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Chronique 1945

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1945

 

Repères historiques de l'année 1945

4 février 1945: conférence de Yalta entre les 3 grands
février 1945: bombardements massifs de Berlin et Dresde
7 mars 1945: les américains franchissent le Rhin
30 avril 1945: Hitler se suicide
8 mai 1945: l’Allemagne capitule - le drapeau rouge flotte sur Berlin
26 juin 1945: naissance des nations unies
6 et 9 août 1945: Hiroshima puis Nagasaki sont rasées par des bombes atomiques - le Japon capitule le 2 septembre

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1945

 

 

Janvier 1945 (Pour plus de détails la vague de froid et la neige de janvier 1945, CLIQUEZ ICI) est aussi froid que celui de l’année 1942 mais la neige est généralement beaucoup plus abondante - l’épaisseur atteint 25 à 40 cm dans l’est, 15 à 25 cm sur le reste de la moitié nord et dans le centre - à Paris, une couche de 10 à 20 cm est mesurée pendant près de 3 semaines - les températures descendent de nouveau très bas avec par exemple -21° à Vichy et Clermont-Ferrand, -18° à Lille, -16° à Alençon, -13° à Paris, -12° à Angoulême, -9° à Montélimar, -6° à Toulon et -2° à Nice.

 

Évolution de la vague de froid à la fin du mois de janvier 1945 (21 et 28/01)

 


Vague de froid et neige de janvier 1945 : plus de 20 jours de sol couvert de neige sur les régions du Nord et de l'Est !

 

 


Janvier 1945 : La neige à Paris, en face le Ponts des Arts

 

Janvier 1945 : La neige à Paris, en face la Tour Eiffel

 

Janvier 1945 : La neige à Paris, entre la Rue Saint-André-des-Arts et Saint-Michel

 

Janvier 1945 : La neige à Paris, en bas des Champs-Élysées (vers la Concorde)

 

 

Janvier 1945 : La neige à Paris, métro Place d'Italie

 

 


Janvier 1945 : La neige à Paris, à Saint-Germain-des-Prés

 

Neige à Quimper en janvier 1945

 

 


Janvier 1945 : Nantes n’est pas épargné par le froid…


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L’incroyable spectacle de la neige dans la cathédrale de Chartres bombardée ! janvier 1945



La neige dans la cathédrale de Chartres bombardée ! janvier 1945


Janvier 1945 : Après les bombardements de la cathédrale de Chartres, une épaisse couche de neige recouvre l’intérieur du monument…!


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HIVER 1945 : Après 5 ans de guerre, le froid et la neige engendrent des pénuries de bois de chauffage et de farine

 


HIVER 1945 : Après 5 ans de guerre, le froid et la neige rendent la situation encore plus difficile en banlieue Parisienne

 



Janvier 1945 : Le Général De Gaulle à Boulogne-Billancourt dans la froid et la neige

 

Janvier 1945 : Rassemblement lié à la visite du Général De Gaulle à Nantes, dans le froid et sous la neige

 


Le ski à Montmartre (Paris), en janvier 1945

 

La neige à Belleville (Paris), au mois de janvier 1945 - photo Marcel Bovis

 

Février 1945 est au contraire très doux - à Paris, c’est le mois de février le plus doux après celui de 1926 et 1937. Le dégel et les pluies engendre d'importantes inondations, notamment dans le bassin de la Seine. A Paris, le fleuve atteint 6,85 m au Pont-d'Austerlitz le 16 février 1945.

 

Du 19 au 24 mars 1945 , le temps est même chaud - on relève 23°5 à Paris et 21° à Brest - c’est déjà l’été près de la Méditerranée.

 

La chaleur devient exceptionnelle du 16 au 20 avril 1945 avec 32° à Perpignan, 31° à Mont de Marsan, 30° au Mans, 29° à Angoulême, 29° à Toulouse et 28° à Paris et Rouen - seule la vague de chaleur du mois d’avril 1934 a été plus forte.

 

Une semaine plus tard, au début du mois de mai 1945, cette vague de chaleur est suivie d’une chute spectaculaire de la température - la neige apparaît dans la journée du 30 avril 1945 et tient au sol dans l’extrême nord - du 1er au 3 mai 1945 : la situation météo devient tout à fait étonnante - le 1er mai 1945 (soit, à une semaine de la signature de l’armistice) il neige sur presque tout le pays, jusqu’à Brest, Bordeaux, Pau ou Montélimar - la couche de neige est parfois épaisse puisque l’on mesure 10cm en banlieue parisienne et 6cm dans Paris - après un début de printemps chaud, la végétation en avance est très affectée par les fortes gelées - les feuilles des arbres tombent sur certaines régions - les pommes de terre, les fraisiers et les haricots gèlent - la température descend à -6° vers Gap, -3° au Mans, Orléans, Alençon et Mont-de-Marsan, -2° à Montélimar, -1° à Pau, Chartes, Rouen, Lille et Nantes, 0° à Brest et 4° à Nice.

 

Évolution de la masse d'air entre le 30 avril et le 1er mai 1945

 


L’impressionnante descente froide accompagnée de neige en plaine du 1er mai 1945

 

Températures minimales du 1er mai 1945


Les gelées de début mai 1945

 

 

Du 7 au 17 mai 1945 : reversement de tendance - l'armistice du 8 mai 1945 est signé sous un temps estival ! A Lyon, des records de chaleur quotidiens sont battus du 9 au 13 mai 1945 (il fait 32,2°C à Lyon les 11 et 12 mai 1945). Du 12 au 17 mai 1945, il fait 36° à Montpellier, 35° dans les Landes, 34° Lyon et 32° à Paris.

 

Analyse météo du 11 mai 1945 où les fortes chaleurs concernent presque toute la France !

 

 

Températures maximales du 8 mai 1945

 

 

Fin juin 1945 : la canicule atteint des sommets dans le sud-est - le thermomètre dépasse parfois 40° à l?ombre, atteignant 42° à Montpellier ainsi qu’à Villefranche-de- Rouergue (Aveyron) - on mesure par ailleurs 37°à Nice ce qui constitue paradoxalement un record - dans le même temps, des orages particulièrement violents affectent le Massif Central et la Saône et Loire - des grêlons de 400 g ravagent la commune d’Antignac - Vichy et Feurs (Loire) sont également très éprouvés.

 

Nuit du 9 au 10 juillet 1945 : les orages de grêle ravagent pratiquement les mêmes régions touchées 2 semaines auparavant - des grêlons de plus d’un kilo auraient été ramassés à Souillac (Lot) mais cette information n’est pas officielle.

 

Du 14 au 18 juillet : la chaleur revient de plus belle notamment dans tout le sud-ouest où l’on mesure des températures comprises entre 37 et 39°.

 

L’année 1945 est la plus sèche depuis 1921 - à Paris, il ne tombe que 475 mm d’eau (alors que la moyenne est de l’ordre de 625 mm) - c’est également l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés météo en 1873.

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1945

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.