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Vent à Montpellier : mistral ou tramontane ?

Les vents régionaux sont particulièrement nombreux à travers le pays, et plus particulièrement sur les régions Méditerranéennes. Selon leur direction, ils prennent des dénominations multiples et variées, qui peuvent être soumis à des débats. D'autant plus lorsque plusieurs vents similaires à peu de chose près se confrontent sur des territoires communs.

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Dénomination des vents régionaux Méditerranéens - Météo-France

 

Une situation complexe dont est confrontée l'agglomération de Montpellier. De nombreux internautes nous ont alors interpellé ces derniers mois sur la dénomination exacte du vent présent sur la préfecture de l'Hérault, où mistral et tramontane rythment le quotidien de ses habitants. Quid de la réalité ? Montpellier est-elle sous l'influence du mistral ou bien de la tramontane ?

De façon préliminaire, il est bon de revenir sur la nuance existante entre ces deux types de vent :

-> Le mistral est un vent majoritairement de secteur Nord en provenance de la vallée du Rhône (puis de secteur Nord-Ouest à Ouest lorsqu'il débouche sur les régions provençales).

-> La tramontane est un vent majoritairement de secteur Nord-Ouest en provenance des conteforts du sud du Massif-Central (à ne pas confondre avec le Cers, de secteur Ouest s'engouffrant en plaine de l'Aude et débouchant près de Narbonne et Leucate).

 

Du côté de Montpellier, la ville peut en réalité subir conjointement ces deux types de vents selon la situation. Il est alors tout à fait possible d'y évoquer le mistral, tout comme la tramontane. Deux situations différentes auxquelles la ville va être confrontée entre ce dimanche et ce lundi, et qu'il est possible de distinguer.

 

Période de tramontane :

Ce dimanche soir, le mistral (de secteur Nord) devrait souffler de façon relativement forte sur la basse vallée du Rhône (rafales localement supérieures à 80km/h sur son domaine Rhôdanien et dans les alentours de l'Etang de Berre). De son côté, la tramontane (de secteur Nord-Ouest) sera également présente sur la majeure partie du département de l'Hérault. Entre les deux, une convergence est parfaitement visible avec un afaiblissement des rafales sur l'extrême Est du département.

En cette situation, le mistral se restreint sur la vallée du Rhône et ne parvient pas à "s'étaler" sur les territoires frontaliers. Conséquence, Montpellier est alors concernée par un vent provenant des Cévennes : un vent de secteur Nord-Ouest qui n'est rien d'autre que la tramontane.

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Situation de tramontane à Montpellier - modélisation du 2 juillet 2017 à 22h - modèle Arpège / météociel

 

Période de mistral :

Il arrive régulièrement que ce mistral puisse s'étendre en dehors de sa région de prédilection (la basse vallée du Rhône), ce qui sera le cas ce lundi. De manière estompée, ce dernier prend alors une composante de secteur Nord à Nord-Est et parvient à grignotter du terrain sur l'Est de l'Hérault face à la tramontane (toujours omniprésente à l'Ouest du département). Dans cette situation, la convergence mistral/tramontane peut se décaler d'une treintaine de kilomètres jusqu'aux alentours de l'étang de Thau (Sète). Montpellier entre alors en régime atténué de mistral. 

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Situation de mistral à Montpellier - modélisation du 3 juillet 2017 à 14h - modèle Arpège / météociel

 

Une alternance entre régime de mistral et de tramontane bien perceptible sur la station de référence : l'aéroport de Montpellier-Fréjorgues (station située à une dizaine de kilomètres au Sud-Est du centre-ville). En 20 ans, lors de la période s'étalant de 1981 à 2000, ces deux vents se sont montrés dominants, devançant le vent marin (secteur SE). En moyenne sur ces 20 années, la tramontane s'est manifestée à hauteur de 29% environ. Une influence du mistral quasi-identique qui atteint les 28%.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.