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Une sécheresse est-elle possible sur la France cet été ?

 

L’importance d’un hiver pluvieux :

L’hiver météorologique se termine sur le pays après avoir été particulièrement doux et agité.

Si les températures furent excédentaires de +2.7°C sur la période, la palme revient au moins de février avec une anomalie positive de 3.6°C en raison d’un flux océanique persistant et surtout très perturbé. Les perturbations et tempêtes se sont en effet succédées sur le pays et notamment sur l’Ouest et le Nord. Le moins de Février termine se termine ainsi avec un excédent pluviométrique de +21% sur la France.

Au final, seul Janvier fut relativement sec avec un anticyclone persistant garantissant cette fois-ci une anomalie négative de -31% de précipitations sur le territoire, contrastant fortement avec le mois de Décembre et son anomalie positive de +33%.

L’hiver se termine donc avec une anomalie de précipitations générale de +8% de Décembre à Février, faisant suite à un mois de Novembre se plaçant au 4e rang des plus humides depuis 1959 et un mois d'Octobre 2019 excédentaire de +50% sur le territoire, une tendance très humide depuis l'automne qui ne fut que très rapidement éclipsée lors du mois de Janvier dernier. 

Les cumuls les plus importants furent relevés sur une large moitié Nord et Ouest ainsi que près des Alpes :

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Cumuls de précipitations et anomalies sur la France durant l'hiver 2019-2020 - Météo-Villes

 

Malgré cet hiver excessivement pluvieux, certaines régions ont tout de même connu une saison déficitaire en terme de précipitations, c’est le cas de la Méditerranée, la vallée du Rhône et certaines régions du Sud-Ouest au Centre-Ouest.

Or, la saison hivernale permet généralement de regonfler les nappes phréatiques et permet aux sols d’emmagasiner un maximum d’humidité avant la saison chaude et plus sèche intervenant entre la fin du printemps et le début de l’automne.

Un excédent pluviométrique sera donc bénéfique sur nos régions, à l'inverse un déficit sera problématique car faisant suite à une année 2019 relativement sèche sur une large partie Est de la France :

 

 

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Anomalies de précipitations sur la France durant l'année 2019 - Météo-Villes

 

 

L’état des nappes phréatiques et de l’humidité du sol en cette fin d’hiver :

Les cumuls importants de ces derniers mois sur certaines régions entraînent une situation favorable sur une grande partie de la France au niveau de l’humidité des sols. Celle-ci est conforme à la normale sur le Nord-Est et près du Delta du Rhône et du Languedoc. Ailleurs ces sols se sont nettement humidifiés et leur teneur en eau est globalement supérieure aux normales de la période.

Les niveaux des cours d'eau sont d'ailleurs élevés en ce début Mars sur une large moitié Ouest et Nord du pays, quelques uns sont d'ailleurs en crue à ce jour comme l'Eure, la Sèvre Nortaise ou encore le Lay en Vendée. En témoigne la carte de vigilance Crue-Inondation du 06/03/2020 : 

 

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Carte vigicrue du 06/03/2020 à 16h00 avec de nombreux cours d'eau présentant des débits et niveaux importants - via Vigicrue

 

En revanche, le niveau des retenues d’eau reste hétérogène sur la France, faible sur une large moitié Est du pays mais bien plus élevé près des Pyrénées.

Enfin, les arrêtés de restriction d’eau sont de moins en moins présents sur le territoire avec aujourd’hui 4 départements concernés, notamment l’Ain, la Drôme et l’Oise :

 

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Arrêtés de restriction d'eau sur la métropole en ce jour du 06/03/2020 - via Propluvia.developpement-durable.gouv.fr

 

En comparaison, au 30 Décembre 2019, 9 départements étaient encore concernés par ces restrictions d’eau.
 

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Arrêtés de restriction d'eau sur la métropole du 31/12/2019 - via Propluvia.developpement-durable.gouv.fr

 

Vers un temps plus sec mais toujours doux :

Des températures toujours excédentaires ?

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Modélisation des anomalies de température en Europe sur les mois de Mars/Avril/Mai - modèle Américain CFS

Le trimestre Mars/Avril/mai ne semble pas déroger à la règle de ce début d’année 2020 avec des anomalies thermiques de +1 à +2°c sur la France, apportant une douceur printanière dominante et les premières chaleurs généralisées possiblement dès le mois d’Avril.

La fiabilité semble bonne sur ces prévisions car une grande majorité des scénarios s’accordent à des températures supérieures au normales sur l’Ouest de l’Europe.

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Modélisation des anomalies de température en Europe sur les mois de Juin/Juillet/Aout - modèle Américain CFS

L’été semble également continuer sur cette lancée avec des scénarios modélisant des anomalies thermiques souvent comprises entre +0.5 et +1°c sur le pays. Là encore, la majorité des modélisations s’accordent sur un été chaud avec un bilan thermique supérieur aux normales.
Un nouvel été excédentaire au niveau des températures à attendre donc avec un risque de canicules sur le territoire, il est cependant impossible de prédire quelles régions seront plus touchées que d’autres, ni l’intensité des coups de chauds mais ceux-ci semblent inévitables.

 

Des précipitations hétérogènes, retour au sec ?

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Modélisation des anomalies de précipitation en Europe sur les mois de Mars/Avril/Mai - modèle Américain CFS

Si l’hiver s’est montré excédentaire sur une grande partie du territoire, il semble que le printemps se montre plus généralement plus sec. Des conditons le plus souvent anticycloniques et calmes sont envisagées, notamment sur le Nord de la France et principalement pendant le mois d’Avril, les amateurs de douceur et de beau temps seront donc satisfaits durant cette période.

Pas de sécheresse à attendre pour autant car le mois de Mai pourrait être plus instable avec les premières dégradations orageuses printanières généralisées et parfois très actives en laison avec un anticyclone moins franc et la circulation de zones dépressionnaires sur le pays.

Près de la Méditerranée cependant, la plupart des scénarios envisagent un temps plus instable en liaison avec des conditions plus dépressionnaires sur l’Espagne, des épisodes pluvieux sont donc probables sur cette région, notamment entre Avril et possiblement Mai (bien que le modèle Européen soit plus timoré sur ce scénario au mois de Mai).

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Modélisation des anomalies de précipitations en Europe sur les mois de Juin/Juillet/Aout - modèle Américain CFS

Si la chaleur serait de mise d’après les dernières prévisions durant l’été, une tendance assez humide semble se dégager. Un excédant pluviométrique est envisagé sur l’hexagone avec des conditions instables dominantes.

Des épisodes orageux successifs et possiblement actifs sont envisagés sur la majeure partie du territoire avec le traditionnel axe orageux Sud-Ouest/Nord-Est qui pourrait s’imposer. En parallèle l’instabilité diurne sur les reliefs, somme toute assez fréquente en été, pourrait se montrer plus active que la normale cette année.

Les régions Méditerranéennes semblent plus à l’écart de cet excédent pluviométrique mais aucune tendance plus sèche que la normale n’est envisagée sur ces zones, tout comme sur l’extrême Nord du pays.

 

> Un printemps généralement assez sec, notamment sur le Nord de la France, et encore doux serait donc possible sur la majorité du pays.

> L'été poursuivrait cette tendance chaude déjà présente depuis le début de l'année mais pourrait cependant se montrer plus humide avec une instabilité parfois prononcée. Pas de réelle sécheresse envisagée donc selon les dernières prévisions !

>>> Consultez nos prévisions saisonnières réactualisées 2 fois par mois

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.