Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite

Y a-t-il un risque de canicule en France pour l'été 2020 ?

Alors que nous vivons déjà des chaleurs pleinement estivales en ce mois de mai, faut-il craindre un (ou plusieurs) épisode(s) de canicule pour l'été à venir ? On vous apporte quelques éléments de réponse.

 

Qu'est-ce qu'une canicule ?

 

Avant d'évoquer le risque de canicule pour l'été 2020, il est important de rappeler qu'une canicule est définie par des critères de températures bien précis. Le phénomène peut être observé à partir de la mi-juin.

 

Image d'illustration pour Y a-t-il un risque de canicule en France pour l'été 2020 ?

Seuils de canicule par départements - via Météo France

 

Pour parler de canicule en France, il faut que des seuils définis de températures soient atteints durant 3 jours et 3 nuits consécutifs. Ces seuils - définis par Météo France et les autorités sanitaires - varient selon les régions en fonction de leur sensibilité à la chaleur, qui diffère selon leur climat. C'est pourquoi il existe des différences notables selon les départements, pouvant aller jusqu'à 7°C d'écart pour les seuils nocturnes et 5°C d'écart pour les seuils diurnes.

 

À titre d'exemple : dans les Bouches-du-Rhône, la vigilance orange canicule ne sera activée que si les températures nocturnes ne descendent pas sous les 24°C et que les valeurs diurnes dépassent les 35°C les après-midi, et ce pendant 3 jours. En revanche, les seuils sont de 18°C la nuit et 31°C l'après-midi dans les Côtes-d'Armor - là aussi pendant une durée de 3 jours minimum.

 

Paris est considérée comme un cas à part, du fait de son importante population et de l'effet urbain très prononcé qui tend à favoriser l'accumulation de la chaleur et accentuer son caractère pénible. C'est pourquoi le seuil nocturne y est fixé à 21°C (niveau le plus élevé des 2/3 nord de la France) tandis que le seuil diurne n'est que de 31°C.

 

 

Que disent les statistiques ?

 

Avec ce mois de mai 2020 poursuivant la tendance chaude, nous sommes sur une série inédite de 12 mois consécutifs plus chauds que la normale en France ! Cette série record peut-elle encore se prolonger ?

 

Image d'illustration pour Y a-t-il un risque de canicule en France pour l'été 2020 ?

Mai 2020 va devenir le 12ème mois consécutif plus chaud que la normale en France - Météo Villes

 

L'anomalie thermique en France était déjà de +1,1°C au 17 mai. Avec le coup de chaud actuel et les perspectives estivales pour la semaine prochaine, cet excédent va s'accroître et il ne fait absolument aucun doute que ce mois de mai 2020 sera plus chaud que la normale dans notre pays.

 

Mai 2020 s'apprête donc à devenir le douzième mois consécutif plus chaud que la normale en France, une série totalement inédite depuis que cet indicateur existe en 1899 ! L'ancienne série record était de 10 mois consécutifs au dessus des normales entre septembre 2006 et juin 2007.

 

Image d'illustration pour Y a-t-il un risque de canicule en France pour l'été 2020 ?

Anomalies mensuelles à la normale 1981-2020 en Europe de 1980 à aujourd'hui - via Copernicus

 

Cette série de mois plus chauds que la norme en France est déjà remarquable, du jamais vu en plus de 120 ans de mesures ! La logique statistique voudrait donc qu'elle prenne fin prochainement, d'autant que nous avons enchaîné plusieurs étés chauds et marqués par des canicules. Toutefois, cette logique ne s'applique plus vraiment à une époque où le réchauffement s'affirme et où battre des records de températures élevées est devenu habituel.

 

À échelle de l'Europe, il faut remonter à la fin 2010 pour retrouver un mois plus froid que la normale sur le continent et les anomalies positives sont particulièrement prononcées depuis 2014. Dans ce contexte, on comprend bien que l'alternance des périodes chaudes & froides est enrayée et que les séries chaudes peuvent s'éterniser.

 

 

Modèles saisonniers : un été chaud ?

 

Si les tendances saisonnières envisageaient un été à peu près dans les normes à la fin de l'hiver, la tendance chaude pour la saison estivale à venir s'est depuis accentuée, notamment sur le modèle européen.

 

Image d'illustration pour Y a-t-il un risque de canicule en France pour l'été 2020 ?

Anomalies thermiques prévues durant l'été par le modèle américain - NOAA

 

Le modèle saisonnier américain présente un scénario légèrement plus chaud que la normale pour l'été à venir. Juin serait le mois présentant les anomalies les plus prononcées, en dehors du sud de la France. Les mois de juillet et août seraient proches des normales, légèrement plus chauds en allant vers le nord-est. Si ce scénario venait à se réaliser, le risque de canicule serait faible à modéré en France.

 

Image d'illustration pour Y a-t-il un risque de canicule en France pour l'été 2020 ?

Anomalies thermiques prévues durant l'été par le modèle européen - Copernicus

 

Le scénario avancé par le modèle européen est plus chaud que l'américain. Il modélise des températures supérieures à la normale sur l'ensemble des régions françaises au cours des trois mois estivaux. Les anomalies seraient proches de +1 à +1,5°C. Si ce scénario venait à se réaliser, le risque d'épisode caniculaire serait plus important dans notre pays.

 

À cette heure, nul ne peut prétendre savoir si une (ou plusieurs) canicule(s) toucheront la France cet été. Les projections présentées ci-dessus sont des moyennes lissées sur le mois, ne permettant pas de faire ressortir un éventuel épisode caniculaire de quelques jours. Par définition, une canicule n'est prévisible qu'à courte échéance. Nous pouvons seulement noter qu'avec un été prévu plus chaud que la normale, le risque de connaître un épisode caniculaire est bel et bien présent, à l'image des années précédentes.

 

Image d'illustration pour Y a-t-il un risque de canicule en France pour l'été 2020 ?Image d'illustration pour Y a-t-il un risque de canicule en France pour l'été 2020 ?

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.