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Chronique 2005 - D'Octobre à Décembre

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2005

 

Évènements météo marquants d'octobre à décembre 2005

 

 

Dimanche 2 octobre 2005 : une descente d’air froid provoque des chutes de neige jusqu’à environ 1200 à 1400m d’altitude sur les principaux massifs. A Chamrousse, l’épaisseur de neige atteint 20 cm en haut de la station.

 

Descente froide et neige en montagne du 2 octobre 2005 - analyse météo

 

 

A partir du 8 octobre 2005, débute une longue période de temps très doux, voir chaud.


Le 8 octobre 2005, les t° atteignent 26 à 27° en Aquitaine, 25° à Nantes et au Mans.
Le 9 octobre 2005, les 25/26° sont atteints sur un grand sud-ouest.
Le 10 octobre 2005, la chaleur se généralise au trois-quarts de la France. Cette journée est idyllique car très ensoleillée - il fait 24 à 27° de l?Aquitaine au Centre ainsi que sur toutes les régions du nord et du nord-ouest (25° à Paris, 27° à Auxerre et Clermont).
Le 11 octobre 2005, on dépasse 22° sur les trois-quarts de la France amis une perturbation arrive sur l’ouest (flux de sud assez puissant). Il fait 27° à Biscarosse et 26° à Niort.
Le 12 octobre 2005, le soleil brille beaucoup plus que prévu et les températures sont également beaucoup plus élevées avec 25 à 26° dans le sud-ouest et 24° à Paris.


A la fin octobre 2005, les températures déjà très élevées tout au long du mois, deviennent exceptionnelles, pulvérisant tous les records. Il s’agit de la période de douceur la plus remarquable jamais observée en cette saison. Cette chaleur inhabituelle liée à un puissant courant de sud, commence dans la journée du 26 octobre 2005, les températures sont comprises entre 20 et 24° sur les trois-quarts de la France (23° à Paris, 24° à Orléans et Tours, 25° à Auxerre, Bourges, Châteauroux, Clermont-Ferrand et St-Etienne.
Le jeudi 27 octobre 2005, les températures s’envolent. A Lourdes (65), Pau et Asson (64), le mercure atteint 29,0 °C au plus chaud de l’après-midi. Il fait 26 à 28° en Aquitaine, 24 à 26° dans les Pays de la Loire, le Centre, 23 à 24° en IDF, Champagne et Bourgogne. On se baigne jusque sur les côtes de la Manche. Les records sont souvent battus de 2 à 3°.

Ce jour là, le vent est extrêmement violent sur les hauteurs des Pyrénées avec la vitesse record de 191 km/h à Larrau (1430 mètres d’altitude). Le vent d'Autan souffle également sur le Tarn avec 115 km/h à Labruguière.

Le vendredi 28 octobre 2005, on observe une petite baisse des T° dans le nord-ouest mais partout ailleurs, il fait 21 à 27°. La T° mini est de 20° à Bergerac et 19° à Poitiers. La T° mini la plus élevée pour un mois d’octobre est pulvérisée à Tours où le précédent record datait du 2 octobre 2001 (sachant que la T° ne cesse de baisser en octobre).
Le samedi 29 octobre 2005, les T° mini sont comprises entre 15 et 19° sur les 3/4 de la France - les T° dépassent 20° sur les 4/5 du territoire, atteignant 26 à 27° en Aquitaine. Là encore de très nombreux recors quotidiens sont battus.
Le dimanche 30 octobre 2005, le courant de sud se renforce de nouveau à l’avant d'une perturbation. Le temps est très ensoleillé et chaud sur les trois-quarts de la France. Cette journée est vraiment décalée de la réalité (un peu comme celle du vendredi). Les températures atteignent 25 à 26° du sud-ouest au nord du Massif Central et à la région Centre, 23 à 24° en Ile de France. La nuit suivante, la température minimale atteint 20° à Albi et 18 à 19° en région Midi-Pyrénées - des orages souvent violents éclatent de la Touraine à l’Eure-et- Loire.


Le mois d’octobre 2005 est le plus chaud en France après 2001, 1995 et 1921 mais c’est le plus chaud en IDF depuis au moins le début des relevés, en 1783 (au Bourget), notamment en raison des températures minimales très élevées - octobre 1921 avait été plus chaud en ce qui concerne les T° maxi.

 

Douceur extrême de la journée du 27 octobre 2005 - analyse et températures maximales


 
 
Chaleur du mois d’octobre 2005 - un mois d’octobre comme au cœur de l’été... !

 

Bilan d'un mois d'octobre 2005 très doux, très sec et très ensoleillé

 

 


Du 12 au 15 novembre 2005 : de très fortes pluies ont lieu sur le Languedoc-Rousssillon, la Corse orientale et dans une moindre mesure, sur le Provence et la Côte-d’Azur.

En 48h, on relève 300 mm à Padern (11), 245 mm à Bastia , 182 mm à Perpignan, 120 mm à Solenzara (Corse) et 116 mm à Béziers. 304 mm en 3 jours à La Porta (Corse).

Une trombe d’origine marine touche la région de Ghisonaccia (Haute-Corse) dans l’après-midi du 14 novembre 2005.

La nuit du 14 au 15 novembre 2005 est particulièrement terrible sur les Pyrénées orientales où l’on compte 2 victimes.

 

 

 

A partir du 17 novembre 2005, le temps devient plus froid que la normale (ça faisait presque 2 mois que les températures étaient supérieures). La prévision d’un mois de décembre glacial se confirmerait alors? Les gelées deviennent pratiquement généralisée avec des mini de -9° au Puy et environ -5 à -7° du nord-est au Massif Central (-5° au sud de Paris). La conjoncture économique étant particulièrement mauvaise, les SDF souffrent énormément de ce froid et le 115 est totalement saturé.


Le 22 novembre 2005, de fortes chutes de neige ont lieu au-dessus de 500 m sur le sud de la Corse. Le 23 novembre, il neige à l’intérieur du département des Bouches-du-Rhône et sur une partie du Var.
Dans la nuit du 24 au 25 novembre 2005, la situation change radicalement. La pression fait une chute de 40 à 45 hpa en 24h et une perturbation très active, accompagnée de neige dans l’est, traverse toute la France. Il tombe 10 à 15 cm sur la Lorraine, la Franche Comté, Bourgogne et région Rhône-Alpes (15 à 20 cm à Grenoble). D’autres chutes de neige ont lieu à l’arrière, le 25 novembre, sur la Bretagne et la Normandie (parfois 10 à 15 cm). Une averse de neige sur Paris dans la journée.
Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2005, la Vendée est touchée par une neige lourde qui provoque des dégâts (15 à 30 cm. 17000 foyers privés d’électricité ) alors que zone de neige descend de la mer du nord pour envahir le Nord Pas de Calais (15 cm à Maubeuge) puis les départements au nord de la Seine et l’Ile de France.
Dans la matinée du 26 novembre 2005, il tombe environ 3cm à Paris et sa région. Il pleut sur les côtes où l’on observe un redoux. Par la suite, la neige tombe plutôt dans l’est.
Le 27 novembre 2005, la température descend à -10 ou -11° dans la vallée du Grésivaudan (Grenoble, Chambéry. Il s’agit d?un record mensuel. Le froid résistera plus ou moins jusqu’au 30 novembre 2005 ou au 1er décembre 2005 selon les régions.

 

Vague de froid et neige de la 2eme partie du mois de novembre 2005 : l'épisode de neige du 25 novembre 2005 - analyse météo, températures mini / maxi et précipitations

 

 

29 novembre 2005 : Un déluge de grêle est observé à Monaco !


L'orage de grêle du 29 novembre 2005 à Monaco

 

 


Le 2 décembre 2005: une violente tempête liée à une dépression 960 hpa située à proximité de la Bretagne, provoque des vents à 165 km /h à la Pointe du Raz, 144 km/h à Ouessant, 137 km/h à Brignogan, 126 km/h à Belle Ile et 119 km/h à Groix. Une alerte est lancée par Météo-France. D’importants dégâts sont signalés sur le Finistère où 3000 foyers sont privés d’électricité.

Tempête du 2 décembre 2005 - analyse météo

 

Toujours le 2 décembre 2005 : des pluies diluviennes se produisent dans le sud-est, notamment sur la Côte d’Azur. Il tombe 180 mm en 24h du côté de Vence (au-dessus de Nice). Un cycliste est happé par une bouche d’égout à Cagnes-sur-Mer. A Nice, trois personnes ont été bloquées dans le tunnel du Paillon, un cours d’eau traversant la ville. Elles sont restées prises au piège dans leur voiture, bloquées par le courant en attendant les pompiers qui ont peiné à les secourir du fait de la violence du courant. Parallèlement, des ruptures de canalisation d’eau et de gaz ont été signalées dans plusieurs quartiers de la ville, et notamment dans le quartier de la Madeleine. Des glissements de terrain se sont produits en outre sur les collines. Les pompiers ont déclaré être intervenus 500 fois dans l’agglomération de Nice.

 

Inondations et pluies diluviennes début décembre 2005 : Cumuls de pluie relevés le 2 décembre 2005 sur les Alpes-Maritimes

 

Crue du Paillon, le 2 décembre 2005

 

 

 Du 26 au 30 décembre 2005, une vague de froid concerne toute la France. Cet épisode est surtout marqué par de fortes chutes de neige sur les régions du nord-est, du centre-est et la Normandie. On mesure plus de 20 cm de neige à Nancy, Caen, Mâcon, 10 cm à Lyon. Plus de la moitié de la France est recouverte de neige. La vigilance orange est lancée sur plusieurs département mais pas en Lorraine où la neige prend par surprise. Il en résulte des embouteillages monstrueux sur les autoroutes A33 et A31 (près de Nancy) ou des centaines d’automobilistes doivent dormir dans leurs véhicules. Les températures descendent localement en-dessous de -10° dans certaines zones enneigées.

 

Vague de froid fin décembre 2005 - descente froide continentale du 27 décembre 2005

 

 

La matinée du 30 décembre 2005 est la plus froide. Il fait -10 à -20° des régions de l’est au Massif-Central. On relève par exemple -20° à Grenoble St-Geoirs (record mensuel), -18° à Dole (39), -17° au Puy et à Ambérieu, -16° à Mâcon, -15° à St Yan, -14° à Dijon, -11° à Strasbourg. En Normandie, il fait -16,5° à Vire (une ville souvent très froide en matinée). Dans le même temps, une perturbation accompagnée de neige puis de pluies verglaçantes, suivie d’un redoux, traverse toute la France. Les pluies verglaçantes provoquent de très importants problèmes de circulation, notamment en Normandie, sur les Pays de la Loire, le Centre, l’IDF, la Picardie, le NPDC et d’autres régions. La gare ferroviaire du Mans est paralysée - des coupures d’électricité ont lieu en Normandie. 80 départements sont simultanément placés en vigilance orange: un record

 

La pluie verglaçante du 30 décembre 2005

 

La pluie verglaçante du 30 décembre 2005 - analyse météo

 

La pluie verglaçante du 30 décembre 2005 - températures minimales, maximales et précipitations

 

Notez que la période automne-hiver 2005 et printemps 2006 est particulièrement sèche. Voici le comparatif avec la sécheresse 1975-1976 à la même période.

 

La sécheresse de l’automne 1975 au printemps 1976 comparée à la sécheresse automne 2005 au printemps 2006

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2005

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.