Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite
Les hivers en France

Fin janvier et février 1917 : Pénurie de charbon par -15°C

 
  • Alors que la France est en partie ravagée, les deux derniers hivers de la première guerre mondiale sont redoutables. Dans « Le Monde Ilustré » du 3 février 1917, on remarque que cet hiver renoue avec la tradition car selon le journal « les grands hivers d’antan deviennent de plus en plus rares… ». Il est vrai que la courbe de l’évolution des températures hivernales en France note un réchauffement de du début du siècle à l’arrivée de la 1ere guerre.

  •  

  • Après trois ans de guerre acharnée, une terrible vague de froid s’abat sur la France (notamment sur les régions du Nord et de l’Est) du 20 janvier au 15 février 1917. Le froid atteint son point culminant au tout début du mois de février avec -26°C à Bonneville, -23°C à Commercy, -22°C à Montbrison, -20°C à Grenoble, -18°C à Lyon, -17°C à Alençon et Clermont-Ferrand et -15,5°C à Paris. Les 10 premiers jours de février sont comparés à la situation de février 1895.


  • Les sols gelés de l’Aisne permettent paradoxalement des mouvements de troupes rendus en temps « normal » impossibles sur sols boueux. En revanche, l’armée française souffre énormément des grands froids car, contrairement à l’armée Allemande, elle est très nettement sous-équipée pour y résister (les régiments ont seulement droit à quelques peaux de bête). Certains tirailleurs algériens sont même chaussés de souliers découverts et vêtus de culottes courtes ! Tout cela joue grandement sur le moral des troupes. Les rivières de l’Est commencent à geler le 24 janvier alors que celles du Nord (dont la Région parisienne) le sont dans les derniers jours de janvier (ce qui ne s’était pas produit depuis 1895). La navigation n’est plus possible sur les canaux puis sur la Seine, et avec la forte demande en charbon, Paris (au même titre que Londres) connaît de grosses difficultés d’approvisionnement. Malgré l’emploi de quelques brise-glace et l’établissement de barrages pour arrêter les glaces près de Rouen, les péniches sont bloquées entre Rouen et Paris, et l’on doit recourir à un service spécial de transports automobiles. Ainsi, les files d’attente pour acheter du charbon deviennent de plus en plus importantes et les prix s’envolent. Même les bourgeoises des beaux quartiers doivent attendre des heures, ce qui n’est pas sans provoquer quelques grincements de dents… (dans tous les sens du terme). L’activité économique est de plus en plus affectée par cette pénurie (car à cette époque, énormément de machines fonctionnaient au charbon). Certaines lignes de tramway s’arrêtent, et des usines ferment. Les blanchisseries (chauffées par la coke) stoppent également les unes après les autres. Certains journaux dénoncent d’ailleurs le fait que les prisonniers Allemands sont mieux chauffés que les Français. Comme le charbon se fait rare, les prix du bois de chauffage flambent dans les grandes villes. Il se débite au kilo, après avoir été scié et pesé sur les balances à main ! Les fourrures en peau de lapin deviennent également très bon marché.

  • .  

  • Ces informations ont été recueillies par Guillaume Séchet. Toute copie est strictement interdite.

  • Copyright 2010. Guillaume Séchet pour meteo-paris.com

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.