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Chronique 2003 - D'Octobre à Décembre

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2003

Repères historiques de l'année 2003

19 janvier 2003 : L’Angleterre remporte la coupe du monde de Rugby en Australie.
11 mars 2003 : La pneumonie atypique (SRAS) devient une menace mondiale.
14 décembre 2003 : Saddam Hussein est capturé par les américains dans son fief de Tikrit.

 

Évènements météo marquants d'octobre à décembre 2003

 

Le 5 octobre 2003, on observe refroidissement spectaculaire en montagne - il tombe 30 cm de neige vers 1500 m d’altitude sur les prés-alpes et les arbres encore en feuilles sont très éprouvés.

Neige précoce du 5 octobre 2003 à Chamrousse (Isère - 1750 m d'altitude) et les dégâts à la végétation - photos Guillaume Séchet

 

13 octobre 2003 : Pluies diluviennes dans l’Hérault et inondations à Béziers. 190,5 mm en 4h à Saint-Chinian (Hérault) et jusqu' à 210 mm Olargues (Hérault). Pas de victime, malgré quelques inondations.

 

 

Les 17 et 18 octobre 2003 : de fortes pluies se produisent sur les Pyrénées-Orientales. Jusqu'à 171 mm à Perpignan. 30 et 40 cm d’eau dans certains quartiers de Perpignan avec des perturbations sur les réseaux ferroviaire et routier. Sur la côte varoise, l’épisode engendre une forte houle et des dégâts, notamment vers le Lavandou (Var).

 

Cumuls des pluies en 2 jours dans les Pyrénées-orientales

 

 

Entre le 23 et le 26 octobre 2003, une véritable vague de froid provoque quelques chutes de neige jusqu’en plaine sur la Lorraine, la Bourgogne, les Ardennes et le Maine (1 cm au sol à Bâle-Mulhouse le 23) - le 26 octobre 2003, de la neige fondue et du grésil tombent sur Montpellier et Nîmes - les gelées sont quasiment généralisées et la température descend à -8° à Clermont-Ferrand, -9° au Puy, -15 à -20° sur les plateaux du Jura.

 

 

Après la canicule de l'été 2003, l’automne 2003 est décidément très pluvieux et très agité dans le midi.

 

31 octobre 2003 : Pluies diluviennes et tempête sur la Côte d’Azur avec de gros dégâts sur la côte en raison d’une forte houle de sud sur le littoral (vagues remarquables sur Marseille et le littoral varois : Bandol, La Seyne-sur-Mer, rendant la route du sel sur le tombolo de Giens impraticable). En 24h, il tombe localement plus de 150 mm sur la moitié nord des Alpes-Maritimes, et jusqu'à 247 mm à Saint-Martin-de-Vésubie et 258 mm à Tende.

 

 

Les 15 et 16 novembre 2003 : après celles du 17 octobre 2003, de nouvelles inondations se produisent sur le Languedoc-Roussillon car des pluies diluviennes ont lieu de Perpignan à Narbonne. Il tombe 80 à 120 mm, localement 150 à 200 mm sur les  Pyrénées-Orientales et l’Aude (164 mm à Narbonne et 210 mm à Fitou) et dans l’Hérault (165 mm à Montpellier).

 


Par ailleurs, une tornade ravage une quarantaine d’habitations à Agde.

Entre 2h45 et 2h55 du matin, la tornade se déplace sur une largeur de 300 mètres et une longueur d’environ 2 km. Elle prend naissance à l’entrée de la ville (route de Sète) et suit un couloir remontant vers le canal du Midi et la route de Marseillan.

 

 

22 et 23 novembre 2003 : Fortes pluies sur les Cévennes - en 2 jours, il tombe localement plus de 350 mm sur les reliefs du Gard et de la Lozère  : 375 mm à St-Sauveur-Camprieu (Gard), 350 mm à Cassagnas (Lozère). Une quarantaine de routes coupées le 24 au matin, dans l’Hérault et le Gard. Quelques inondations mais pas de victimes.

 

Cumuls de pluie en 2 jours sur les Cévennes (du 22 novembre 2003 au 24 novembre 2003 à 8h)

 

 

Du 1er au 4 décembre 2003, un déluge de quatre jours (le troisième en moins d’un mois) noie les régions du Sud-est. Au cours de l’épisode de décembre 2003, l’abondance des précipitations recueillies sur un grand nombre de départements entraîne un volume total d’eau précipité gigantesque. Plus de 200 mm se sont déversés sur 11 départements français, dont 9 situés sur ce bassin versant. Avec ceux de septembre 1993, février 1990 ou novembre 1982, c’est l'un des épisodes les plus intenses et étendus que la France ait connu depuis 50 ans.

1er décembre 2003 : un millier de personnes sont évacuées à Marseille - les cumuls de pluie dépassent 150 mm en de nombreux points des Bouches-du-Rhône et atteignent 200 mm sur les régions de Marseille et de Cassis sur seulement 12h ! La ville de Marseille est inondée en soirée du 1er décembre 2003 avec 1 m d’eau dans certains quartiers. On déplore 2 victimes.

3 décembre 2003 : plusieurs quartiers de Montpellier sont noyés (notamment le Stade de la Mosson) où il tombe jusqu’à 167 mm au centre ville avec de fortes intensités.

A la fin de cet épisode exceptionnel, la région d’Arles est particulièrement éprouvée car le Rhône connaît une crue comparable à celle de 1856 - 14 départements sont en état d’alerte; certains pendant 4 jours d’affilés - le bilan est de 6 morts.

 

Inondations et déluge de début décembre 2003 dans le Sud-est - Cumuls de pluie enregistrés entre le 1er et le 4 décembre 2003 - Dans le département du Rhône, les quantités de pluie de 115 à 180 mm en 48 h (du 1er au 2 décembre 2003) correspondent à des valeurs d’une durée de retour calculées supérieure à 100 ans avec un record de 180 mm en 48 heures à Saint-Symphorien-sur-Coise.

 

Début décembre 2003 : inondations à Marseille -  le Rhône à Arles qui connaît une crue comparable à celle de 1856.

 

Début décembre 2003 : inondations en basse vallée du Rhône

 

Début décembre 2003 : déluge et inondations à Montpellier (notamment au Stade de la Mosson)

 

Ces pluies torrentielles et ces inondations sont également accompagnées d'un vent d'est très fort, notamment sur les côtes avec des rafales de 100 à 150 km/h en soirée du 3 décembre 2003 et la nuit du 3 au 4 décembre 2003, levant une puissante houle avec des vagues déferlantes de plus de 9 mètres de hauteur sur les côtes du Languedoc, perturbant ainsi l’écoulement des eaux fluviales à la mer.

Rafales de vent enregistrées au cours de la tempête du 4 décembre 2003

 

La tempête du 3 décembre 2003 sur le littoral méditerranéen

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 2003

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.