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Douceur / Forte chaleur / IncendiesPrévisions météo

Vers un risque de canicule la semaine prochaine sur la France ?

 

Un changement de régime à venir

En cette fin juillet, la France connaît des températures situées sensiblement sous les normales de la période. En effet, l'anticyclone des Açores, qui nous apporte en général un temps calme et chaud en cette saison, est centré bien trop à l'ouest pour véritablement nous influencer. Au contraire même, sa position permet à de petites zones dépressionnaires de s'écouler vers l'Europe centrale, nous apportant ainsi un flux de nord-ouest porteur d'air assez frais en altitude et donc des températures régulièrement sous les normales de la période.

Situation du 31 juillet 2025 sur l'Europe – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Néanmoins, la situation va évoluer dans les prochains jours et notamment durant la semaine du 4 au 10 août 2025. En effet, les hautes pressions vont peu à peu s'étendre vers l'ouest du contient européen d'ici le début de semaine prochaine, mettant ainsi fin à ce flux de nord-ouest assez frais et faiblement perturbé.

Animation des géopotentiels à 500 hPa sur l'Europe du 1er au 7 août 2025 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Ainsi, le flux va donc peu à peu changer en altitude, basculant progressivement au sud/sud-ouest d'ici le milieu de semaine prochains sur la France, ce qui aura pour effet de faire remonter une masse d'air bien plus chaude vers notre pays à partir du milieu de semaine.

Animation des températures à 850 hPa sur l'Europe du 1er au 8 août 2025 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Un risque caniculaire ? Encore des incertitudes

Si la masse d'air deviendra donc chaude dès le milieu de semaine prochaine en altitude, la chaleur s'accentuera également près du sol avec des valeurs repassant nettement au-dessus des normales en seconde partie de semaine prochaine, d'abord sur l'ouest et le sud puis rapidement jusqu'au nord avant le week-end.

Animation des anomalies de températures à 2m sur l'Europe pour la semaine du 4 au 10 août 2025 – Via TropicalTidBits

 

Néanmoins, si le retour de la chaleur estivale est assuré sur la très grande majorité du pays, des incertitudes persistent quant à son intensité et à sa durée. En effet, les principaux modèles de prévisions ne sont pas en accord sur ces points.

 

Des incertitudes sur l'intensité de la chaleur, surtout au nord

Le modèle européen entrevoit bien une remontée d'air chaud depuis la péninsule ibérique mais son intensité ainsi que son extension vers le nord diffèrent du modèle américain GFS, qui lui voit une chaleur plus marquée jusque sur le nord du pays. 

Comparaison des températures à 850 hPa pour le 7/8 août sur l'Europe – Modèles ECMWF HRES et GFS via WX CHARTS

 

Ainsi, si ces deux modèles envisagent un pic de chaleur entre le 6 et le 9 août, l'intensité de ce pic de chaleur est encore bien incertaine, surtout sur le nord du pays. Pour le modèle américain, la chaleur débuterait le 6 août sur le sud et notamment le sud-ouest avec déjà des points à 38-39 voire 40°C possibles, cette chaleur s'accentuerait encore le lendemain sur une large partie du sud du pays tout en se propageant vers la moitié nord. Une baisse des températures serait ensuite observées sur le nord le 8 août alors que la chaleur resterait marquée voire caniculaire sur le sud jusqu'au week-end.

Évolution des températures maximales entre le 6 et le 9 août 2025 sur la France – Modèle GFS via meteologix

 

Le modèle européen est quant à lui globalement moins chaud avec une chaleur moins intense et un timing sensiblement différant, puisque la chaleur ne se propagerait jusqu'à la moitié nord qu'en journée du 8 août, avant une baisse également pour la fin de semaine. Cette chaleur resterait là aussi marquée durant le week-end sur la moitié sud, toutefois un cran en dessous de ce qu'envisage le modèle américain. 

Évolution des températures maximales entre le 7 et le 9 août 2025 sur la France – Modèle ECMWF HRES via meteologix

 

Une chaleur durable au sud 

Si une baisse des températures semble envisagée pour le week-end sur le nord de la France, le sud semble au contraire rester soumis à une chaleur marquée, potentiellement caniculaire au moins jusqu'en début de semaine prochaine voire au-delà. En effet, les principaux modèles de prévisions s'accordent sur ce point ce matin. 

Evolution des températures à 850 hPa sur l'Europe du 7 au 12 août 2025 - Modèle ECMWF HRES via WX CHARTS

 

Ainsi, le sud du pays pourrait subir une véritable période caniculaire débutant dès le milieu de semaine du 4 au 10 août et pouvant perdurer jusqu'à la semaine suivante, une situation qu'il conviendra de surveiller attentivement sur ces régions.

Au nord, selon les dernières prévisions, le coup de chaleur restait temporaire durant la semaine du 4au 10 août mais, comme visible sur l'animation précédente, un regain de chaleur pourrait de nouveau être observé pour la semaine suivante, une tendance qui restera donc à confirmer. 

 

Auteur : Tristan Bergen

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.