estivale. Les températures bien au dessus des moyennes sur la zone Arctique ont provoqué une fonte des glaces anormalement rapide au cours du mois d'avril.

Une situation qui se poursuit ces dernières semaine : la fonte provisoire des glaces est à l'heure actuelle la deuxième plus importante pour un mois de mai depuis 2002.

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Fonte de la banquise Arctique en mai - années 2002 à 2020 - Zachary Labe

 

Dès lors, l'étendue de la banquise s'est de nouveau rapprochée des records durant la seconde décade de mai... Avec une superficie de 11.46 millions de km2 au 17 mai, seules deux années faisaient pire que 2020 : l'année 2019 ainsi que l'année 2016 (record en date pour un 17 mai).

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Etendue de la banquise Arctique pour un 17 mai - années 2003 à 2020 - Zachary Labe

 

Ce déficit de glace se situe en plusieurs zones précises de l'Arctique : la fonte est en effet notable autour du détroit du Danemark (côtes Sud-Est du Groenland), entre la mer de Barents et mer de Kara (nord de la Sibérie), ou encore du côté de la mer de Baffin (côtes Ouest du Groenland).

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Taux de concentration des glaces de l'Arctique au 22 mai 2020 - NSIDC


Et à très court terme, cette situation ne devrait pas véritablement s'arranger. Si la douceur était de mise ces dernières semaines, ce sera également le cas pour cette toute fin du mois de mai... Selon les modélisations, l'ensemble de la zone Arctique devrait observer des températures bien au dessus des moyennes, de l'ordre de 4 à 5°C autour du pôle Nord.

Les températures du côté de la Sibérie Centrale (péninsule de Taïmyr) étaient par ailleurs incroyablement élevées ces derniers jours (15 à 20°C au dessus des moyennes), et nous devrions rester 10° au dessus des normes d'ici début juin. De bien mauvaises nouvelles pour ces secteurs où l'hiver dernier s'est déjà montré historiquement doux...

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Anomalie de température prévue sur 7 jours - du 24 au 30 mai 2020 - Karsen Haustein

 

Note importante : la notion de « superficie » des glaces correspond aux zones où l'océan est glacé à 15% minimum.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.