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Chronique 1971

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1971

 

Repères historiques de l'année 1971 :

26 février 1971 : mort de Fernandel
août  1971: les 3 astronautes d'Apollo 15 se promènent en tout-terrain sur la lune

Maxime Le Forestier et Thierry Le Luron sont entre autre les découvertes de l’année

 

Évènements météo marquants de l’année 1971 : tempête de neige Vallée du Rhône, Drôme et Ardèche de janvier, orages de l'été (et notamment du mois d'août)

 

La vague de froid qui a débuté le 23 décembre 1970, se poursuit jusqu’au 6 janvier - le froid résiste localement jusqu’au 12 janvier dans les plaines et vallées de l’est - au cours de cette période, les températures atteignent parfois des niveaux extrêmement bas - le froid est surtout très vif entre le 1er et le 6 janvier. On enregistre des minimums de -27° à Grenoble et à Vichy, -26° à St Etienne, -23° à Strasbourg et Clermont Ferrand, -25° à Romilly sur Seine (Aube), -22° à Lyon ou -20° à Nancy. Cette vague de froid est donc d’une intensité remarquable pendant une semaine.



Certaines communes des Alpes sont isolées du monde - tempête de neige de fin décembre 1970 - début janvier 1971

 

Images de l’incroyable tempête de neige de fin décembre 1970 - début janvier 1971 qui a enseveli la vallée du Rhône (Drôme, Ardèche), notamment vers Valence et Montélimar

 

Tempête de neige décembre 1970 - janvier 1971 - Drôme - Ardèche - autoroute du soleil

 

Tempête de neige décembre 1970 - janvier 1971 - autoroute du soleil

 

Tempête de neige décembre 1970 - janvier 1971 - Valence

 

Tempête de neige décembre 1970 - janvier 1971 - Drôme - Ardèche

 

Tempête de neige décembre 1970 - janvier 1971 - Drôme - Ardèche

 

Tempête de neige décembre 1970 - janvier 1971 - Drôme - Ardèche

 

Tempête de neige décembre 1970 - janvier 1971 - Drôme - Ardèche



Entre le 7 et le 12 janvier 1971, il fait souvent plus chaud en altitude qu’en plaine (inversion de température) - le 9 janvier, il fait par exemple -11° à Macon alors qu’à quelques kilomètres de là, le thermomètre indique +7° à Château-Chinon (550m d’altitude).

 

24 janvier 1971 : de l’air océanique très doux fait monter les températures à 22° à Pau, 20° à Biarritz, 19° à Bordeaux et 18° à Cognac.

 

Le mois de mars 1971 est l’un des plus froids jamais observés (Récit de la vague de froid et de la neige de mars 1971, CLIQUEZ ICI)- du 27 février au 9 mars 1971 , une nouvelle vague de froid descend d’Europe du nord-est - le 6 mars 1971, il neige abondamment sur un grand quart nord-ouest mais également sur la Côte d’Azur et la Corse - on mesure 25cm à Cannes où la température descend à -10°. 9cm de neige recouvrent par ailleurs le port de Bastia - 50 villages sont isolés par la neige en Haute Corse - au cours de cette journée, la température ne dépasse pas -7° au Puy (Haute Loire), -6° à Besançon, -5° à Strasbourg et -3° à Paris. Le lendemain matin, il fait -10° à Paris, -11° à Orléans et Gourdon (Périgord).



Le présentateur du journal de 20h annonçant la vague de froid tardive le 6 mars 1971

 


Températures maximales du 6 mars 1971 et minimales du 7 mars 1971

 

début mars 1971 - le neige atteint la Côte d'Azur

 

13 mai 1971 : de violents orages éclatent en région parisienne et près de Nantes - ils provoquent des torrents de boue en Seine et Marne - certaines lignes du métro parisien sont inondées - des grêlons de 3cm de diamètre forment une couche de 6cm à Clichy sous Bois. Un autres orage s'abat sur Reims.

 

Violent orage à Reims mi-mai 1971 - inondations

 

Nuit du 9 au 10 juin 1971 : une nouvelle vague orageuse traverse une grande partie de la France - d’énormes chutes de grêle provoquent d’énormes dégâts à Cannes et Antibes où les serres sont en partie détruites - les grêlons atteignent la grosseur d’une balle de ping-pong et forment une couche de 20cm dans les rues d’Antibes.

 

15 juin 1971: à une semaine de l’été, on se croirait pratiquement en hiver la température atteint difficilement 10° à 13° au milieu de l’après-midi sur le Nord Pas de Calais, la Picardie et la Normandie.

 

l’été 1971 est marqué par plusieurs vagues d’orages parfois très meurtrières…

 

Le 5 juillet 1971 : Plus de 200 mm se déversent en quelques heures sur la partie centrale de l'Isère, noyant 3 personnes et faisant de nombreux dégâts. Il tombe 161 mm à St-Marcellin, 192 mm à Montaud et 223 mm à Saint-Gervais !!

 

Les 16 et 17 juillet 1971 : une série d’orages particulièrement violents provoquent parfois d’énormes dégâts des Pyrénées aux Alpes - les rafales de vent dépassent 100 km/h à Toulouse, Millau, Montauban et Chambéry où des milliers d’arbres sont déracinés.

 

3 août 1971 : de nouveaux orages concernent les trois quarts de la France, y compris l’Ile de France, la Picardie et le Nord Pas de Calais - les vents atteignent 130 km/h au Bourget et 154 km/h à la Tour Eiffel - une grue s’écrase sur des véhicules dans le 14ième arrondissement de Paris - une tornade ravage une partie du département de l’Yonne - on déplore 10 morts. Un violent orage provoque des inondations à Nevers - Sauvé d'extrême justesse, cet homme a échappé de justesse à la noyade.

 


3 août 1971 - violent orage et inondations à Nevers

 

Les 18, 19 et 20 août 1971 : des orages encore une fois accompagnés de très fortes rafales de vent balayent notamment le sud-ouest, le Massif Central, la Bourgogne puis la Champagne - 50cm de grêle recouvrent les rues de Mont-de-Marsan - le vent atteint 122 km/h à Reims - une tornade ravage la commune de Bouloc (Tarn et Garonne)... et ce ne sont que quelques exemples.


Les effets des rafales de vent sur une plantation de peupliers lors de la série d'orages des 18, 19 et 20 août 1971

 


Mont-de-Marsan sous 50cm de grêle après l'orage du 20 août 1971

 


Impressionnante taille des grêlons en Corrèze le 10 août 1971

 

Septembre 1971 est l’un des plus secs et des plus ensoleillé dans de nombreuses régions.

 

Sécheresse automne 1971 - la Loire est presque à sec !

 

Du 19 au 23 novembre 1971 : une invasion d’air polaire provoque de fréquentes averses de neige - il tombe 20 à 50 cm en Côte d’Or et à Limoges - la température descend à -24° dans le Jura - des poids lourds sont bloqués à Mont Cenis (Savoie) et au tunnel du Mont Blanc.

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1971

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.