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Vers le début d'une période La Niña

L'observation de la température de la mer au niveau de la portion équatoriale de l'océan Pacifique est particulièrement importante pour évaluer les potentielles perturbations climatiques à venir à moyen terme (de l'ordre de quelques mois). La fluctuation de la température de la mer dans cette zone joue d'une influence importante sur l'atmosphère en affectant le régime des vents et des précipitations. Cette relation océan/atmosphère se dématéralise alors sur les fameux phénomènes dits de "El Niño" et de "La Niña".

L’Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) vient d'établir une prévision probabiliste pour ces prochains mois. Après une période passée plutôt neutre, la probabilité d'entrer au sein d'un épisode La Niña devient importante (>>). Un phénomène dit « La Niña » est caractérisé par une anomalie négative de l’eau en surface dans cette zone équatoriale du Pacifique (l'anomalie devant être au minimum de -0,5 °C) . Les températures de surface de l'océan Pacifique sont justement en baisse ces derniers temps au niveau des tropiques et atteignent aujourd'hui des niveaux en dessous de la normale (autour de -0.4 à -0.5°C).

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Anomalie de température de la mer en surface - zone du Pacifique équatorial - 6 septembre 2017

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Evolution de l'anomalie de température de la mer en surface - zone du Pacifique équatorial - période séptembre 2016 à septembre 2017

Nous devrions donc entrer au cours des prochaines semaines en période de La Niña. Une prévision largement confirmée par le système de prévision climatique du centre national pour la prévision environnementale (NCEP) ainsi que par l'ensemble multi-modèles nord-américain (NMME) qui indiquent la formation de La Niña dès cet automne 2017 (anomalie de température chutant sous les -0.5°C). La probabilité d'observer ce phénomène atteint les 62% sur la période novembre-décembre-janvier à venir (>>).

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Prévision de l'anomalie de température de la mer en surface  jusqu'en avril 2018 - zone du Pacifique équatorial

Lors d'un épisode de La Niña, les courants marins sont modifiés et la donne climatique mondiale est de nouveau bouleversée. En prévision de ce phénomène, et pour l'hiver à venir, le temps devrait être plus chaud et sec dans le sud des États-Unis (tandis que les températures seront sous les normales en Alaska et dans l’ouest du Canada). Un déficit de précipitations et de l'air plus frais qui devrait aussi être le cas en Afrique Centrale et Orientale, sur les îles intertropicales du Pacifique, ou bien encore en Amérique du Sud.

Les zones situées dans la partie sud de l'Afrique, l'Amérique Centrale, la moitié Nord de l'Amérique du Sud (Brésil, Colombie, Vénézuela), l'Asie du Sud (Chine, Inde, Indonésie) ou encore le nord de l'Australie pourraient eux vivre une période avec des précipitations supérieures à la normale.

On observe généralement une recrudescence des typhons dans l'océan Pacifique Ouest (et des ouragans plus nombreux dans l'océan Atlantique au cours de l'automne qui suit).

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Effets climatiques lors d'un phénomène La Niña entre décembre et février

Les conséquences d'un épisode de La Niña sont généralement opposés de ceux d'El Niño (anomalie de température du pacifique équatorial positive), mais surtout bien moins importants. Pour exemple, le dernier épisode majeur d' El Niño a eu lieu entre 2015 et 2016, où ces eaux ont pu parfois passer 3°C au dessus de la normale en surface, soit un niveau exceptionnel. Les conséquences avaient alors été parfois catastrophiques sur certaines régions du globe (>>).

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.