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Vivons-nous les derniers jours de l'été ?

L'automne va s'imposer la semaine prochaine

Après un début de semaine encore frais sur la majorité du pays, les températures sont reparties à la hausse ces derniers jours avec le retour de températures situées au-dessus des normales de la période et de sensations plus estivales, notamment sur le Nord et l'Ouest du pays. Le Sud-Est a toutefois conservé un temps plus frais sous l'influence d'une goutte froide circulant près de l'Italie.

Animation des anomalies de températures à 2m sur l'Europe du 16 au 22 septembre 2024 – Via TropicalTidBits

 

Ces sensations plus douces voire assez chaudes accompagnées d'un beau soleil ne sont pourtant pas parties pour durer. En effet, le flux va basculer sur notre pays ce week-end avec le retour d'une influence océanique plus humide et des températures plus fraîches en altitude, apportant donc une nouvelle baisse du mercure près du sol.

Animation des températures à 850 hPa sur l'Europe du 19 au 26 septembre 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Après une courte pause, l'activité dépressionnaire va en effet de nouveau se renforcer entre l'Atlantique et les îles britanniques, apportant donc un temps plus humide et instable sur la France.

Animation des cumuls de précipitations en 24h sur la France du 19 au 28 septembre 2024 - Modèle GFS via WX CHARTS

 

Néanmoins, les températures vont rester fluctuantes jusqu'en milieu/fin de semaine prochaine. Même si celles-ci accuseront une baisse par rapport à ces derniers jours, la fraîcheur ne s'annonce pas particulièrement marquée dans une premier temps. C'est néanmoins à partir de la fin de semaine prochaine que l'automne pourrait véritablement s'imposer sur notre pays.

 

En effet, les principaux modèles de prévisions s'accordent sur la circulation d'une vaste zone dépressionnaire en fin de semaine du 23 au 30 septembre, à priori autour du 26, entre l'Atlantique et la mer du Nord. Si celle-ci apportera un temps temporairement bien agité sur notre pays avec pluies fréquentes et renforcement du vent (à surveiller), elle ouvrira également les portes à de l'air bien plus frais à l'arrière, d'origine polaire.

Températures à 850 hPa envisagée sur l'Europe pour le samedi 28 septembre 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Entre ce temps humide, parfois venté et potentiellement très frais en fin d'échéance, l'automne pourrait donc bien s'installer sur notre pays pour finir ce mois de septembre. Venons-nous donc de vivre nos dernières sensations estivales de l'année ?

 

Vers un mois d'octobre automnal ?

Si la dernière semaine de septembre s'annonce donc perturbée et de plus en plus fraîche, qu'en est-il du début du mois d'octobre ?

 

Pour le moment, les modélisations restent très automnales pour la première quinzaine d'octobre. En effet, les températures sont prévues de rester sous les normales de saison sur notre pays pour les deux premières semaines d'octobre 2024 avec un flux à dominante Ouest/Nord-Ouest apportant de la fraîcheur sur la quasi-totalité de la France.

 

Anomalies de températures sur l'Europe pour la première quinzaine d'octobre 2024 – ECMWF

En plus de la fraîcheur, l'humidité pourrait également persister sous l'influence océanique avec une succession de perturbations sur la majorité de la France durant cette période (possiblement moins fréquentes durant la semaine du 7 au 13 octobre). Seul le Sud-Est pourrait conserver un temps plus sec, une situation classique en flux d'Ouest/Nord-Ouest perturbé.

 

 

Anomalies de précipitations sur l'Europe pour la première quinzaine d'octobre 2024 – ECMWF

 

Cette influence océanique humide pourrait d'ailleurs persister jusqu'à la fin du mois d'après les dernières prévisions avec des anomalies de précipitations restant positives sur notre pays, excepté sur le Sud-Est une nouvelle-fois. On peut donc envisager la persistance de cette influence océanique perturbée sur notre pays jusqu'à la fin du mois d'octobre avec des perturbations plus ou moins fréquentes et actives selon les jours concernant notamment l'Ouest et le Nord mais un temps plus sec en allant vers le Sud-Est.

 

 

Anomalies de précipitations sur l'Europe pour la seconde quinzaine d'octobre 2024 – ECMWF

 

La fraîcheur resterait d'ailleurs d'actualité durant la troisième semaine de ce mois d'octobre 2024 avant un possible radoucissement pour la fin du mois. Néanmoins, ce radoucissement resterait limité et les sensations resteraient loin d'être estivales, le soleil (si il est présent) étant beaucoup plus bas sur l'horizon durant cette période et les journées se montrant plus courtes, empêchant notre astre de réchauffer efficacement la masse d'air.

 

 

Anomalies de températures sur l'Europe pour la seconde quinzaine d'octobre 2024 – ECMWF

 

Les températures douces voire assez chaudes et le temps calme et ensoleillé de cette seconde partie de semaine pourraient donc bien nous apporter les dernières sensations assez estivales de l'année. Nous allons en effet, à partir de la fin du week-end, faire un saut vers l'automne d'après les dernières prévisions avec le retour d'un temps perturbé et de plus en plus frais, un type de temps qui pourrait d'ailleurs perdurer durant la majorité du mois d'octobre.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.